François Bellefeuille donne des détails sur le Gala Les Olivier

Radio-Canada

Marie-Hélène Goulet

2022-03-19T14:00:00Z

Quand François Bellefeuille a accepté de prendre la barre du Gala Les Olivier pour la deuxième année de suite, il imaginait que la tempête pandémique serait derrière lui. Malgré quelques rafales imprévues, il compte mener son navire à bon port.

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François, dans quel état d’esprit vous apprêtez-vous à animer de nouveau le Gala Les Olivier?
Je suis passé par toute la gamme des émotions! En janvier, j’étais assez déprimé, parce que je craignais un gala pandémique à l’image de celui de 2021. Même si tout s’est bien passé l’an dernier, ce n’est pas super joyeux d’animer une soirée devant des nommés distanciés les uns des autres, sans public et sans possibilité de roder mes numéros sur scène. J’ai retrouvé mon excitation lorsqu’on nous a redonné la permission de présenter des spectacles... puis la situation en Ukraine m’est rentrée dedans! C’est difficile de se concentrer uniquement sur l’humour et le positif avec ce qui se passe dans le monde, mais nous allons travailler fort pour que les gens aient droit à une belle soirée. Nous en avons tous besoin!      

À quoi ressemblera la logistique du gala?
Le parterre des nommés et de leurs accompagnateurs ressemblera à celui de l’an dernier, mais nous accueillerons aussi 200 spectateurs masqués dans le studio 42 de Radio-Canada. 

En 2021, vous avez adapté les catégories de remise de prix à la réalité pandémique. Est-ce toujours le cas?
Oui. Aucune des catégories liées à la scène — dont Spectacle de l’année, Meilleur vendeur et Auteur de l’année — ne sera représentée, sauf Numéro d’humour de l’année, car il y a quand même eu des galas. Nous avons fait ce choix parce que les membres du jury n’ont pas pu voir tous les spectacles à cause des restrictions sanitaires. C’est dommage, mais c’est une manière d’être équitable envers tout le monde.      

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Qu’en est-il de la catégorie Artiste covid de l’année, créée l’an dernier et dont le gagnant était choisi par le public?
Elle ne revient pas. Toutefois, le public a son mot à dire pour la catégorie Capsule ou sketch Web humoristique. Avant que je sois capitaine du gala, les gens pouvaient voter pour l’Olivier de l’année, mais l’idée déplaisait à plusieurs personnes. Elles trouvaient bizarre de devoir faire campagne, voire acheter de la publicité afin que les gens votent pour elles. Tant que j’animerai le gala, je vais pousser fort pour qu’un jury choisisse le lauréat de l’Olivier de l’année. 

Qu’aimez-vous le plus de ce mandat d’animateur?
J’aime le côté grisant de l’animation en direct. Être dans le moment présent et bien faire les choses quand ça compte vraiment sont les raisons pour lesquelles faire de la scène me stimule tant. L’humour est ma plus grande passion, et j’ai aussi accepté ce mandat important afin de contribuer à ma façon à la santé du milieu et à sa cohésion.      

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Après deux ans de pandémie, quel bilan de santé faites-vous du milieu de l’humour?
Les humoristes sont vraiment contents que les spectacles puissent reprendre. Il est encore trop tôt pour savoir si le milieu a perdu des plumes, mais je pense que non. Le public a été d’un extraordinaire soutien et il a été au rendez-vous malgré le masque et les restrictions. La bonne humeur règne dans les salles, et nous sommes choyés. J’ai l’impression que nous allons pouvoir reprendre là où nous avons laissé. Il est temps. Les humoristes bien établis avaient un certain coussin, mais je côtoie aussi des artistes émergents dont 95 % des revenus reposent sur leur travail scénique. 

En plus d’animer le gala, vous êtes nommé dans la catégorie Podcast humoristique avec script de l’année, pour le balado 3.7 planètes. Qu’est-ce que ça représente pour vous?
J’ai adoré faire ce balado et je suis content qu’il soit en nomination, parce que j’avais avec moi une équipe extraordinaire, dont faisait partie la réalisatrice Marie-Michèle Giguère. J’étais aussi nommé l’an dernier, mais c’est Charles Beauchesne qui a remporté le trophée pour Les pires moments de l’histoire. Son balado est extraordinaire et j’en suis un grand fan. Bref, la concurrence est très forte! J’ai tellement de choses à gérer le soir du gala que je n’aurai pas le temps de composer avec une déception; donc, je ne m’attends pas à gagner. Le plus important pour moi, en tant que capitaine du bateau, est de traverser l’océan! 

Le Gala les Olivier sera diffusé le dimanche 20 mars 20 h, à Radio-Canada.

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