Claudia Bouvette lance un nouvel album teinté par ses déception amoureuses

Photo : © Éléonore Côté-Savard

Nathalie Slight

2022-05-14T04:00:00Z

Lorsqu’on entend G-Girl, Douchebag, Solo Night ou Flowers, on pense tout de suite à une artiste de la trempe de Madonna ou de Gwen Stefani. Or, même si The Paradise Club possède un son international, il s’agit d’un album bien personnel pour l’autrice-compositrice-interprète Claudia Bouvette, qui s’est inspirée de ses déceptions amoureuses pour composer ses chansons.

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Claudia, quel a été l’élément déclencheur de The Paradise Club?
J’écris depuis des années pour canaliser mes émotions. Pour moi, c’est un processus hyper personnel, quasiment thérapeutique. D’ailleurs, mes histoires d’amour déçues représentent une source inépuisable d’inspiration. Si je souffre après une rupture, je me console en me disant que ça fera une bonne chanson. (rires) 

Illustration : © Gracieuseté
Illustration : © Gracieuseté

Toi qui es assez discrète sur tes amours, on peut donc découvrir une facette plus privée de toi sur ton album?
Exactement. D’ailleurs, en écoutant The Paradise Club, on reconnaît différentes phases de ma vie: vivre une grande peine, toucher le fond du baril, se foutre de tout pour ensuite se reprendre en main et trouver sa propre identité. 

Rassure-nous, tu n’as pas vécu tout ce lot d’émotions dernièrement!
Non, non... ça aurait été bien trop intense pour mon petit cœur. L’écriture de certaines chansons remonte à trois ans. La musique m’a beaucoup aidée dans mon processus de guérison. La chanson Flowers représente bien la Claudia que je suis aujourd’hui, en pleine possession de ses moyens. Dans le refrain, je raconte que je préfère mettre les fleurs de côté, une métaphore pour dire que j’oublie la romance et que je me choisis. 

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Ton album comprend des interludes d’une trentaine de secondes, dont un qui met en vedette ta mamie Lise!
L’été dernier, je suis allée passer quelques jours avec ma mamie, qui habite à Montmagny. Alors que nous étions en train de jaser devant un casse-tête, elle me parlait de la beauté des fleurs sauvages. Ce qu’elle disait était tellement beau que j’ai enregistré notre conversation sur le dictaphone de mon cellulaire, puis je m’en suis ensuite servie comme interlude sur mon album. 

Sujet superficiel, mais incontournable: tu possèdes un super look qui fait partie intégrante de ton identité musicale.
Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, je ne trouve pas la mode superficielle. Il s’agit pour moi d’un moyen d’expression, au même titre que mes chansons. J’adore magasiner dans les friperies, créer des nouveaux looks. Je travaille depuis peu avec la styliste Laurence Morissette, qui habille notamment Hubert Lenoir, Apashe et Les Louanges. Elle est super à l’écoute et m’aide à pousser mon look un peu plus loin. 

Photo : © Éléonore Côté-Savard
Photo : © Éléonore Côté-Savard

Tu as participé à Big Brother célébrités l’hiver dernier, remportant même le prix Coup de cœur du public! Que retiens-tu de cette aventure?
Big Brother célébrités représente une bulle intemporelle dans ma vie, une pause entre la réalisation et la sortie de mon album. J’ai rencontré des gens incroyables dans cette maison-là. Complètement isolés du monde extérieur, nous avons tous connecté les uns aux autres, comme une famille. À travers cette aventure, j’ai repoussé mes limites et j’en suis ressortie humainement plus forte. 

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Le retour à la réalité a été pour le moins intense, avec le lancement de ton album!
Quand je suis sortie, j’ai appris que la Russie avait déclaré la guerre à l’Ukraine, ce qui m’a laissée complètement sous le choc. Même chose pour le décès de Karim Ouellet. Au début de la pandémie, lui et moi avions fait de la musique ensemble. Ces nouvelles m’ont aidée à relativiser les choses. Oui, je suis occupée avec la sortie de The Paradise Club, mais je fais ce que j’aime dans la vie, c’est l’essentiel!

Photo : © Éléonore Côté-Savard
Photo : © Éléonore Côté-Savard

 

Psitt!  

Son nouvel extrait, G-Girl, raconte l’histoire d’une femme qui joue à la good girl pour plaire à son flirt l’instant d’une soirée. 

The Paradise Club paraîtra le 20 mai. Le lancement officiel de l’album aura lieu le 2 juin au Studio TD, à Montréal. Tous les détails des autres dates de spectacles sur la page Instagram de Claudia Bouvette.

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