«Les Chefs!»: Camilo dévoile des secrets de production de l'émission

Radio-Canada

Marie-Hélène Goulet, Adapté par Cassandre Caron

2020-06-19T13:00:00Z
2023-10-12T23:41:39.792Z

Les «Oui, chef!» énergiques de Camilo Nascimento-Lapointe ont agréablement assaisonné la 10e saison des Chefs!, dont il a raflé les grands honneurs. Le cuisinier de 23 ans nous fait découvrir les coulisses du populaire concours culinaire.

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Camilo, qu’est-ce que votre victoire aux Chefs! représente pour vous?
Mon passage à l’émission a exigé beaucoup de sacrifices, et ça me fait vraiment plaisir de constater qu’ils en ont valu la peine. J’ai maintenant la chance de redonner aux gens qui m’ont appuyé durant mon parcours.

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer aux Chefs!?
C’est l’équipe de l’émission qui me l’a proposé. Ça m’a demandé un moment de réflexion, parce que j’arrivais d’une compétition à Vancouver, et qu’il faut de l’énergie pour participer à un concours. On peut avoir une idée à 2 h du matin pour une garniture de pomme de terre, trouver l’épicerie 24 heures la plus proche et cuisiner jusqu’à 5 h du matin! C’est exigeant. C’est le chef du restaurant Le Mousso, où je travaille, qui m’a convaincu d’y aller pendant que j’étais sur ma lancée. 

Comment avez-vous conçu votre menu pour la finale?
J’ai voulu revisiter des moments où j’ai goûté des mets pour la première fois et que j’en ai été émerveillé. À ces saveurs, j’ai ajouté des touches de techniques apprises ici et là, tout en valorisant le terroir canadien. 

Y a-t-il un défi qui vous a déstabilisé pendant votre parcours?
Oui, le gigot de la demi-finale! J’ai encore du travail à faire en boucherie et j’ai confondu le gigot avec le jarret. J’ai pensé que je devais braiser ma pièce de viande. Quand j’ai vu la cuisson parfaite et sensuelle de Guillaume, j’ai su que je m’étais trompé. 

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Qu’est-ce qui vous a surpris sur le plateau des Chefs!?
Le silence! Je m’imaginais que pendant qu’on cuisinait il y aurait de la musique, comme dans l’émission, mais non. Il y a de longs moments où tout ce qu’on entend, c’est le bruit des chaudrons. J’ai aussi été étonné par l’emplacement des aliments et des instruments, qui sont aux quatre coins de la cuisine. Je ne sais pas si c’est fait exprès pour nous voir courir, mais je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dû retourner en vitesse au garde-manger parce qu’il me manquait quelque chose. 

Quelle relation avez-vous tissée avec les autres membres de la brigade?
C’est dommage que tous les participants n’aient pas fait le voyage à La Nouvelle-Orléans, parce que tout a changé à partir de là. Nous n’étions plus des compétiteurs, mais plutôt une gang qui profitait de cette nouvelle culture ensemble.

Que pensez-vous du travail de Daniel Vézina en tant que coach?
J’ai adoré Daniel Vézina. Il est toujours souriant et très investi dans son rôle. Il n’est pas coach seulement quand les caméras s’allument. À La Nouvelle-Orléans, il nous a tous rencontrés individuellement pendant une heure pour faire le bilan de ce qu’il avait observé de nous et nous dire ce qu’il attendait pour la suite. Son avis m’a été très précieux. 

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Avez-vous eu ce genre de relation avec les juges de l’émission?
Non. Les participants ont accès à Normand Laprise, Jean-Luc Boulay et Pasquale Vari seulement lorsque ceux-ci donnent leur verdict. Ils veulent avoir le moins de liens possible avec la brigade pour ne pas fausser leurs évaluations. Je trouve ça très bien. 

Quelle est la suite pour vous?
J’ai toujours mon poste au Mousso, à Montréal. Mon coéquipier, Francis Blais, et moi, nous voulons aussi fonder une compagnie de condiments fermentés. Nous souhaitons proposer du miso et du soya conçus à partir de produits d’ici, ainsi qu’une boisson à base d’orge fermentée.  


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