Alain Choquette dévoile ses coups de cœur télé
Marie-Hélène Goulet
Avant qu’Alain Choquette épate les foules sur scène, sa magie opérait sur la glace. En effet, il a été un excellent joueur de hockey. Cette passion se reflète dans les choix télé du juge de La magie des stars.
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Quel est votre premier souvenir télé?
J’aimais beaucoup la folie des personnages de l’émission Le capitaine Bonhomme. De plus, je viens de Sainte-Adèle, et l’interprète du capitaine, Michel Noël, y dirigeait le parc d’attractions l’Univers des jeunes. C’était impressionnant de pouvoir le rencontrer en personne!
Quelle émission qui n’est pas de la fiction vous passionne?
En animant pendant huit ans l’émission Passion maison, à Historia, j’ai développé un grand intérêt pour les antiquités. C’est passionnant de connaître leur histoire, leur valeur et la manière dont elles ont été découvertes. Je regarde donc assez religieusement Antique Roadshow et American Pikers. Il y a tellement de connaissances à acquérir grâce aux objets anciens!
Quel est votre dernier coup de cœur à la télévision québécoise?
Je suis un grand fan de District 31 depuis le début. Quand je reviens d’Europe après quelques mois de tournée, mon enregistreur numérique contient des dizaines d’épisodes que je m’empresse de regarder.
Que regardez-vous à l’hôtel lorsque vous êtes en tournée?
Je regarde les bulletins de nouvelles et la météo. Lorsqu’on est en tournée, on a beaucoup de route à faire, et c’est important de savoir dans quelles conditions climatiques on la fera!
Quel méchant avez-vous aimé détester?
J’étais accro à la série La grande évasion lorsque j’étais en France. J’aimais beaucoup le personnage de Michael Scofield et beaucoup moins celui de l’agent du FBI Alexander Mahone, qui lui courait toujours après. C’est drôle, parce qu’on m’a dit que son interprète, l’acteur William Fichtner, me ressemblait.
Quelle est la meilleure émission de magie que vous avez regardée?
C’est The World’s Greatest Magic, une série qui a été tournée, entre autres, à Las Vegas et à Monaco. J’ai participé aux deux premières saisons, en 1994 et 1995; j’y avais fait disparaître la princesse Stéphanie de Monaco. Grâce à cette émission, j’ai beaucoup appris sur la magie à la télévision: par exemple, quand couper pour que le téléspectateur ait l’impression d’être dans la salle avec nous. Ces apprentissages nous servent dans La magie des stars.
Quelle a été votre première apparition à la télévision?
C’était un soir d’Halloween, à l’émission Jolis à croquer, qui était animée par la regrettée Chantal Jolis. Je me souviens très bien des invités, Nanette Workman et Gilles Gagné, qui m’avaient marqué. Quelques semaines après, je faisais ma première apparition à Ad Lib, et cette collaboration a duré huit ans.
Quel est le plus grand défi de votre rôle de juge de La magie des stars?
C’est de donner rapidement, après la prestation d’un participant, des informations pertinentes sur le numéro que je viens de voir afin de dépasser les simples félicitations. Je veux renseigner les gens sur l’histoire de ce numéro et les magiciens qui l’ont créé.
Quelle série québécoise vous a le plus marqué?
Comme je jouais au hockey et que je rêvais même d’y faire carrière, j’étais un grand fan de Lance et compte. J’ai envoyé à l’équipe de production un dossier de moi avec une belle photo, en espérant y décrocher un rôle. Même un contrat de figuration m’aurait fait plaisir, mais ce n’est pas arrivé.
Quel est votre plaisir coupable à la télé?
Quand je participais à l’émission française Le plus grand cabaret du monde, les artistes me parlaient souvent du téléroman Plus belle la vie, qui est à l’antenne depuis presque 20 ans et qui se passe à Marseille. Pendant la pandémie, je regardais les nouvelles de la Suisse et je suis tombé sur la série. J’en ai regardé un épisode, puis, deux, puis trois... Depuis, j’en écoute un chaque soir avant d’aller me coucher. C’est mon rituel, j’en suis un peu gêné.
Qui vous fait immanquablement rire au petit écran?
Dominic Paquet et Michel Courtemanche, tant dans la vie qu’à l’écran. Je peux pleurer de rire devant leurs mimiques et, pourtant, je ne suis pas un public facile! Louis-José Houde me fait aussi rigoler, parce qu’il est capable de mettre en situation des banalités du quotidien qui deviennent alors très drôles!
