9 comédiens à surveiller dans vos séries favorites

Béatrice Gravel

2022-02-10T17:14:43Z

Avec une programmation riche en productions originales cet hiver, notre télévision accueille une foule de nouveaux personnages et de nouveaux visages. Coup d'oeil sur quelques-uns d'entre eux, qu'on voit actuellement dans nos séries québécoises!

9 comédiens à surveiller dans vos séries:

1) Devi Julia Pelletier   

David Trang
David Trang

 

Devi Julia Pelletier fait partie des visages qui se démarquent cet hiver. «Dès mon jeune âge, j’avais un intérêt marqué pour les arts de la scène et du cinéma: chant, danse, théâtre, voix, relate la comédienne. J’ai amorcé ma carrière avec mon agence actuelle lorsque j’avais 13 ans. Puis j’ai fait des études au Collège Lionel-Groulx en interprétation en théâtre musical.» 

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LES BRACELETS ROUGES
Aujourd’hui, elle campe Rachelle dans Les bracelets rouges, cette série touchante et humaine présentée les mardis à 20 h à TVA. «J’incarne l’une des amies de Kim (Léanne Désilets). Malheureusement, on me voit peu dès la mi-saison, car je trahis Kim. J’auditionne généralement pour des rôles de filles douces et gentilles; j’ai bien aimé jouer l’amie égoïste qui désire être au centre de l’attention.» 

DOUTE RAISONNABLE
Dans Doute raisonnable, présentée les lundis à 21 h à Radio-Canada, elle tient le rôle de Clara, une fille de 16 ans. Cette dernière désire lancer sa carrière de chanteuse et accuse Cédric Cabana (Jean-Carl Boucher), son preneur de son, d’être son agresseur. «Je redoutais un peu les scènes de nudité, mais ça s’est vraiment bien passé. Les scènes d’interrogatoire avec Alice Martin Sommer (Julie Perreault) étaient importantes; je voulais rendre cette histoire la plus véridique possible, par respect pour les gens ayant vécu ce genre de situation.» 

Comme elle n’a que 20 ans, le public n’a certainement pas fini de la voir! «Je commencerai bientôt les tournages d’une série jeunesse pour laquelle je ne peux rien dévoiler pour l’instant. Sinon, j’étais dans le processus d’auditions de Star Académie l’automne dernier — j’étais dans le top 30 —, mais je n’ai pas été prise parmi les 15 finalistes. Je n’ai pas d’autres projets musicaux pour l’instant, mais... à suivre!»

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2) Ted Pluviose   

Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

 

Ted Pluviose a plusieurs cordes à son arc. «J’ai commencé en musique sous le nom de Dirty Taz. Je voulais devenir une rap star, confie notre homme. Puis j’ai fait l’École nationale de l’humour un peu par accident, car j’ai toujours fait rire mon entourage. Après, les occasions en télé se sont présentées. J’ai fait, entre autres, Juste pour rire: Les gags pendant plusieurs années et diverses publicités.» 

DORS AVEC MOI
Il a décroché, au fil des ans, des rôles secondaires au petit et au grand écran. Cet hiver, il campe des rôles importants dans Nous, sur Club illico, Les bracelets rouges, les mardis à 20 h à TVA, et Dors avec moi, sur Tou.tv, où il incarne Daniel, un père endeuillé. «Alors que le premier anniversaire de l’accident de leur petite fille approche, le couple de Daniel et Laurence (Sophie Cadieux) est mis à rude épreuve, explique Ted. Mon personnage essaie tant bien que mal de garder son sang-froid, de rester le pilier du couple, malgré le drame. Ce sont des scènes difficiles. Par chance, l’excellente Sophie Cadieux était à mes côtés. J’ai fait de grands pas en tant qu’interprète avec elle.» 

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LES BRACELETS ROUGES ET NOUS
Il interprète Ade, le père de Flavie Granger (Audrey Roger), dans Les bracelets rouges. Elle souffre d’un trouble alimentaire et d’anxiété de performance. «Sa fille est hospitalisée, et il culpabilise et se questionne: “Est-ce la faute des parents?” Il s’agit d’une autre belle expérience. Je fais également partie de la distribution de Nous. D’ailleurs, nous travaillons actuellement sur la deuxième saison. Je suis vraiment content. J’ai d’autres offres en suspens, pandémie oblige, mais l’année 2022 devrait être assez intéressante côté carrière.» 

