Dan Daraîche de La Voix ne veut pas décevoir son père, Paul

Patrick Delisle-Crevier

2024-02-04T11:00:00Z

Dan Daraîche ne s’en cache pas: la barre est haute quand on porte un nom de famille comme le sien. Et elle l’est encore plus lorsque le père de cette famille n’est nul autre que Paul Daraîche, la légende de la musique country! Après avoir passé des années à se cacher derrière une batterie lors des tournées avec sa célèbre famille, Dan souhaite maintenant se faire un nom et voler de ses propres ailes. Pour l’homme de 31 ans, la première étape de cette quête est La Voix. 

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Dan, pourquoi participes-tu à La Voix cette année?
Pour plusieurs raisons. D’abord parce que mon père me dit depuis plusieurs années que je devrais tenter ma chance à La Voix. Mon parrain, Antonio Daraîche, qui est décédé dernièrement, voulait vraiment que je fasse La Voix. Il m’encourageait à le faire. Alors, j’ai envie de lui faire honneur.     

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Parle-moi de ton parcours avant La Voix...
Je suis monté sur une scène pour la première fois quand j’avais 6 ans et je suis en tournée avec La famille Daraîche depuis que j’ai 16 ans. Au début, j’étais le batteur de la famille et, peu à peu, j’ai commencé à chanter. La scène, ça fait donc partie de moi. En 2016, alors que j’étais en tournée avec mon père, j’ai chanté en duo avec lui. Sur son album Laisse-moi te dire, il faisait Le blues de l’artiste en duo avec Éric Lapointe et il m’a demandé de remplacer la voix d’Éric sur scène. La barre était haute et j’avais bien peu d’expérience, sauf celle de chanter de temps en temps avec mon groupe. J’ai aussi enregistré un duo avec mon père sur son album Ma maison favorite, la pièce Mon gars, parue en 2018. Je suis aussi de l’album et de la tournée hommage à ma tante Julie Daraîche, qui a pour titre Dynastie country

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Dis-moi, porter le nom de famille Daraîche, est-ce un avantage ou c’est parfois lourd à porter?
Ça peut être lourd, tout simplement parce que je ne veux pas décevoir. Je sais que les gens ont des attentes, et ça vient avec mon nom de famille. C’est certain que ça peut être pesant sur les épaules, surtout quand ton père s’appelle Paul Daraîche. Tu as intérêt à être à la hauteur, car les attentes du public sont grandes. Sinon, je ne vois pas d’autres inconvénients. 

Ton père était avec toi lors de ton audition à l’aveugle. Êtes-vous proches tous les deux?
Oui, nous sommes de grands complices et on a toujours été ensemble. C’est un homme de famille qui a toujours su garder la sienne près de lui, et j’espère faire la même chose avec la mienne. Quand j’avais 16 ans, il a fait de moi son batteur pour ses spectacles solos et pour ceux de la famille. J’habitais avec lui dans une maison intergénérationnelle jusqu’à la naissance de mon fils. Maintenant, je demeure un peu plus loin, mais il se passe rarement une journée sans que je passe le voir. 

Tu joues de la batterie depuis que tu as six ans. Pourquoi avoir choisi cet instrument?
C’est vraiment drôle, parce que dès que mon père m’a mis derrière une batterie, j’ai su en jouer. Je me souviens que je frappais sur la vaisselle avec mes ustensiles en guise de batterie. Un jour, il s’est tanné: il m’a acheté une batterie et des baguettes. Depuis, je n’ai jamais cessé de jouer. 

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Tu as produit un effet monstre lors de ton audition à l’aveugle. Que retiens-tu de ce moment?
J’étais content de voir les quatre coachs se retourner, mais il était clair pour moi que j’allais choisir Mario Pelchat, tout simplement parce que ça fait longtemps que nous travaillons ensemble lui et moi. On a déjà fait des spectacles ensemble. Donc, avec lui, j’étais dans mes pantoufles.

Justement, ça n’aurait pas été un défi positif pour toi de sortir de tes pantoufles...
Je dois admettre qu’il y a eu un moment où j’étais tiraillé entre Mario et France D’Amour. L’idée m’a effleuré pendant un moment de choisir France, mais avec Mario, je ne partais pas de zéro; nous avions une longueur d’avance. J’aime travailler avec lui, c’est un coach exceptionnel et il me donne de bons conseils. Il est très pédagogue. Je ne regrette pas mon choix. 

Tu es nouvellement papa depuis un an. Comment vis-tu cette expérience?
J’adore être papa. Mon fils, Billy, est notre premier enfant, et c’est extraordinaire d’être papa. C’est tellement différent de ce à quoi je m’attendais. Je pense qu’on n’est jamais vraiment prêt à vivre une telle expérience. J’adore mon fils, c’est un bébé fantastique et, déjà, il adore la musique. Il veut constamment que je joue d’un instrument. Je vais donc à mon tour lui transmettre l’amour de la musique et des instruments. 

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Dis-moi, qu’est-ce que tu aimerais montrer de toi dans les prochaines étapes à La Voix?
Que je ne fais pas uniquement du country, que je peux faire plein d’autres styles. Pour moi, tous les styles musicaux sont intéressants. Je veux ouvrir mes horizons. Pour mon audition à l’aveugle, j’ai choisi une chanson de mon père, car c’est une pièce que je chante depuis longtemps et que j’avais envie de lui faire un clin d’œil.      

La Voix, dimanche 19 h, à TVA.

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