Ange-Élie aurait aimé vivre «La Voix» avec sa mère
«La Voix» est diffusée le dimanche à 19h sur TVA et TVA+
Guillaume Picard
Ange-Élie Ménard, 17 ans, a épaté les coachs par la justesse de sa voix lors de son audition à l’aveugle, dimanche, à La Voix. Certains l’auront reconnue parce qu’elle a incarné Annie dans la comédie musicale du même nom, il y a deux ans.
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La jeune femme de Kanata, en Ontario, s’exécutait après sa mère, Marie-Ève Tremblay, qui n’a malheureusement pas été retenue par les coachs pendant son interprétation de la chanson It’s oh so quiet, de Bjork. Mario Pelchat, qui la connaît, a regretté de ne pas avoir pesé sur son bouton. Les coachs se sont toutefois tous retournés pour Ange-Élie, qui a revisité Et bam, de Mentissa.
Le cœur sans doute brisé sur le moment, la maman de 43 ans a pu se consoler quelques minutes plus tard en voyant sa fille rejoindre l’équipe de France D’Amour, qui croit avoir déniché celle qui remportera la 10e saison du concours. Soulignons que France a bloqué Roxane Bruneau.
«Dans un monde parfait, ça aurait été vraiment hot que ma mère et moi on fasse La Voix ensemble. C’est une déception sur le coup, mais ma mère était fière de ce qu’elle a fait. C’est moi qui avais le plus de peine pour elle», a dit Ange-Élie, qui n’a appris qu’après son tour de chant le sort de sa mère.
Déjà beaucoup d’expérience
Même si elle est toute jeune, l’adolescente a beaucoup d’expérience. Non seulement a-t-elle pris part à la comédie musicale Annie – elle défendait le rôle-titre en alternance avec Kayla Tucker –, mais elle a aussi remporté l’an dernier le premier prix au Festival de la chanson de Saint-Ambroise.
Elle a aussi longtemps accompagné sa mère qui chantait dans le spectacle Décembre, de Québec Issime. Puis un jour, son frère Jean-Augustin et elle se sont partagé un personnage en alternance, si bien qu’elle a rejoint la troupe à son tour.
«C’est là que j’ai grandi, avec cette gang-là, c’est une gang super importante pour moi. Plus tard, je rêve de reprendre le rôle de ma mère, car je le connais par cœur. En coulisse, je faisais ses numéros en même temps qu’elle», a confié Ange-Élie en entrevue avec l’Agence QMI.
Chez elle, la musique est reine. Seul son père militaire ne pousse pas la note. Et la tradition de chanter remonte jusqu’à sa grand-mère, si bien qu’on fredonne de mère en fille à la maison.
Les avenues ne manquent pas pour son avenir, comme la médecine et la criminologie, mais pour l’instant la musique semble vouloir l’emporter dans le cœur d’Ange-Élie. Elle déménage à Montréal ce printemps et elle compte faire un double DEC en musique et en sciences de la nature.
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