11 secrets de coulisses de l’épisode de La vraie nature avec Charlotte Cardin, Aliocha Schneider et Laurent Duvernay-Tardif

Michèle Lemieux

2024-02-03T11:00:00Z

À La vraie nature cette semaine, Jean-Philippe Dion recevait trois trentenaires (ou presque!) qui ont déjà accompli de grandes choses dans leur carrière. Charlotte Cardin connaît un immense succès en France avec sa musique, Laurent Duvernay-Tardif a fait notre fierté dans la NFL et Aliocha Schneider est un acteur recherché en France. Trois personnalités décomplexées qui font mentir l’adage selon lequel nous sommes nés pour un p’tit pain.

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Voici 11 choses à savoir sur l’épisode de La vraie nature avec Charlotte Cardin, Aliocha Schneider et Laurent Duvernay-Tardif:

1) Des arrivées contrastées     

C’était une première à La vraie nature: Laurent est arrivé avec sa salopette de pêcheur. Grand amateur de pêche, il a marché dans la rivière en poussant la barque dans laquelle il avait mis ses bagages. Ça contrastait beaucoup avec Charlotte et Aliocha qui arrivaient de Paris, qui sont nés en ville et qui, même s’ils aiment la campagne, ne sont pas des ruraux...

2) Une pause appréciée     

Photo : Eric Myre / TVA Publica
Photo : Eric Myre / TVA Publica

C’est un rituel au chalet: à leur arrivée, les invités déposent leur téléphone dans ma glacière. J’avais hâte de voir à quel point mes trois invités allaient être game de renoncer à leur téléphone durant la fin de semaine. Charlotte nous a dit qu’elle avait besoin de ça, que ça lui a fait du bien de décrocher et de faire une pause de son téléphone. Les trois ont vécu l’expérience à fond.

3) Une précieuse doudou     

Dans l’atelier, j’ai remis à Charlotte sa doudou d’enfance avec laquelle elle dort encore. Aliocha la lui vole de temps en temps... Quand elle était jeune, elle avait reçu cette doudou, qui est tombée en lambeaux avec le temps. Alors, chaque année ou chaque deux ans, sa maman refait une pochette en tissu dans laquelle elle dépose la doudou originale. Quand la pochette est défraîchie, elle en fabrique une autre. La maman de Charlotte lui avait donc préparé une nouvelle enveloppe pour sa doudou. Lorsque je la lui ai remise, ç’a été un moment touchant.

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4) De belles archives     

Charlotte était une invitée parfaite. Toutes les archives que je lui présentais semblaient nouvelles pour elle et elle s’exclamait chaque fois que je lui en présentais une. Pour moi, c’est toujours satisfaisant de constater que c’est une vraie découverte pour notre invité. 

5) Un papa présent  

Aliocha est quelqu’un à découvrir... J’écoute sa musique depuis longtemps, mais je suis conscient que d’autres le connaissent moins. Il a joué, entre autres, dans Yamaska, Tactik et Le journal d’Aurélie Laflamme. Il vient d’une famille artistique. Son père était comédien et a dansé à l’Opéra de Paris. Il apprenait des textes à ses enfants, faisait répéter des poèmes à Aliocha. On a retrouvé une vidéo d’Aliocha, tout petit, qui récitait des poèmes le soir de Noël. On comprend vraiment que le papa a eu beaucoup d’influence sur son fils. Tout au long du week-end, Aliocha se remémorait des moments où son père était intervenu. C’est lui qui l’a poussé à faire du théâtre, à danser, à se lancer en musique. C’est aussi lui qui a remarqué Charlotte alors qu’elle était à La Voix, qui l’a appelée pour lui dire qu’il ne savait pas si elle allait faire des bébés ou des chansons avec son fils, mais qu’ils avaient des points en commun et qu’ils devaient se rencontrer. C’était formidable de constater comme ce papa est présent!

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6) 40 millions  

Photo : Eric Myre / TVA Publica
Photo : Eric Myre / TVA Publica

En préparant le repas du soir, nous sommes revenus sur les débuts de carrière. Nous avons évidemment parlé de football. La discussion a dérivé vers la signature de ce faramineux contrat de football d’une quarantaine de millions de dollars US que Laurent avait signé. Pour ma part, ce n’était pas tant la signature du contrat qui m’intéressait que de mentionner comment au Québec, nous avons peur de parler de réussite et d’argent. Nous ne voulons pas paraître meilleurs que les autres. J’ai demandé à Laurent s’il avait été gêné à l’idée que ce montant serait révélé au grand public. Il est devenu rouge et nous a avoué que oui. Il n’a jamais osé en parler en entrevue, car ça le gênait trop. Ça montre à quel point il est loin de se vanter ou de se péter les bretelles. Il nous a dit que c’était beaucoup trop d’argent pour ce que les joueurs font, mais il préfère que cet argent soit dans ses poches plutôt que dans celles des propriétaires d’équipes pour qu’il puisse créer une fondation et donner au suivant.

