Amélie Henry se confie sur ses enjeux d'image corporelle et sur sa santé mentale dans un témoignage poignant
Sarah-Maude De Rive
Alex L'Abbée vient de lancer un nouveau podcast et sa première invitée est sa copine, Amélie, pour parler d'un sujet bien important.
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Le créateur de contenu Alex L'Abbée vient tout juste de lancer le premier épisode de son podcast, le Balado À Coeur Ouvert avec Alex. Pour ce projet qu'il voulait réaliser depuis longtemps, il souhaitait déclencher des conversations aidant à améliorer la santé, mentale comme physique, et permettant de mieux comprendre certains modes de pensées.
Qui de mieux pour entamer ce podcast avec une discussion authentique que son amoureuse Amélie Henry, qui est venue discuter de sa santé mentale en lien avec le sport de compétition.
Amélie, que l'on connaît pour son passage à Occupation Double dans l'Ouest et sa récente relation avec Alex, a également d'autres cordes à son arc. Elle est entrepreneure et ex-athlète, ayant fait du taekwondo pendant plus de la moitié de sa vie.
L'influenceuse a mentionné que de pratiquer ce sport au niveau compétitif lui a inculqué des valeurs précieuses, comme le respect et la discipline, ce qui l'a aidé à performer autant dans son sport qu'à l'école, raflant bourses académiques et prix. Toutefois, ces années passées dans le monde du taekwondo l'ont aussi affectée d'une manière plus malencontreuse.
Amélie a expliqué l'effet néfaste que peuvent avoir les catégories de poids dans lesquelles sont classés les athlètes dans certains sports:
«Je dirais que pour tout ce qui est ceinture de couleur, tout ce qui n'est pas ceinture noire, ce n'est pas vraiment un problème. Dans le sens où les compétitions, c'est amical, ils y vont à peu près avec la grandeur. [...] Mais quand on arrive à l'international, où les compétitions sont plus regardées à la loupe, là, il y a vraiment des catégories de poids qui sont respectées.» Elle a enchaîné en disant que: «Les gens, à l'international, se faisaient maigrir pour entrer dans des catégories de poids plus basses dans la catégorie. [...] Ce n'était pas rare de voir des athlètes perdre jusqu'à 20 livres pour faire une compétition. Moi je faisais ça aussi.»
Alors qu'Amélie n'avait pas rencontré trop de problèmes avec son image pendant son enfance malgré ce mode d'entraînement assez intense, lorsqu'elle a atteint la puberté, elle a souffert d'une dépression qui a, à son tour, entraîné un trouble alimentaire. C'est lorsqu'elle s'est rendu compte que son moral en avait pris un coup et que plus rien ne lui apportait de plaisir dans son quotidien qu'elle a arrêté son sport et a su s'appuyer sur des ressources telles que des thérapeutes pour la soutenir dans le traitement de ses enjeux de santé mentale.
Elle a d'ailleurs ajouté qu'elle avait fait de l'anxiété sociale à la suite de la pandémie et de son aventure à Occupation Double, qui a elle aussi affecté son quotidien et pour laquelle elle a mis du temps à aller chercher de l'aide. Son amoureux, très ému du témoignage de l'ex-athlète, a bien souligné que le fait d'aller chercher de l'aide était courageux, et nécessaire: «Il faut normaliser ça et arrêter de penser que c'est faible».
Amélie a bien rassuré le public qu'elle va bien et qu'elle est plus en mesure de prendre soin d'elle et de trouver du bonheur dans les petites choses de la vie. Quoi qu'il en soit, on la remercie pour ce témoignage franc et touchant.
