Anouk Meunier explique comment devenir maman a changé ses ambitions

Photo : Julien Faugere / TVA Pu

Michèle Lemieux

2022-11-02T11:15:00Z

La maternité comporte sa part de défis qu’Anouk Meunier relève avec bonheur et brio! Son fils unique aura trois ans prochainement, et son tempérament s’affirme de plus en plus. Depuis la naissance d’Arnaud, les ambitions de l’animatrice ont quelque peu changé. Elle continue de s’épanouir dans sa vie professionnelle, sans toutefois perdre de vue l’essentiel: sa vie familiale.

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Anouk, vous êtes à la fois à la télé et à la radio. Vous avez des journées occupées!

Oui, et c’est très excitant! Je suis de retour à Chanteurs masqués, mais depuis la mi-août, je suis aussi à l’émission Les filles du lunch, à Rythme FM, avec Marie-Eve Janvier. Au printemps, quand j’ai fait trois semaines au micro avec elle, nous avons installé notre duo. Nous avons repris là où nous avions laissé! Nous créons de nouveaux segments et nous apportons de nouvelles idées. Les gens sont vraiment contents. Ils sont fidèles et à l’écoute. C’est extraordinaire! Je ne pourrais être plus heureuse, car je peux jumeler deux projets totalement différents qui m’amènent à vivre de belles émotions. Cet été a été bien chargé: je tournais Chanteurs masqués, j’étais porte-parole de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu et j’animais une émission à la radio. J’avais aussi d’autres projets connexes. C’était étourdissant!

Le public attendait impatiemment le retour de Chanteurs masqués. Est-ce qu’on vous en parle beaucoup?

Oui, tellement! Les gens avaient envie de jouer et de commencer les enquêtes à leur tour avec de nouvelles personnalités. Nous avons une saison de haut calibre. Cette année, nous avons un invité mystère pour ajouter au plaisir. Il peut arriver à tout moment durant la saison. Il fera une seule prestation et sera dévoilé le soir même. C’est une grande nouveauté.

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Compte tenu de tous vos projets, avez-vous pris un peu de recul durant l’été?

En raison de mes engagements, je ne pouvais pas prendre de grandes vacances cet été, mais j’ai quand même réussi à avoir des petits moments pour voir ma famille et profiter de l’été. Ma famille reste ma priorité. Nous avons passé du temps, entre autres, à un chalet avec des amis. Je n’ai pas vraiment pu décrocher, mais ce n’est pas grave, car j’ai de beaux projets. Je suis vraiment gâtée: mon horaire est vraiment bien équilibré et j’ai des projets stimulants. Je ne pourrais souhaiter mieux. Je m’amuse beaucoup. 

Arnaud a-t-il fait son entrée en garderie?

Non, pas encore. Par contre, il se fait garder beaucoup plus souvent. Ma mère est très présente et le père de Dan (Daniel Melançon, son conjoint) aussi. Pour le moment, nous avons des gens de notre entourage qui nous aident: ça reste dans la famille et ça offre une belle stabilité à Arnaud. La prochaine étape sera la garderie. Cette transition fera en sorte qu’Arnaud gagnera en autonomie. Nous en profitons, parce que nous sentons à quel point Arnaud est bien dans cette situation. Mon horaire fait en sorte que j’arrive à la maison à 14 h. Je peux donc profiter de mes aprèsmidis avec lui. Il se fait garder, mais rarement une journée entière. 

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Votre fils aura trois ans à la fin d’octobre. Quel genre d’enfant est-il?

Il est plus allumé que jamais. Chaque soir, après le souper, il me demande de danser sur la musique des Back Street Boys, que je lui ai fait découvrir! (rires) Nous dansons et nous chantons. Il parle de plus en plus et il a un bel humour. Il me dit quelque chose, fait une pause et ajoute: «C’est pour rire, maman. C’est une blague!» C’est charmant... Il aime choisir une lettre de l’alphabet et me nommer tous les mots qui commencent par cette lettre. Sérieusement, il m’impressionne, car parfois il est plus rapide que moi! 

Vous commencez à mieux cerner sa personnalité et ses goûts...

Oui, mais pour ses goûts alimentaires, j’ai hâte qu’il s’ouvre un peu l’esprit... (rires) Il m’a dit l’autre jour: «Moi, maman, je ne mange pas ça, des légumes, mais je peux les regarder.» Je dois lui inventer une pièce de théâtre pour lui faire avaler une fleurette de brocoli! C’est fou la pression que je peux me mettre... Il est aussi dans la confrontation. Il dit non à plein de choses. Autant il est merveilleux, autant il est parfois difficile. J’essaie de m’ajuster à ce petit être qui me met parfois au défi. J’essaie de trouver une façon de le rejoindre. C’est un grand exercice.

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La parentalité ferait-elle de nous des êtres meilleurs?

Je pense que oui, car on s’efforce de trouver des façons de nous adapter, de leur donner les meilleurs outils possibles et de la meilleure façon qui soit. Certains jours, je suis un peu plus fatiguée, mais quand je rentre à la maison, je ne me permets pas d’être là à seulement 75 % pour Arnaud. Je suis là entièrement.

Vous arrive-t-il de sentir que vous pourriez faire mieux comme mère?

