Alice Morel-Michaud se confie sur cette épreuve déchirante qu'elle a vécue plus jeune
Vanessa Hébert
Alice Morel-Michaud était de passage au balado Ouvre ton jeu, de Marie-Claude Barrette, et elle y a parlé de l'épreuve la plus difficile qu'elle a eu à surmonter dans sa vie, et ce, à un très jeune âge.
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De par sa bienveillance, Marie-Claude Barrette permet aux invités de se laisser aller dans des sujets parfois très profonds. On n'a qu'à penser à Ludivine Reding qui a abordé son désir d'être mère, Alicia Moffet qui a expliqué sa rupture avec Alexandre Menthink, ou encore à Lysandre Nadeau qui s'est confiée sur sa sobriété.
On en a eu une fois de plus la preuve avec Alice Morel-Michaud, qui était l'invitée pour le 66e épisode d'Ouvre ton jeu. Lors du segment des cartes rouges, des questions plus personnelles, la comédienne a choisi de répondre à la question «Quelle est l'épreuve la plus difficile que tu aies eu à surmonter?»
De prime abord, Alice a lancé qu'elle avait le sentiment, la veille de l'enregistrement, qu'elle allait parler de ce sujet. C'est pourquoi elle a décidé de se lancer à pieds joints dans le vif du sujet, dont elle parle pour la première fois publiquement: le décès d'une amie, atteinte d'un cancer.
«À 12 ans, j'ai vécu le décès d'une amie qui avait mon âge, puis ça a vraiment chamboulé ma vie au complet. Pour moi, il y a un avant et un après», a expliqué celle que le public a découvert dans le film Aurore, en 2005.
«J'étais triste parce qu'elle était décédée, mais j'étais triste aussi parce que j'ai plus mon amie. Puis de comprendre que toi tu aimes encore la personne, mais tu peux plus recevoir d'amour en retour de cette personne-là», a ajouté Alice Morel-Michaud.
Au-delà du départ et de l'absence de sa copine, c'est surtout la façon de gérer la suite, le deuil, qui a été confrontant.
«C'était comme un premier contact avec la mort qui était vraiment difficile [...] Je considère que j'ai pas été bien accompagnée dans ce deuil-là. J'ai été beaucoup laissée à moi-même, et donc ça été très, très, très long vivre ce deuil-là. [...] Je me suis sentie très seule et incomprise», a-t-elle confié.
Désormais âgée de 25 ans, la jeune femme mentionne qu'elle a traîné ce deuil toute son adolescence, et qu'elle en sent encore parfois les répercussions dans certaines de ses relations amicales. Malgré la peine qui perdure, elle en ressort quelque chose de positif, se disant qu'elle pourrait elle-même accompagner des proches si une situation similaire les frappait, l'ayant vécu elle-même. Elle dit d'ailleurs espérer pouvoir faire quelque chose, sans savoir sous quelque forme encore, pour parler des jeunes qui traversent un deuil.
