Émilie Bierre se confie sur sa relation avec sa mère fictive, Julie Le Breton

Photo : Julien Faugere

Daniel Daignault

2021-02-16T20:07:56Z

C’est avec un grand bonheur et après quatre ans d’absence que la jeune fille a repris son rôle de Florence dans la quatrième saison des Beaux malaises. Une nouvelle dynamique, une nouvelle Florence aussi, puisqu’Émilie Bierre n’avait que huit ans lorsqu’elle a tourné dans les premiers épisodes, en 2013.

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Émilie, tu devais être vraiment contente de reprendre ton rôle de Florence dans Les beaux malaises?
Oui, c’était vraiment cool! Le tournage s’est fait en deux blocs. Florence était plus présente dans la seconde partie, et nous avons terminé en novembre. J’étais tellement heureuse de retrouver cette équipe-là et ce plateau! 

Ce sont de beaux liens qui se sont tissés entre les autres acteurs et toi.
Oui, c’est sûr. C’est comme une grande famille qui s’est construite au fil des années. C’était super plaisant de retrouver Martin et Julie. Je les ai vus, avec d’autres comédiens, pour une lecture des textes à la fin de l’été, ça nous a permis de nous retrouver. On a eu beaucoup de plaisir, on a beaucoup ri! C’était vraiment intéressant pour moi de retrouver Florence, qui est maintenant une ado. Elle a encore son fort caractère, mais elle s’exprime de manière un peu différente.

Elle a grandi, tout comme toi!
La première journée que je suis retournée dans la maison où on tournait lors des saisons précédentes, ça m’a fait un choc! Je n’y avais pas mis les pieds depuis quatre ans. J’ai réalisé que j’avais aussi beaucoup grandi. Dans mes souvenirs, la maison était deux fois plus haute, parce que je faisais trois têtes de moins à l’époque. Je suis une fille nostalgique, et c’était spécial de retrouver tout ça. J’ai de beaux souvenirs liés à cette maison.

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Photo : Pierre Crepo / TVA
Photo : Pierre Crepo / TVA

Au fil des épisodes, tu as joué avec Édouard Tremblay-Grenier, qui incarne désormais ton frère. Comment s’est passé le changement d’acteur?
J’avais une super belle relation avec Charles William (Ross) qui faisait le rôle de Léo avant, et j’avais déjà tourné avec Édouard Tremblay-Grenier, qui joue le «nouveau» Léo. Je l’aime vraiment beaucoup, on s’entend bien. On a tourné ensemble notamment dans le film Genèse. La chimie frère-sœur a été parfaite durant le tournage des épisodes. Je l’ai taquiné un peu parce qu’en réalité, il a deux ans de plus que moi, alors que je joue sa grande sœur! Je pense que les gens vont l’aimer; il est parfait pour le rôle de Léo. 

Les enfants ont une belle présence cette saison.
En effet, nous sommes très présents. Nous avons maintenant des parents séparés, et ça ne fait pas toujours notre affaire! Il est beaucoup question de garde partagée. Florence a toujours autant de répartie envers son père, et elle ne se gêne pas pour dire ce qu’elle pense et pour se faire entendre dans la famille.      

Au chapitre des textes, Martin est toujours aussi mordant. Les téléspectateurs vont-ils trouver qu’il va encore loin?
J’ai écouté quelques épisodes des saisons passées avant le tournage, et j’étais vraiment plus jeune quand la série était en ondes. Il y a des trucs que je ne comprenais pas nécessairement et, en écoutant les émissions, il y a des moments où je me suis dit: «Oh, mon Dieu! Je comprends pourquoi les gens riaient et aimaient la série, et pourquoi elle s’appelle Les beaux malaises.» J’ai eu du plaisir à les écouter! Ce que je trouve fascinant, dans l’écriture de Martin, c’est qu’il est toujours sur la ligne, il est capable de ne pas trop la dépasser. Les gens vont retrouver le même ton que les saisons précédentes, sans oublier le petit côté touchant. 

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Yan Turcotte
Yan Turcotte



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Parle-moi un peu de ta relation avec Julie Le Breton. Vous avez toujours eu une belle complicité?
Oui, Julie est en quelque sorte devenue ma première maman de plateau. J’ai fait beaucoup de tournages dans des séries ou des films où il y avait des relations mère-fille, mais celle avec Julie m’a spécialement marquée. La retrouver quelques années plus tard et pouvoir parler avec elle a renforcé ce lien entre nous. Julie est une inspiration pour moi, elle est tellement agréable sur un plateau. Elle fait rire tout le monde, elle dégage une belle énergie. 

Que fais-tu à part Les beaux malaises? Poursuis-tu tes études?
Oui, je suis maintenant en cinquième secondaire. Mon école s’adapte vraiment bien à ma situation, les professeurs sont très compréhensifs. Je fais le rattrapage à mon rythme. Je ne ressens pas de pression et ça va bien.

Qu’envisages-tu pour la suite?
Je veux vraiment étudier en cinéma, autant pour la réalisation que pour l’écriture. J’aimerais aussi étudier en littérature à l’université. Je ne sais pas encore comment tout ça va se placer, mais c’est important pour moi de poursuivre mes études. 

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Émilie, as-tu d’autres tournages en vue pour les prochains mois?
Il va y avoir la sortie du film Le guide de la famille parfaite (réalisé par Ricardo Trogi et écrit par Louis Morissette) qui a été reportée à l’été prochain. Pour le reste, je ne peux pas trop en parler! (rires)

Émilie est ambassadrice des Beaux 4 h pour la Fondation Martin-Matte. Pour cette 6e édition, la Fondation compte sur l’appui de plusieurs ambassadeurs, dont Ghislain Taschereau, Marianne Fortier, Daniel Grenier, Patrice Robitaille et Jean-François Baril, qui doivent choisir une activité sportive extérieure à pratiquer durant le mois de février.

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