J’essaie de ne pas me coucher avec ce sentiment et de faire en sorte que chaque jour j’aie l’impression d’avoir fait tout mon possible pour le rendre heureux. Au quotidien, il y a des moments où je ne comprends pas une crise, par exemple. J’ai des questionnements, mais j’essaie de m’améliorer, tout en gardant à l’esprit que la perfection n’existe pas, surtout comme parents. On ne finit jamais d’apprendre. Je suis au tout début de la vie d’Arnaud. Je pense pouvoir dire que je suis fière de moi.

On dit souvent que maternité rime avec culpabilité. Ce sentiment vous habite-t-il, parfois?

Il m’arrive d’être impatiente. Parfois, s’il a dépassé les bornes, j’essaie différentes méthodes pour le lui faire comprendre. Avec le recul, il m’arrive de me demander quel aurait été le meilleur chemin pour y arriver. Souvent, je n’ai pas de réponse. Au début, je quittais la maison pour le travail seulement deux fois par semaine. À présent, je pars plus souvent. J’ai réalisé qu’il a très vite adopté mon rythme. Je ne me sens pas coupable de faire des choses pour moi. Le reste de mon temps, je le lui donne. Le sentiment de culpabilité ne m’habite pas beaucoup, mais si cela m’arrive, j’essaie de comprendre pourquoi.

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Le fait d’être mère a-t-il eu un impact sur vos ambitions?

Vraiment. Avant, le travail me nourrissait beaucoup. Je mettais aussi beaucoup d’énergie dans mes relations. Je n’avais pas encore créé mon cocon familial. J’avais l’ambition de réussir dans ces sphères de ma vie. J’ai réalisé que mes ambitions sont toujours présentes du côté professionnel; ça fait partie de moi. Je trouve important d’avoir des rêves et des objectifs. Je ne les ai pas perdus avec la maternité, mais j’ai l’ambition d’être la meilleure mère pour Arnaud. Cette quête d’équilibre est toujours présente. Mais ça, c’est quelque chose que tout le monde vit... L’une de mes grandes fiertés, c’est de voir que je suis à la bonne place partout dans ma vie. J’ai de beaux projets stimu- lants. J’ai du temps pour mon fils. J’ai congé tous les vendredis et les week-ends.

Avez-vous parfois le sentiment d’avoir sacrifié un domaine de votre vie afin de tout boucler dans votre horaire?

C’est évident que les amitiés en ont souffert. Je l’admets: je ne suis pas la meilleure amie qui soit en ce moment. En même temps, j’ai des amis qui comprennent ma réalité. Lorsque nous nous retrouvons, c’est comme si nous nous étions quittés la veille. C’est précieux pour moi d’avoir entretenu de belles amitiés et de savoir que je peux compter sur des gens solides qui font partie de ma vie depuis longtemps. Je sais que tout cela va revenir un jour. On m’a tellement suggéré de profiter du temps avec mon fils que je n’aurai jamais de regrets sur ce plan. Pour moi, c’est une grande victoire. 

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Votre mère est-elle un modèle pour vous?

Oui! C’est une femme extraordinaire, allumée, vive d’esprit, de bonne humeur et énergique. Elle a été tellement impliquée. Elle m’a tout appris lorsque j’étais jeune. J’ai fait la maternelle à la maison. À mon entrée à l’école, je savais lire et écrire. Je suis partie dans la vie avec un précieux bagage d’outils et un bel imaginaire. Je pense que j’essaie de reproduire ce modèle avec Arnaud et de lui donner le meilleur de moi-même, comme ma mère l’a fait pour moi. Vivre la maternité permet de saisir à quel point c’est un don de soi exceptionnel, un beau sacrifice, un travail de chaque instant. Je comprends vraiment mieux cette réalité. Je lève mon chapeau à toutes les mères! 

Daniel et vous étiez ensemble depuis plusieurs années au moment où vous avez eu Arnaud. Qu’est-ce qui a le plus changé dans votre vie depuis?

La dynamique n’est plus la même. Avant, nous n’avions pas d’engagements. Nous voyagions et nous faisions des sorties au restaurant. Nous n’avons plus envie de faire ces escapades. La pandémie y est aussi pour beaucoup. Ça ne nous manque pas. Daniel voyage beaucoup pour le golf. De mon côté, je voyage autrement, à travers la maternité. En ce moment, nous sommes ancrés dans le quotidien et nous bâtissons un nid douillet pour Arnaud afin de lui offrir le meilleur environnement possible. 

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Cela a-t-il donné encore plus de profondeur à votre relation?

Nous partageons des choses si précieuses, nous nous forgeons des souvenirs incroyables. Nous voyons Arnaud évoluer au quotidien et nous sommes heureux de voir que ce que nous avons créé ensemble est en train de devenir une petite merveille. L’évolution d’un enfant, c’est extraordinaire! Nous partageons ces moments très riches. Nous sommes fiers du beau garçon qu’il devient et nous sommes vraiment privilégiés de pouvoir vivre ça avec lui... 

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Anouk est à Rythme FM au micro des Filles du lunch, du lundi au jeudi dès 11 h 30, aux côtés de Marie-Eve Janvier. Elle a repris son poste de juge-enquêtrice à Chanteurs masqués, le dimanche à 18 h 30 à TVA.

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