3) Nadia Kounda   

Production
Production

 

Cette actrice peut se targuer d’avoir une feuille de route impressionnante à l’international, tant au cinéma qu’à la télévision. Au Québec, nous l’avons vue récemment dans la série Fragile, puis dans Les moments parfaits. Cet hiver, nous la suivons dans L’homme qui aimait trop. «Je suis née et j’ai grandi au Maroc, relate Nadia Kounda. J’ai fait des études qui n’avaient rien à voir avec le cinéma, mais je savais que je voulais me consacrer à cet art. J’ai auditionné, j’ai eu des petits rôles çà et là, puis j’ai obtenu le rôle principal du film L’amante du Rif, de Narjiss Nejjar. Finalement, en 2011, j’ai abandonné mes études en génie électrique et j’ai gagné le Canada.» 

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À Montréal, elle a suivi une formation en études cinématographiques à l’Université de Montréal. «J’ai poursuivi en parallèle ma carrière au Maroc et à l’international. Après l’université, ç’a été un peu difficile au Québec, mais, cette dernière année, j’ai eu la chance de participer à L’homme qui aimait trop et aux Moments parfaits. J’ai été bien gâtée par la vie!» 

L’HOMME QUI AIMAIT TROP
Nadia incarne Nadira Tazi, la troisième amoureuse de Marc-Alexandre (Patrice Godin), dans L’homme qui aimait trop, diffusée les mardis à 20 h, à Noovo. «C’est une femme assez solitaire, casanière et carriériste. Cette jeune artiste-sculpteuse gagne bien sa vie, mais elle a peur de l’abandon. Elle est excessive dans ses sentiments; elle est prête à tout sacrifier par amour. Elle veut être avec Marc-Alexandre, peu importe les circonstances. Jusqu’où ira-t-elle?» 

LES MOMENTS PARFAITS
La comédienne campe également un personnage complexe dans la saga familiale Les moments parfaits, diffusée les mercredis à 20 h à TVA. «Nadia a de la difficulté à se laisser aller dans une relation amoureuse avec Philippe (Jean-François Pronovost). Le bonheur lui fait peur. Elle est plutôt dans l’autodestruction.» 

Quels sont les autres projets de Nadia? «J’ai accouché à la mi-janvier, les prochains mois seront donc consacrés à mon bébé! Toutefois, on reprendra les tournages de la deuxième saison des Moments parfaits vers la fin du mois de mars.» 

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4) Rémi Goulet   

Production
Production

 

Rémi Goulet roule sa bosse depuis plus de 15 ans dans le milieu artistique. Mais depuis peu, l’homme originaire de Lavaltrie, dans Lanaudière, incarne des personnages plus matures. «J’ai commencé à sept ans. J’ai interprété toutes sortes de rôles au petit et au grand écran, explique l’acteur. Aujourd’hui, je fais des auditions pour des personnages plus sérieux, de jeunes pères, des personnages avec des métiers. Ça va être intéressant de voir cette transition.» 

POUR TOUJOURS, PLUS UN JOUR
Depuis le 13 janvier, les premiers épisodes de la deuxième et dernière saison de Pour toujours, plus un jour sont présentés sur Crave. «Benji, mon personnage, tente de se montrer plus responsable cette saison. Il y a plusieurs scènes émotionnelles avec son frère, Chuck, et leur mère, Karine (Pier-Luc Funk et Isabelle Brouillette), car Chuck va mourir prochainement, rappelons-le. C’était un beau défi d’interprétation, d’autant plus que je n’avais pas travaillé durant un an en raison de la pandémie. Je me suis rendu compte que la confiance (en tant qu’acteur) peut être fragile.» 

LES HONORABLES
Rémi s’est également joint à la distribution de la deuxième saison des Honorables, offerte sur Club illico. Il y incarne Loïc, un jeune homme atteint de troubles mentaux, fils du psychiatre Christophe Doubovski (David La Haye). «Nous n’avons pas nommé le trouble de Loïc, car nous ne voulions pas stigmatiser un groupe à l’écran. Plus je vieillis, plus je me rends compte de l’impact qu’un rôle peut avoir sur les autres. J’avais donc envie de bien faire, d’humaniser le personnage. Ça n’a pas été facile, je m’en suis mis beaucoup sur les épaules, mais je suis fier de mon travail.» 

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Rémi Goulet tient également un rôle dans Motel Paradis, qui sera présenté prochainement sur Club illico. «J’ai été chanceux ces dernières années; j’ai fait de beaux projets. J’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve.» 

