Phillip Danault et sa conjointe font de rares confidences sur leur vie de famille

Marï Photographe

Nathalie Slight

2021-08-10T18:38:31Z

Pandémie, finale de la Coupe Stanley, nouveau défi chez les Kings de Los Angeles, Phillip Danault a de quoi être fier lorsqu’il jette un coup d’œil dans le rétroviseur. Mais ce dont l’ex-joueur des Canadiens est le plus fier, c’est de sa vie de famille auprès de Marie-Pierre et de leur fils, Phillip-Édouard. Rencontre avec un couple qui forme une équipe solide.

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Phillip et Marie-Pierre, maintenant que la saison de hockey est terminée, comment occupez-vous votre temps?
Phillip: Comme je suis souvent absent durant la saison, je profite de l’été pour passer le plus de temps possible avec ma femme et mon fils, Phillip-Édouard. Depuis 2017, nous avons une maison en bordure d’un lac à Québec, alors on fait du bateau presque tous les jours, on va au restaurant, on regarde des séries en rafale. Bref, on relaxe.
Marie-Pierre: Habituellement, lorsque la saison de hockey se termine, on se planifie un petit voyage, question de «tirer la plogue». Mais avec le confinement de la dernière année, tout ce dont on a envie, c’est de voir notre famille et nos amis.
P.: Honnêtement, les derniers mois ont été tellement intenses avec les séries et la finale de la Coupe Stanley qu’on avait juste le goût de prendre ça au jour le jour, de ne pas avoir de plan. J’ai pris deux semaines complètement off, puis j’ai recommencé tranquillement à m’entraîner en vue de la prochaine saison.

Phillip, avant de signer ton contrat avec les Kings de Los Angeles, étais-tu inquiet de ton sort? En couple, étiez-vous capables de faire vos journées ou vous ne pensiez qu’à ça?
P.: Je n’allais pas voir les rumeurs de contrat sur Internet ou les articles qui m’envoyaient supposément jouer avec telle ou telle équipe. C’est sûr que ça a un peu occupé un coin de notre esprit, mais nous sommes capables de décrocher, de profiter de l’été avant de joindre ma nouvelle équipe.
M.-P.: Vous remarquez que Phillip utilise le «nous» lorsqu’il parle de hockey, parce que même si je ne chausse pas les patins, nous formons une équipe. Je m’occupe de lui simplifier le plus possible la vie à la maison pour qu’il puisse performer sur la glace.
P.: Certains joueurs préfèrent ne pas parler hockey quand ils sont à la maison, mais Marie et moi, nous ne faisons pas de coupure entre notre vie professionnelle et notre vie personnelle.
M.-P.: Le hockey, c’est notre vie, alors impossible de ne pas en parler ensemble. Cela dit, avec la crise de la covid-19, la dernière année fut plutôt intense, puisque nous étions dans une bulle hockey. Notre quotidien ne tournait qu’autour de ça!
P.: Une chance que notre fils est là pour nous faire penser à autre chose. (Le petit Phillip-Édouard s’immisce dans la conversation. Il demande une collation à ses parents et veut regarder son film préféré.)

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À deux ans, votre fils s’exprime super bien!
M.-P.: Merci! C’est drôle, parce que lors de son rendez-vous chez le médecin à 18 mois, il ne parlait presque pas, et ça inquiétait un peu l’infirmière. Finalement, quand il a commencé à parler, il n’a plus arrêté!
P.: Notre fils commente tout ce qu’il voit et parle sans arrêt. Son petit côté volubile, il tient visiblement ça de sa mère. (rires)
M.-P.: Par contre, sur le plan de l’énergie, il est davantage comme Phillip. Il bouge tout le temps, veut grimper partout, il est très athlétique. Il a aussi hérité de son côté gentil, bon vivant. Philippe-Édouard est naturellement de bonne humeur. 

