Pier-Luc Funk et Virginie Ranger-Beauregard: complices dans la vie comme à l'écran
Marie-Eve Leclerc
Le comédien Pier-Luc Funk a récemment accepté un nouveau mandat, celui de porte-parole officiel de la marque Volkswagen Canada au Québec. Il discute avec nous des valeurs associées à cette nouvelle collaboration ainsi que des projets personnels qu'il a entrepris avec sa conjointe, Virginie Ranger-Beauregard.
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Volkswagen Canada était à la recherche d’une personnalité inspirante et engagée pour représenter sa marque auprès des consommateurs québécois. L’équipe a pensé à Pier-Luc Funk, dont le nom a eu un écho favorable auprès du manufacturier de voitures. «Ils m’ont approché en me parlant du très grand virage vert qu’ils désirent faire avec leurs nouveaux modèles, dont la mobilité électrique et l’écoresponsabilité. Ils veulent incarner le changement. Cet engagement venait me chercher puisqu’il touchait à mes valeurs. En plus d’être heureux que Volkswagen ait une conscience environnementale, leur concept de pub m’a aussi charmé», révèle le comédien, qui a pu participer à la création publicitaire. «Puisque mon travail avec la marque est de faire de la publicité, celle-ci devait me plaire. Il y a une équipe créative et très le fun derrière les pubs, qui seront drôles, avec des sketchs. Tant qu’à être porte-parole d’une marque, je veux m’amuser et être fier de ce qu’on présente, comme si c’était une émission de télévision. Je n’aurais pas dit oui à n’importe quel mandat de porte-parole. Comme je suis un gars d’improvisation, je me retrouve dans leur concept.»
Celui qui est une figure marquante pour la jeune génération ne se met toutefois pas de pression pour choisir ses mandats publicitaires. Il y va avec son cœur. «La pression que je me mets n’est pas en lien avec le public qui me suit; elle est la même que je me mets dans la vie de tous les jours. Pour dire oui à ce nouveau mandat, je devais cocher des trucs sur ma liste de valeurs; c’est ce qui m’a enlevé de la pression. Je ne veux pas faire des actions pour être aimé du jeune public, je veux les réaliser en respectant mes choix. S’ils aiment ça, tant mieux.»
DES MOMENTS MARQUANTS AVEC SON PÈRE
Pour Pier-Luc Funk, les voitures évoquent deux choses: «La première: il y a l’enfant en moi qui est heureux de conduire, d’aller vite et qui aime les moteurs. Avec l’arrivée des véhicules électriques, je me suis mis à plus aimer les voitures. La deuxième, c’est le côté pratique, qui me permet d’aller du point A au point B.»
La conduite fait partie de sa vie depuis son adolescence. «J’ai eu mon permis dès que j’ai pu, à 16 ans. J’ai appris à conduire avec mon père et son gros camion manuel dans le stationnement d’un Tim Hortons. Ces moments avec lui sont marqués dans ma mémoire. Présentement, c’est ma copine qui apprend à conduire», nous confie-t-il, avant de nous dévoiler qu’il a cédé sa place côté passager à quelqu’un d’autre pour les besoins des cours. «Au début, j’étais son copilote, mais plus maintenant. C’est une bonne épreuve pour le couple d’apprendre à conduire à son ou sa partenaire. Pour nous, c’est mieux que ce soit une personne extérieure. Ça se passe bien, nous ne sommes pas en chicane, mais j’ai une petite angoisse que je vais devoir contrôler. (rires)»
UN PROJET TOUCHANT
Dès le 13 janvier, la deuxième saison de Pour toujours, plus un jour sera offerte sur la plateforme Crave. Le comédien y incarne le personnage de Chuck, dont les jours sont comptés en raison d’une maladie dégénérative. À travers les épreuves de la vie, Chuck n’a qu’un objectif: vivre chaque jour comme s’il s’agissait du dernier. La prochaine saison nous réserve des rires, mais beaucoup de pleurs, puisque le personnage principal sera confronté à son destin tragique. «Ce projet me remplit de fierté. J’adore l’équipe avec laquelle je l’ai fait. Nous avons tourné notre dernière scène dans l’ordre. J’ai rarement été pris par les émotions comme ça. Je suis fier du propos véhiculé par la série. C’est lourd, mais ça porte vers la lumière. C’est cette fine ligne qui décrit le mieux Pour toujours, plus un jour. Ce sera une saison poignante, où il n’y a pas de fleurs ni de remèdes miracles qui soigneront Chuck. On l’accompagne dans la maladie, dans la réalité qui le frappe alors qu’il tente de vivre et dans le deuil qu’il doit faire à l’égard de sa copine, de ses amis et de sa famille.»
Dans ce projet, il partage l’écran avec son amie Catherine Brunet, avec qui il évoque une complicité hors pair. «Ce qui nous unit nous a tellement servi tout au long du projet! Quand je regardais Catherine et que je devais m’imaginer une scène où j’allais perdre son personnage, j’avais devant moi une personne que j’ai réellement peur de perdre. Quand on aime ses collègues pour vrai, il y a quelque chose de plus qui vient dans notre esprit de comédien.»
Outre Pour toujours, plus un jour, on pourra voir le comédien dans la nouvelle mouture de Plan B. Or la série n’a pas encore été tournée en raison du retard imposé par les mesures sanitaires en lien avec la pandémie. «Si tout va bien, nous tournerons au mois de mars.»
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UN COUPLE TRÈS COMPLICE
Tant à l’écran que dans la vie, Pier-Luc Funk et Virginie Ranger-Beauregard forment un duo complice. On pourra les revoir dans la deuxième saison d’Entre deux draps, dès le 12 janvier. Cette série marque leur premier tournage ensemble. «Nous avions tourné tous les deux, une journée seulement, dans Pour toujours, plus un jour. Je lui lançais un ballon au visage. Avec Entre deux draps, c’était la première fois qu’on travaillait réellement ensemble, et c’est vraiment le fun. On se connaît dans la vie de tous les jours, mais j’ai appris à découvrir Virginie au boulot. On a développé une éthique de travail dans notre duo. Je trouve aussi que c’est une excellente comédienne; c’est plaisant de jouer avec elle et de pratiquer nos textes avant de nous rendre sur le plateau.»
Côté personnel, le couple a entrepris des travaux de rénovation sur la demeure qu’ils ont achetée. Ceux-ci ont débuté avant que les tourtereaux y aménagent et ont été terminés il n’y a pas si longtemps. Du moins, pour l’intérieur de la maison. «À l’intérieur, nous avons presque fini. On est en train de faire la cour. À l’heure où on se parle, avec la neige qui recouvre le sol, ça peut donner l’impression que les travaux sont finis, mais le gazon n’est pas posé.»
Tous deux ont adoré l’expérience, même si certaines journées étaient plus difficiles que d’autres. «Pendant les travaux, je me disais que c’était la chose la plus stressante que j’avais vécue de ma vie. D’un autre côté, dès que ç’a été terminé, je me suis abonné à des comptes Instagram de maisons et on achète des livres d’architecture. Nous avons envie de continuer, de refaire des choix. C’est addictif!»
Entre deux draps sera de retour les mercredis à 19 h 30, dès le 12 janvier, à Noovo, et la deuxième saison de Pour toujours, plus un jour sera offerte dès le 13 janvier sur Crave.