5) Inès Defossé   

William Lapierre
William Lapierre

 

Cette diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal aurait pu avoir un tout autre avenir. «J’ai déménagé de Paris à Montréal à 18 ans, raconte Inès Defossé. J’étudiais l’économie et la politique à l’Université de Montréal, mais je m’ennuyais. Puis j’ai fait les auditions pour le Conservatoire. J’ai décidé de me consacrer au jeu. J’adore l’aspect social que me procure ce métier. J’aime beaucoup le sentiment de faire quelque chose en groupe, de rencontrer d’autres acteurs et l’équipe technique.» 

Elle a toutefois été rattrapée par certaines difficultés du métier. «Je me suis demandé si mon accent allait être un obstacle à obtenir des rôles au Québec. Ça m’a en effet desservie pour des auditions. Je suis Française et Asiatique, un casting qui peut être intéressant, mais parfois trop hors du commun pour un rôle. Pour le personnage de Zoé, mon accent venait en second plan; ça m’a donné de l’espoir pour la suite de ma carrière.» 

SANS RENDEZ-VOUS
Inès a prêté ses traits à Alexane Lessard dans District 31, le temps d’une intrigue. Dans Sans rendez-vous, diffusée les mercredis à 21 h à Radio-Canada, elle incarne Zoé, la nouvelle stagiaire de la Clinique de santé sexuelle Lafontaine. «Je suis de nature un peu blasée, donc incarner ce personnage était tout naturel pour moi, s’esclaffe la comédienne. Zoé arrive un peu comme un cheveu sur la soupe (au sixième épisode), mais elle se mélange bien aux personnalités excentriques et attachantes de la clinique. Zoé représente la génération 18-25, qui ose parler de sexe sans pudeur ni censure. Elle aura un lien particulier avec Sarah (Magalie Lépine-Blondeau), car elle tentera de la séduire.» 

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6) Chanel Mings   

Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

 

Ce visage vous est familier? Chanel Mings a décroché plusieurs rôles dans des séries télévisées, dont Faits divers, Alerte Amber, Clash et Pour toujours, plus un jour. «J’ai toujours été timide, mais je pouvais me relâcher, sortir de ma zone de confort avec le théâtre, confie la jeune femme. J’ai ainsi fait mes classes en interprétation au Collège Lionel-Groulx. Après mes études, j’ai décroché plusieurs petits rôles, puis des personnages plus importants, entre autres dans Les petits rois (Tou.tv) et Nous.» 

NOUS
Club illico a dévoilé, au début de décembre, les six épisodes de la première partie de la série Nous, dans laquelle le destin réunit Camille, Margaux, Thibault, Alexis et Anaïs (Marianne Fortier, Laetitia Isambert, Kevin Ranély, Nicolas Fontaine et Chanel Mings). Anaïs est une étudiante en architecture qui s’intéresse à la cartomancie. Elle vit de douloureux tiraillements au sein de sa relation avec son père. «Anaïs a beaucoup de poids sur les épaules. Elle jongle entre ses études, son loyer à payer, sa nouvelle relation et ses blessures familiales. Au début, elle a peur de se montrer vulnérable, mais au fil des émissions, elle s’ouvre de plus en plus à la gang», raconte son interprète.

La deuxième partie de Nous est offerte depuis le 20 janvier sur Club illico. «J’aime particulièrement ce personnage, fait d’oppositions et de contrastes. Elle est logique, cartésienne, mais elle a aussi un côté spirituel, puisqu’elle possède un don et a des visions. Pour le bien du personnage, je suis même allée me faire tirer les cartes!» 

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Nous verrons prochainement Chanel dans la série Motel Paradis, de Sophie Deraspe, et dans la deuxième saison de Cerebrum, de Richard Blaimert. 

7) Arnaud Vachon   

Marjorie Roy
Marjorie Roy

 

Nous l’avons d’abord remarqué dans son rôle d’Émile Lacombe dans le film Le Club Vinland, réalisé par Benoit Pilon. Cet hiver, les téléspectateurs le voient sous les traits de Théo, le nouveau pensionnaire de L’Échappée, et de Simon dans L’homme qui aimait trop. Arnaud Vachon nous en dit un peu plus sur son parcours: «Il y a quatre ans, j’ai participé à un casting sauvage pour un rôle dans Le Club Vinland. Ma carrière a débuté ainsi, avec de la chance! C’est un métier enrichissant, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. J’ai fait de belles rencontres.» 

