«La vraie nature»: Bruno Pelletier revient sur sa difficulté à gérer son succès en France

Vanessa Hébert

2020-04-06T02:09:41Z
2023-10-12T23:10:04.003Z

Depuis plusieurs années déjà, Bruno Pelletier est l'un des chanteurs québécois à jouir d'une belle et longue carrière, tant ici qu'à l'étranger. Or, de passage à La vraie nature, l'artiste s'est ouvert sur ses premières années de succès en France, qu'il a eu de la difficulté à gérer.

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Invité au chalet de Knowlton aux côtés de Maude Guérin et Gilles Duceppe le temps de quelques heures, Bruno Pelletier est revenu sur les débuts de sa carrière.

En 1992, il lance un premier album éponyme, mais le succès, avoue-t-il à l'animateur Jean-Philippe Dion, n'est pas au rendez-vous. C'est véritablement en 1998, avec la sortie de son album Miserere, qu'il sera propulsé sous les projecteurs.
 

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Capture d'écran


Durant cette même année, alors qu'il commence à peine à s'aclimater à son succès ici, au Québec, Bruno Pelletier se fait connaître également dans toute la francophonie grâce à son rôle de Gringoire et son interprétation, notamment, de la chanson Le temps des cathédrales, dans le spectacle Notre-Dame de Paris.

Lorsqu'au souper, on lui présente des images de cette époque, le chanteur confirme que ce spectacle a changé sa vie. Or, il n'y a malheureusement pas eu que des bons côtés.

«Ça, ce que ça a amené, c'est pas ça que je voulais être comme artiste», a-t-il d'abord déclaré.
 

Capture d'écran


Puis, il a précisé sa pensée en expliquant qu'il n'était pas prêt au gros succès qui venait avec le spectacle.

«Tu fais le show pis tu sors à minuit pis y'a 200 personnes qui t'attendent. Sept fois par semaine. Y'a pas de sécurité, y'a pas de body guard. Y'a rien. Pis tu deal tout seul avec ça. Pis quand t'as une personnalité comme la mienne, à un moment donné... ça marche pas», a expliqué Bruno Pelletier. Il a confié que son divorce, qu'il vivait au même moment, n'a pas aidé.

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Pour illustrer ses propos, l'ariste a mentionné qu'il se faisait offrir à cette époque de collaborer avec les plus grands en France, mais il refusait, car il avait envie de faire «ses propres affaires».

«Je n'envie aucun artiste québécois qui fait sa carrière en France, mais je les admire. C'est pas pareil. Parce que je sais qu'ils ont été capables de passer à travers quelque chose que moi je suis pas capable», a-t-il dit.
 

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