Bianca Longpré renoue avec son ancienne vie d'infirmière

TVA Nouvelles

2020-04-12T20:22:39Z
2023-10-12T23:10:32.799Z

Avec la crise actuelle, Bianca Longpré a décidé de mettre sa carrière d'humorisite sur pause afin de renouer avec son ancienne vie d'infirmière.

• À lire aussi: Bianca Longpré présente le nouveau membre de leur famille  

Alors que ses spectacles sont interrompus pour une période indéfinie, celle qu'on connaît grâce à son surnom de «Mère ordinaire» s’est inscrite à l’initiative «Je contribue!» du gouvernement, mais ne croyait pas qu’elle allait être appelée au front de guerre.    

Publicité

«Non seulement ils appellent, mais j’ai dû recevoir 20 appels de différents CIUSS de partout pour travailler», dit-elle en entrevue à Denis Lévesque.     

Celle qui craignait avoir contracté le virus a demandé à être intégrée dans un endroit moins à risque.    

«On m’a appelé pour aller directement à Montréal dans une clinique de dépistage et j’ai refusé. Quand on est dans la campagne je contribue, on peut quand même décider où on veut aller», raconte-t-elle.    

Elle n’a donc pas peur de contracter le virus et puis le retransmettre à sa famille. Mais elle demeure consciente que le risque est toujours présent, même si elle opère dans une unité où les gens sont négatifs.

• À lire aussi: Bianca Longpré: les aléas de la quarantaine  

Non seulement doit-elle revêtir son uniforme après 4 ans d’absence, mais elle doit aussi gérer sa boutique en ligne et s’occuper de l’éducation de ses enfants. Un défi, selon elle.    

«Les profs ont appelé pour leur donner des travaux. Ma fille est en 4e année, au public, et elle a reçu une vingtaine de pages à faire pour une dizaine de jours à peu près», mentionne Bianca Longpré.    

En moyenne, elle estime qu’elle doit faire 2 heures de travail par enfants. Elle en a trois.    

Publicité

«Quand on a trois enfants, c’est ben ‘‘tough’’ de faire les trois en même temps parce que celui de 5 ans n’est pas nécessairement en silence. Et il faut qu’ils soient disponibles aussi, il faut que ça leur tente. C’est quelque chose qui est assez difficile à gérer», explique-t-elle.    

C’est néanmoins un exercice essentiel pour éviter que les conséquences à long terme pour les enfants soient minimes. Un travail qui remet en perspective le labeur quotidien des enseignants, aussi.    

Visionnez l’intégralité de l’entrevue à Denis Lévesque dans la vidéo ci-dessus

Publicité

Sur le même sujet