Lili Francke-Robitaille révèle des détails sur son personnage de Chloé dans District 31

Pascale Méthot

Sabin Desmeules

2022-01-14T18:27:17Z

Elle nous a été révélée dans 30 vies, puis il y a eu Mémoires vives et District 31. Qui est Lili Francke-Robitaille, cette jeune comédienne de 18 ans qui joue depuis l’âge de 7 ans et qui tente de faire son propre nom sans qu’on évoque ceux de ses parents?

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Elle est Chloé dans District 31, cette adolescente qui a été forcée à se prostituer. La prostitution juvénile est un sujet qui dérange et interpelle; le rôle est costaud. Comment la comédienne Lili Francke-Robitaille s’y est-elle préparée? «Je me suis renseignée sur le sujet. Je pense que c’est important de bien connaître le vécu d’un personnage. Ça m’a aidée à plonger là-dedans. Et sur le plan des émotions, il a fallu que j’aille chercher un peu dans mon bagage personnel.»

Chloé n’est pas le seul rôle difficile qu’a défendu la jeune femme de 18 ans. Alors qu’elle était adolescente, elle a pris les traits de Simone Landry dans Mémoires vives, une victime de l’infâme Jérémie Gendron (Pier-Luc Funk). «Ce sont des personnages complexes, avec beaucoup de nuances, qui m’ont permis d’explorer toutes les possibilités de jeu et de comprendre un peu mieux ce métier. Je suis chanceuse d’avoir eu des personnages aussi complexes et complets. J’ai pu aller chercher des émotions que je ne vis pas tous les jours.»

ELLE A SUPPLIÉ SES PARENTS

Elle a fait ses débuts dans Providence, mais c’est 30 vies qui l’a révélée. Elle y jouait avec son papa, André Robitaille. A-t-elle trouvé cela intimidant? «Oui, c’était intimidant pour moi. Comme ça l’était de jouer avec des acteurs que j’admire. Être avec des personnes que je connais bien et qui me connaissent bien, c’était un peu déstabilisant, malgré tout le plaisir qu’on a eu. Cela dit, c’était agréable comme expérience, et je le referais.» 

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C’est elle qui, à sept ans, a supplié ses parents, Martine Francke et André Robitaille, de la laisser jouer. Ils étaient hésitants. «J’étais très jeune, alors ç’a dû être difficile pour mes parents de savoir si je voulais jouer parce que j’aimais vraiment ça ou parce que j’avais grandi là-dedans — je les ai toujours suivis sur les plateaux de tournage et au théâtre. Ils voulaient s’assurer que j’étais entre bonnes mains et que j’allais grandir dans ce métier de la meilleure manière possible. C’était de la bienveillance. Et ils ont compris, après un bout, que je voulais vraiment faire ça! Ils m’épaulent et m’encouragent là-dedans.» 

Malgré tout l’amour que Lili a pour ses parents et même si elle habite encore avec eux, posant ses pénates tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, elle a toujours voulu se détacher du titre de «fille de...». «Le fait de toujours être associée à quelqu’un d’autre sans pouvoir être reconnue pour mes propres talents est difficile. J’essaie de m’émanciper de ça. Mes parents l’ont compris très tôt. Et même si je leur demande souvent conseil, je suis très indépendante et j’aime mon autonomie, faire mon propre chemin.»

AUX ÉTUDES

La jeune femme étudie actuellement en théâtre au Collège Jean-de-Brébeuf. «Je passe des auditions; on verra où ça me mène. Mais j’aime aller à l’école; je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre. Faire des auditions pour les écoles de théâtre, c’est une chose à laquelle je pense beaucoup. Et c’est important que j’apprenne à me connaître encore dans les années à venir, alors je veux faire des stages, des ateliers, exploiter toute la curiosité que j’ai.»

PLUSIEURS TALENTS ET PASSIONS

Contrairement à bien des jeunes de son âge, Lili n’est pas très active sur les réseaux sociaux. «Mes parents font un travail public, mais ils nous ont toujours enseigné à garder notre vie intime privée, à ne pas l’étaler sur les réseaux sociaux. Et je valorise davantage les vraies rencontres plutôt que les contacts virtuels.» Elle a de multiples talents, dont la couture: elle fait ses propres vêtements. «Ma grand-maman était couturière. Elle m’a un peu appris à coudre.

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