À 50 ans, Isabelle Boulay prépare un nouvel album surprenant

Lors de la récente 17e édition du Gala de la Fondation SPACQ, la Société professionnelle des auteurs et compositeurs du Québec, Isabelle Boulay a reçu le prix Lucille-Dumont, qui souligne son excellence en tant qu’interprète. Un superbe cadeau survenant un peu plus de deux mois après son 50e anniversaire, qui a eu lieu le 6 juillet dernier. Pour l’occasion, elle était en spectacle le soir même dans l’une des plus prestigieuses salles parisiennes.

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Isabelle, tu t’es offert L’Olympia de Paris le soir de ta fête, mais as-tu aussi célébré ton 50e anniversaire une fois les projecteurs éteints?

Non, je n’ai pas encore fait la fête que je voulais faire avec mes proches. Quand j’ai eu 30 ans, j’ai organisé une fête particulière avec un thème. J’avais rassemblé certaines personnes et offert un cadeau à chacune d’entre elles.

Il s’agissait de ta fête, et c’est toi qui avais donné des cadeaux à tes invités?

Oui. Cette année, je me dis que je suis au coeur de ma vie et j’ai envie de faire un peu la même chose, de souligner une partie de mon anniversaire avec mes proches, ma famille, d’organiser un ou des événements particuliers avec des êtres qui me sont chers. C’est mon projet.

Sinon, à quoi vont ressembler tes prochains mois?

Je viens de commencer l’enregistrement d’un nouvel album. Ce ne sont pas des chansons originales, mais c’est un disque qui va rassembler plusieurs de mes désirs.

Peut-on en savoir plus?

Je veux un album où l’on sentira un peu plus un côté rock dans l’essence des chansons. J’y réinterprète les chansons d’un homme, quelqu’un qui était fasciné par l’Amérique et la musique country. Mais il chante en français. Je ne peux pas vraiment en dire plus. Voilà mes indices pour le moment. Je pense qu’un premier extrait va sortir avant la fin de l’année.

Et côté spectacles, il se passe quoi?

Je serai notamment à Québec en février. Ensuite, des spectacles sont confirmés en France pour tout le mois de mars, et je commencerai une nouvelle tournée au Québec à compter du mois d’avril.

Comment va ton fils, Marcus, et quel âge a-t-il?

Marcus aura 14 ans le 20 octobre et il va vraiment bien. Il a réellement un tempérament d’artiste. Il joue du violon depuis l’âge de sept ans. Mais c’était vraiment un désir qui venait de lui et non de ses parents. Il joue aussi du piano et il étudie actuellement en arts visuels.

Est-il un bon musicien?

Oui, et il s’y adonne très sérieusement. Moi, ma mère m’avait fait suivre des cours de piano, parce qu’elle rêvait de jouer du piano depuis qu’elle était petite. J’en ai fait de 7 à 11 ans à Sainte-Félicité avec ma professeure, soeur Louise, qui était fantastique. Elle savait s’y prendre avec moi, parce que je n’avais pas envie de jouer de cet instrument. Pourtant, je répétais et répétais. Tout ça a fini à 11 ans, je m’en souviendrai toujours; c’était trop de discipline pour moi. Je n’aurais pas pu être une chanteuse classique.

Pourtant, tu fais preuve d’une grande discipline en tant qu’interprète.

Oui, parce que j’aime le métier d’interprète. Ça vient rejoindre une fibre en moi et je ne trouve pas ça compliqué. C’est dans ma nature. Je n’ai jamais l’impression que je travaille, même si je suis une grande besogneuse. Et je suis certaine que les leçons de piano que j’ai suivies m’aident sur le plan de la musicalité.

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