5 minutes avec Vincent-Guillaume Otis

Photo : Julien Faugère, TVA Publications

Patrick Delisle-Crevier

2020-03-16T04:00:00Z
2023-10-12T23:33:58.603Z

Vincent-Guillaume Otis célèbre cette année ses 10 ans à titre de porte-parole de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, dont la 32e édition se tiendra du 15 au 21 mars. Cette année, l’événement mettra la fratrie à l’avant-plan. Le comédien y participera aux côtés de son frère Jean-Sébastien et il nous explique pourquoi cette cause lui est chère. 

Publicité

Vincent-Guillaume, que peut-on dire de l’édition 2020 de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle?

Une fois de plus, différentes associations à travers le Québec ouvrent leurs portes aux gens pour qu’ils puissent participer à toutes sortes d’activités. C’est la base de l’événement. Et cette année, c’est le thème de la fratrie qui sera mis de l’avant. Gabrielle Marion-Rivard et moi lancerons cette campagne avec nos frères respectifs et nous l’animerons ensemble à leurs côtés.  

Ce n’est pas la première fois que tu collabores avec ton frère dans le cadre de cet événement, n’est-ce pas?

Effectivement, nous avons fait un cabaret ensemble l’année dernière. La réponse a été fantastique, et mon frère a adoré cette expérience. Il était comme un poisson dans l’eau et il a eu beaucoup de succès. Plusieurs personnes nous ont demandé de le refaire cette année, alors nous voilà! 

Comment va ton frère?

Il va très bien. Jean-Sébastien a son réseau et il mène une bonne vie. Il est super autonome et il est heureux où il est. Mon frère est un exemple de résilience. 

Ton frère habite à Québec alors que tu demeures à Montréal. Comment restez-vous aussi proches malgré la distance qui vous sépare?

Heureusement, la technologie nous permet de nous donner des nouvelles par vidéo. Sinon, on s’organise des activités quand il vient à Montréal. C’était d’ailleurs sa fête le 7 mars; on est allés voir un match de hockey ensemble. Il fait souvent le trajet en autobus; je vais le chercher au terminus, et on passe un petit 24 heures ensemble. On se planifie souvent des petits moments entre frères comme ça.

Publicité

Tu es le porte-parole de cet événement depuis maintenant 10 ans. Pourquoi cette cause t’est-elle aussi chère?

D’abord parce que mon frère vit avec une déficience intellectuelle. De plus, je suis moi-même père de jeunes enfants et je souhaite sensibiliser les autres parents à travers mon implication. Les parents ont le devoir d’élever leurs enfants dans l’ouverture et de leur transmettre de belles valeurs sociales. Selon moi, tout part de là. 

Tu es actuellement dans le dernier sprint de tournage de District 31. Que prévois-tu faire ensuite?

Il reste quelques jours de tournage et je suis fébrile parce que nous recevons les textes au compte-gouttes. Comme nous commençons les tournages de la cinquième saison en juillet, je vais prendre une pause et me reposer. Cet été, je prévois faire un jardin et du ménage dans ma maison, et bien sûr passer du temps avec mes enfants.

  • Pour obtenir plus d’info sur la Société québécoise de la déficience intellectuelle: sqdi.ca.

Publicité