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Récemment, Phillip, tu as publié une photo de toi en train d’enfiler des patins à Phillip-Édouard sur Instagram. A-t-il commencé à patiner?
P.: Pas encore, parce que j’ai été très occupé les dernières semaines, mais c’est assurément dans les plans. J’ai chaussé des patins pour la première fois vers trois ans, et j’espère faire vivre la même chose à mon fils l’automne prochain.
M.-P.: J’ai hâte de voir mon fils pour la première fois sur la glace. Depuis qu’il est tout petit, il m’accompagne au Centre Bell, mais depuis cette année, il s’intéresse vraiment à ce qui se passe sur la patinoire. Le 24 juin dernier, lorsque les Canadiens de Montréal ont éliminé les Golden Knights en prolongation, Phillip-Édouard — qui s’était endormi pendant la troisième période — s’est réveillé lors du but gagnant. Il disait: «Bravo papa! Bravo papa!» C’était vraiment cute de voir ça!
P.: Parce qu’il grandit dans un univers de hockey, dans sa tête de petit gars de deux ans, tous les papas jouent au hockey!

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Et si Phillip-Édouard vous demande de jouer au hockey, allez-vous être partant?
M.-P.: Je pense qu’on n’y échappera pas! Il me le demande déjà, il veut faire comme papa!
P.: Peu importe ce qu’il veut essayer comme sport ou comme activité, je veux l’encourager. Et si c’est le hockey, je vais pouvoir l’aiguiller, lui donner des conseils, pour qu’il puisse être fier de lui.

Maintenant, la grande question: est-ce que vous commandez souvent de la pizza à la maison?
(Les deux amoureux éclatent de rire.)
P.: Tu fais sûrement référence à la conférence de presse des Canadiens de Montréal où je suis arrivé avec une pointe de pizza pour Cole Caufield! Ça a fait le tour du Web! Durant les séries, j’ai reçu des offres pour être porte-parole, mais j’ai décliné les invitations.
M.-P.: Le plus drôle, c’est qu’on ne mange pas souvent de la pizza à la maison. On en a toujours une de congelée dans le frigo, juste au cas, mais Phillip fait attention à son alimentation... surtout durant la saison. 

CAPTURE D'ÉCRAN / TVA SPORTS /
CAPTURE D'ÉCRAN / TVA SPORTS /

Vous avez récemment célébré votre troisième anniversaire de mariage. Pour l’occasion, vous avez publié de jolis messages sur les réseaux sociaux.
P.: J’ai l’impression que quelques semaines seulement ont passé depuis notre mariage... et ça fait déjà trois ans! Je ne vois pas le temps passer avec Marie-Pierre... sauf quand je regarde notre petit bonhomme qui grandit tellement vite!
M.-P.: Même chose pour moi. Je ne vois pas le temps passer, mais en même temps, je trouve qu’on vieillit bien, qu’on prend une belle maturité en tant que couple, en tant que famille. 

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Que veux-tu dire?
M.-P.: Lorsqu’on a commencé à se fréquenter officiellement, Phillip était âgé de 22 ans! Il avait tellement bon cœur qu’il en était presque naïf. Moi, c’est plutôt le contraire, ça me prend du temps avant de faire confiance à quelqu’un.
P.: Avec les années, nos traits de caractère ont déteint l’un sur l’autre et je suis convaincu que ça nous rend de meilleures personnes.

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En terminant, désirez-vous agrandir la famille?
(Les deux répondent par l’affirmative, en même temps.)
P.: On en parle depuis un petit bout de temps déjà.
M.-P.: C’est sûr que oui, mais on attendait que Philipp-Édouard soit un peu plus âgé et que Phillip signe son prochain contrat.
P.: C’est certain qu’on va se laisser quelques mois pour s’installer dans notre nouvelle vie, puis on mettra éventuellement le projet bébé de l’avant!

Nouveau départ!
Le 28 juillet, on apprenait que Phillip Danault enfilerait dorénavant le chandail des Kings de Los Angeles avec en poche un contrat de 33 millions de dollars sur six ans. «C’est l’équipe qui a démontré le plus d’intérêt pour moi, a-t-il expliqué ce jour-là en visioconférence. Sur le plan du temps d’utilisation, ça risque d’être différent. À Montréal, j’étais surtout utilisé pour les mises en jeu en territoire défensif.» Le joueur de centre se réjouit ainsi de grossir les rangs d’une formation qui lui confiera un rôle plus offensif. «J’étais dû pour une nouvelle étape dans ma carrière», a-t-il avoué. Son nouveau directeur général, Rob Blake, a aussi renchéri quant à ce nouveau mandat: «On cherchait quelqu’un capable de générer des points tout en contrant les meilleurs éléments adverses.» Avant de devenir agent libre, le hockeyeur avait récemment mis en vente sa maison sur la Rive-Sud.

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