Marina Orsini avoue avoir beaucoup pleuré pendant les tournages de «Deuxième chance»

Yan Lauzon

2021-01-07T23:00:00Z

Après une pause de deux ans, l’émission documentaire de retrouvailles Deuxième chance revient chargée de touchantes histoires. Cette année, dans un contexte où les dénouements heureux feront encore plus de bien, Marina Orsini partage la barre en compagnie de la journaliste Monic Néron, la remplaçante de Patrick Lagacé. 

• À lire aussi: [QUIZ] Connaissez-vous bien la carrière de Marina Orsini?

Publicité

Au cours des 12 épisodes, l’équipe touche à des sujets jamais abordés (les aidants naturels, les questions de santé mentale), mais aussi à des thèmes qui lui sont chers, comme la famille.

À fleur de peau

Par contre, peu importe les quêtes et les raisons expliquant le début des recherches déclenchées ici pour retrouver des gens marquants, l’émotion est toujours proche.

«Je l’ai souvent dit: je braille souvent dans mon char en revenant [des tournages], confie Marina Orsini. Chaque fois, c’est l’être humain dans son plus beau, son plus vulnérable, son plus complexe, son plus laid des fois aussi. Parce qu’on peut tous être laids jusqu’à un certain point, être beaux, grands, petits, minables. On peut être tellement de choses. Je pense que c’est là-dedans qu’on se reconnaît beaucoup.»

• À lire aussi: Marina Orsini partage une vidéo incroyable de son fils qui chante «Fever»

«Beaucoup d’hommes m’ont profondément touchée cette saison, affirme pour sa part Monic Néron. J’ai trouvé qu’il y avait des hommes de 50, 60 et 70 ans qui s’abandonnaient complètement à leurs émotions, à leur quête, à quelqu’un déterminant. Ils osaient une vulnérabilité; j’ai été étonnée et c’est venu me chercher beaucoup.»

Bref, impossible de rester insensible devant ces gens et leurs histoires. «Chaque fois qu’on tourne un épisode de Deuxième chance, ça change l’être humain qu’on est», confie Marina Orsini.

Publicité

Pour elle, l’émission permet aussi grandement de relativiser. «Deuxième chance met en relief nos souffrances, nos peines, nos problèmes, nos épreuves dans la vie et des fois, ça relativise, ça console aussi.»

Livrer une mauvaise nouvelle

Habitués d’être témoins de dénouements heureux, les téléspectateurs auront à négocier cette année avec une triste fin lors d’un épisode où une famille est durement éprouvée.

«C’était une information qu’ils cherchaient depuis des années. Ils avaient tout tenté», explique Monic Néron. «Je suis arrivée là en me disant: “Je leur apporte quand même une réponse.” Ce n’est pas celle qu’ils souhaitent, ce n’est vraiment pas agréable, mais ils vont au moins pouvoir mettre un point final. Et avec cette réponse venaient certaines informations sur la fin de vie de l’être cher [...] C’était un peu un baume, même si on s’entend que rien ne remplacera cette rencontre qui n’aura pas lieu.»

Comme un choc de la sorte est important, la production s’est assurée de bien préparer toutes les personnes avant les tournages.

• À lire aussi: Marina Orsini livre un message touchant à Marc Messier, avec qui elle a joué dans «Lance et compte»

«On a des discussions très franches avec les participants avant de commencer à faire le travail, en leur disant: “Si vous vous inscrivez, on va chercher la vérité. Ce qu’on va trouver ne va pas nécessairement faire votre affaire”. On ne peut pas embellir, on est une série documentaire», détaille Guillaume Lespérance.    

Publicité
  • La quatrième saison de Deuxième chance s’amorce le samedi 16 janvier, à 20h, sur ICI Radio-Canada Télé.   
Photo Courtoisie, ICI Radio-Canada Télé
Photo Courtoisie, ICI Radio-Canada Télé

À VOIR AUSSI: 16 vedettes qui ont un talent caché 

Publicité

Sur le même sujet