7) Médecin et footballeur     

Laurent a des parents qui ont la bougeotte, qui mènent mille projets de front et qui ont besoin de faire du sport. La pomme n’est pas tombée loin de l’arbre... Pendant le souper, il nous a raconté qu’il pouvait souffrir de solitude, et que le vide le met dans un état inconfortable. Il a besoin d’être entouré, d’être dans l’action. Il ne peut pas faire une seule chose à la fois. Laurent est un gars d’une simplicité désarmante, qui a une personnalité riche et qui est capable de tout. Il est resté très terre à terre. Il peut échanger avec n’importe qui, sur n’importe quel sujet. Il nous a raconté des expériences de toutes sortes. Son grand-père avait un vignoble, et à 12 ans, Laurent offrait des visites et des dégustations de vin aux visiteurs. Ado, il a lancé une business de pesto et s’est acheté des poules pour les vendre. Ses parents lui ont permis de tout essayer et de tout faire, ce qui a donné le résultat qu’on connaît: il a été le premier Québécois à remporter le Super Bowl et le premier médecin à être footballeur.

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8) Une nouvelle passion     

Comme activité, nous avons joué à la pétanque. Nous voulions faire plaisir à Charlotte et à Aliocha, car nous avions entendu dire qu’ils aimaient bien jouer à ce jeu. À ma grande surprise, pour la première fois de ma vie, j’ai excellé dans un sport! J’étais en équipe avec Laurent Duvernay-Tardif et nous avons remporté le championnat, ce qui nous a permis de ne pas avoir à ouvrir les huîtres pour l’apéro. C’est Charlotte et Aliocha qui ont dû s’en charger... Aliocha et Laurent se sont découvert une passion pour les échecs. Je n’avais jamais vu deux joueurs aussi concentrés!

9) La clé du succès     

Photo : Eric Myre / TVA Publica
Photo : Eric Myre / TVA Publica

Nous sommes revenus sur la participation de Charlotte à La Voix en 2013. Elle a avoué qu’elle était contente de ne pas avoir gagné, car à l’époque, elle ne savait pas qui elle était. On comprend qu’elle a traversé une période de découverte de soi durant laquelle elle vivait une certaine anxiété. Après La Voix, elle est partie en voyage, elle a fait du mannequinat à travers le monde. Elle aura mis huit ans avant de sortir son premier album. C’est la preuve que parfois, prendre son temps pour bien faire les choses, c’est la clé du succès.

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10) Se défaire d'une étiquette    

Photo : Eric Myre / TVA Publica
Photo : Eric Myre / TVA Publica

 Aliocha a joué un garçon charmeur et mesquin qui multipliait les conquêtes dans Tactik, et cette étiquette lui a collé à la peau pendant plusieurs années, à un point tel que lorsqu’il a sorti son premier album, un critique a écrit qu’il ne s’attendait pas à grand-chose venant du gars de Tactik... mais qu’il avait du talent. C’est Jean Leloup qui lui a conseillé de quitter la série pour se défaire de cette image et pour construire sa carrière de chanteur et de musicien. Finalement, Aliocha nous a annoncé qu’il fera l’Olympia cet hiver à Paris. C’est formidable!

11) Le dernier mot de Jean-Philippe     

Photo : Eric Myre / TVA Publica
Photo : Eric Myre / TVA Publica

Réunir des gens aussi occupés que Charlotte, Laurent et Aliocha a été un défi en soi! Tous trois ont du succès au Québec, mais aussi à l’étranger. Charlotte connaît beaucoup de succès en France. Aliocha a joué dans Salade grecque, une grosse série diffusée dans la francophonie, et son album éponyme remporte aussi un beau succès. Dans tout son automne, Charlotte était disponible deux jours. Elle a accepté de venir à La vraie nature, car passer un week-end à la campagne lui plaisait. Mais comme elle voit tellement peu souvent son chum et qu’elle voulait passer du temps avec lui, elle est venue avec lui. Ils sont arrivés ensemble dans la barque, et c’était la première fois que ça se produisait. Lorsque Laurent étudiait à McGill, il partageait des appartements avec Laurence, sa blonde, et Sacha, qui est devenu son gérant, et ce dernier était comme la troisième roue. Durant le week-end, il a eu l’impression d’être la troisième roue à son tour! (rires) Ces trois invités, qui connaissent du succès chacun dans son domaine, nous ont convaincus qu’on peut accomplir de grandes choses. Ils viennent de familles où il y avait de l’amour, de la présence, un encadrement, des encouragements et surtout, on leur a permis d’explorer et d’oser.      

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L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Laurent Duvernay-Tardif, Charlotte Cardin et Aliocha Schneider sera diffusé le dimanche 4 février à 21 h, à TVA.
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