Céline Dion serait en dépression, selon l’auteur de la nouvelle biographie sur sa vie

Durant plusieurs mois, les journalistes français Hervé Tropéa et Laurence Pieau ont mené une enquête dans l’entourage de Céline Dion pour savoir ce qui se passait vraiment avec la chanteuse francophone la plus connue au monde. Leur livre, Céline Dion: La vraie histoire – Les secrets d’une idole fragile, jette un regard nouveau sur la relation de céline et rené, en plus de révéler des informations médicales sur les souffrances de la chanteuse.

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L’envie d’écrire un nouvel ouvrage sur la vie de Céline Dion est née d’une interrogation bien sincère. «Tout le monde se demande ce qui se passe actuellement dans la vie de Céline, a expliqué le journaliste français Hervé Tropéa. En France comme au Québec, il y a une grande fascination envers elle et un très grand intérêt pour savoir comment elle va et quand elle va revenir sur scène. C’est un intérêt bienveillant.» 

Avec sa complice Laurence Pieau, il est donc parti en quête d’une réponse, mais ils ont finalement trouvé beaucoup plus, car des langues se sont déliées. Dans leur livre, ils racontent ainsi que la personnalité de René Angélil n’était peut-être pas celle que le grand public pensait. «On a découvert des parts d’ombre chez cet homme, notamment par rapport à la manière dont il présentait les choses à Céline. Des gens qui ont travaillé avec lui ont révélé qu’il prenait la plupart des idées à son compte, en disant que ça venait de lui, même si ce n’était pas toujours le cas. Quand on dit que Céline ne serait jamais devenue Céline Dion sans René Angélil, Laurence et moi-même n’en sommes pas si sûrs.» 

Les auteurs racontent notamment que le gérant de la chanteuse passait beaucoup de temps aux tables de jeu des casinos de Las Vegas pendant que sa femme était sur scène et qu’il y aurait englouti des sommes faramineuses. D’ailleurs, d’après eux, un des contrats avec le Caesars Palace aurait été aussi une façon d’éponger des dettes de jeu colossales. 

LE BOSS

Durant leur enquête, les journalistes n’ont pu que constater que Céline avait fait un grand ménage dans son entourage, et même dans ses compagnies, après le décès de René. «Chez Feeling, sa société de production, on a eu la surprise de voir que Patrick Angélil, le fils de René, qui était aussi son bras droit, avait été totalement mis à l’écart. Quand je les ai contactés, on m’a répondu sèchement qu’il ne faisait plus partie de la compagnie. On a aussi constaté qu’avant, dans les statuts de la société, il y avait différentes personnes qui occupaient les postes de secrétaire, trésorier, etc. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un seul nom: Céline est la présidente, la gérante, la vice-présidente... C’est la preuve qu’elle veut montrer qu’elle est une femme forte.» Elle s’est aussi entourée de gens qui n’avaient pas été choisis par son mari avant son décès. On apprend d’ailleurs que son fils René-Charles aurait refusé de prendre la suite de son père pour gérer la carrière de sa mère. Les auteurs ont fait une grande place à la parole de Vito Luprano, qui a longtemps travaillé avec la star. «Vito en avait gros sur le coeur par rapport à René. Il nous a donné des exemples bien précis qui ne peuvent pas s’inventer. Il avait tout cadenassé pour empêcher les contacts directs avec Céline. Vito Luprano a été le producteur exécutif de 21 albums de Céline, c’est lui qui allait chercher les chansons et les auteurs, mais elle pensait que c’était René qui faisait le travail.»

DES PROBLÈMES QUI DURENT

De l’avis du coauteur de cette biographie, Céline serait aujourd’hui une artiste blessée et extrêmement fragile. «Il y a ce qu’elle veut montrer et ce qu’elle peut montrer. Il nous apparaît clairement que Céline est en totale dépression. Le Dr Jean Abitbol le confirme d’une certaine manière en disant que ses problèmes sont aussi une réaction psychosomatique. Elle a un vrai problème physique, mais celui qui prend le dessus est psychologique.» Hervé Tropéa a été très surpris que le Dr Jean Abitbol — ORL et un des grands spécialistes des cordes vocales à travers le monde, qui a soigné Céline, mais aussi Mick Jagger, Beyoncé ou Luciano Pavarotti — accepte de lui parler. «Il est allé dans les détails en nous faisant comprendre que le fait d’être en permanence en surrégime comme elle l’a été pendant toutes ces années ne l’a pas aidée.» Il mentionne que Céline Dion est une artiste, pas une diva, dans le sens où elle a toujours tenu ses engagements. «Elle est d’un professionnalisme incroyable et, à cause de ça, sa carrière s’est déroulée à un rythme trop élevé, selon le Dr Abitbol. Maintenant, il y a en plus les conséquences psychologiques de la mort de René.»

SEULE ET ISOLÉE

La santé mentale de Céline inquiète tout le monde, d’autant plus qu’elle semble de plus en plus isolée de ses proches; même sa famille n’aurait plus vraiment de nouvelles d’elle. «Claudette Dion, par exemple, a avoué n’avoir plus aucune nouvelle de Céline depuis deux ans», confie Hervé Tropéa, affirmant que le canal de communication de la famille passe uniquement par Linda, l’une des soeurs Dion, qui est aussi la nounou des jumeaux, Eddy et Nelson. «Je ne suis pas surpris par tout ce que Céline a fait dans sa carrière, mais son attitude des trois dernières années est surprenante et déstabilisante. Elle a fait des choses qui ne lui ressemblent pas, qui sortent même parfois de la raison. Il y avait certainement une volonté chez elle de casser tout ce qui avait été fait avec René et de s’émanciper, mais ses agissements sont aussi la preuve qu’elle est perdue selon moi. Elle vit comme une recluse actuellement. C’est assez impressionnant, parce qu’au fil des mois, on s’est aperçus que plus personne n’avait de contact direct avec elle, même ses proches. C’est terrible», se désole l’auteur. Néanmoins, le journaliste garde espoir et pense que la star va reprendre sa carrière prochainement. «Céline est une artiste dans l’âme, et je suis persuadé que ça ne doit pas la réjouir de voir Adele au Caesars Palace. Je pense qu’elle a envie de revenir, mais à son rythme, et surtout qu’elle a envie de faire autre chose, comme du cinéma.» 

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