Éric Paulhus nous donne des détails sur son personnage de Carlo dans District 31

Photo : Valerie Blum / Echos Ve

Marie-Eve Leclerc

2021-11-20T15:18:52Z

Le comédien Éric Paulhus, qu’on peut voir actuellement sous les traits de Carlo Rivest dans District 31, nous parle de son expérience de tournage dans la quotidienne et de sa compagnie de théâtre.

• À lire aussi: Revivez la carrière de Michel Charette d'hier à aujourd'hui

• À lire aussi: On sait déjà quand Michel Charette sera de retour dans District 31

Publicité

Éric Paulhus exerce le métier de comédien depuis 20 ans. Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2001, il s’est fait connaître dans quelques rôles à la télévision, au cinéma et au théâtre. L’un des plus marquants qu’il ait tenus jusqu’à maintenant est celui de Kevin, dans la série Lâcher prise.

Or, depuis le début du mois de novembre, il a fait quelques apparitions dans le succès populaire de Radio-Canada, District 31. Il y joue Carlo Rivest, un personnage ayant des liens avec le crime organisé. «Ce qui m’attirait dans ce projet, c’est le casting différent. On est complètement ailleurs que dans Lâcher prise, par exemple. J’adore ça! Jouer les méchants fait appel au petit gars en moi, comme lorsqu’on jouait aux cow-boys dans notre enfance. Ça me permet de sortir mon côté plus gamin, mais en étant sérieux», nous dévoile-t-il, avant de mentionner qu’il ne sait pas encore quelle importance prendra son personnage dans l’intrigue.

• À lire aussi: Changement de partenaire pour Patrick dans District 31

«Les tournages ont commencé il n’y a pas si longtemps pour moi. Mais, avec District 31, il ne faut jamais s’attacher trop longtemps. Je trouve ça super d’embarquer dans une aventure comme celle-là. C’est fou de voir à quel point tout le monde suit cette série!» Même si les tournages de la quotidienne sont reconnus pour être très intenses, pour le comédien c’est une partie de plaisir. «Ça se passe vite. Néanmoins, comme je savais que ça se passerait comme ça, je m’étais préparé. J’y suis allé un peu comme un sportif du métier qui doit performer rapidement et efficacement. Ç’a bien été!» 

Publicité

LES DÉFIS D’UNE COMPAGNIE DE THÉÂTRE

Lorsque nous l’avons croisé à la première de la pièce Les sorcières de Salem, au Théâtre DenisePelletier, Éric Paulhus était emballé de pouvoir enfin revivre l’expérience du spectateur. «J’ai eu la chance d’aller voir quelques pièces de théâtre récemment. Lors de la première représentation que j’ai vue, chez Duceppe, j’étais dans un état d’euphorie. J’étais surexcité! On aurait dit que je venais de voir la meilleure pièce de théâtre de ma vie, car j’étais content de reconnecter avec ce médium.»

Très attaché à cet art, il codirige une compagnie théâtrale depuis 20 ans, celle du Théâtre de la Banquette. Celui qui dirigera bientôt un premier laboratoire de création explique les défis qui entourent ce métier de l’ombre. «Ça demande beaucoup de travail et de bénévolat. En même temps, j’apprends énormément. On fait les projets parce qu’on le veut bien. On les crée. On n’attend pas d’être engagés. Il y a quelque chose de très stimulant là-dedans. Ça fait 20 ans que la compagnie existe et 23 ans que nous sommes les 10 mêmes acteurs, dont Sophie Cadieux, qui travaillent ensemble (faisant référence au fait qu’ils ont aussi étudié ensemble au conservatoire d’art dramatique). On se considère comme chanceux d’avoir cette petite famille dans un milieu de travailleurs autonomes. On appartient à un clan. C’est une compensation pour toutes les heures qu’on passe à aller chercher des subventions, des sous, etc.» 

Toujours sur le plan professionnel, le comédien participe actuellement au tournage de la nouvelle série Les bracelets rouges, dans laquelle il incarne un père de famille dont l’enfant est atteint d’une maladie grave. 

La populaire série District 31 est diffusée du lundi au jeudi à 19h, à Radio-Canada.



 

Publicité

Sur le même sujet