L’ÉCHAPPÉE
Dans la série L’Échappée, présentée les lundis à 20 h à TVA, l’arrivée de Théo, accusé de crimes sexuels violents, perturbe la dynamique du centre. Un personnage très loin de lui, mais dans l’air du temps, avec une réflexion sur les crimes sexuels. «Théo semble un peu con, confesse son interprète. Il ne se rend pas compte de la gravité de ses actes. Il agresse des filles, et il croit qu’un homme peut agir comme ça. Il est arrogant et fout le bordel à L’Échappée car, selon lui, il n’a rien à se reprocher. La présence de Théo vient confronter tout le monde, les intervenants comme les jeunes. Les téléspectateurs vont probablement le détester copieusement.» 

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L’HOMME QUI AIMAIT TROP
Dans L’homme qui aimait trop, diffusée les mardis à 20 h à Noovo, il campe Simon, le fils de Geneviève (Fanny Mallette). «Il sèche ses cours, il prend de la drogue, il est nonchalant et arrogant. Il a beaucoup de haine envers Marc-Alexandre (Patrice Godin). Je n’incarne pas de gentils personnages, ces temps-ci, mais c’est très intéressant à jouer!» 

8) Monika Pilon   

Photo : Patrick Seguin
Photo : Patrick Seguin

 

Nous avons pu voir cette diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec dans Le guide de la famille parfaite, Like-moi et de nombreuses pièces de théâtre à Québec, entre autres. 

LE BONHEUR
Elle incarne Karoll-Ann Lapoynte-St-Jacques, une agente immobilière hors du commun, dans Le bonheur, présenté les mercredis à 21 h 30 à TVA. «Karoll-Ann a de longs ongles et de faux cils, raconte son interprète, Monika Pilon. Elle pourrait vendre n’importe quoi, car elle a le talent d’avoir réponse à tout, de transformer le négatif en positif. Au fond, elle est un peu l’influenceuse du marché immobilier! C’est tripant à jouer. Les textes de François Avard et Daniel Gagnon sont tellement drôles!»

Notre comédienne fait également sensation sur le réseau social TikTok, avec plus de 330 000 abonnés. «C’est né du besoin d’aller vers le public et de me désennuyer durant la pandémie. Nous étions quatre à la maison, avec mon conjoint et nos deux enfants. J’avais envie de faire quelque chose de créatif. Je m’inspire de mon quotidien avec mes enfants. Je présente des personnages, des imitations et même des demandes spéciales du public. À ma grande surprise, cela a bien fonctionné! C’est comme une grande vague d’amour.» 

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9) Vincent Millard   

Annie Éthier
Annie Éthier

 

Vincent Millard a bien vieilli depuis son rôle dans le film Monsieur Lazhar, de Philippe Falardeau. Ce diplômé en interprétation théâtrale du Cégep de Saint-Hyacinthe incarnait Victor, un des élèves et compagnons d’Alice L’Écuyer et de Simon Gagnon (Sophie Nélisse et Émilien Néron). «J’ai commencé mes cours de théâtre à cinq ans, raconte le sympathique comédien. J’ai toujours voulu faire ce métier. En 2010, j’ai décroché mon premier contrat professionnel avec Monsieur Lazhar. Puis j’ai joué dans plusieurs publicités en plus de faire de l’improvisation à l’école.» 

Vincent a aussi obtenu le rôle d’Olivier Bouchard (2017-2018) dans la série La Dérape. «Ç’a été une super expérience. Cependant, je sentais que j’avais besoin de me former comme comédien. J’ai ainsi fait l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe. J’ai décroché un rôle dans La Confrérie quelques mois après ma graduation.»

LA CONFRÉRIE
Vincent tient le rôle de Félix, le fils de Simon et Caroline (Pierre-François Legendre et Isabelle Blais), dans la série La Confrérie, présentée les lundis à 19 h 30 à Noovo. «Félix est travaillant. Il souhaite prendre du galon au restaurant familial et faire mieux que son père. Son oncle (Mathieu Quesnel) tente de l’amadouer afin qu’il travaille pour lui. Félix est assis entre deux chaises. Il voit grand et veut sauter des étapes... Il se rapproche également de sa collègue Sabrina (Audrey Roger).» 

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Notre homme est heureux de défendre ce personnage dans cette nouvelle comédie dramatique. «J’ai eu la chance de partager l’écran avec des acteurs chevronnés, dont Pierre-François et Isabelle. Il y avait de beaux échanges sur le plateau; c’était super! J’ai bien aimé l’univers qui entoure le Festival des Neiges, un clin d’œil évident au Carnaval de Québec. C’est cocasse, car ma blonde vient de cette ville, mais je dois avouer que je n’ai jamais assisté au Carnaval.»

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