Florence K aborde une partie de son intimité dans son nouveau livre

Krystel V. Morin

Michèle Lemieux

2021-09-25T18:15:32Z

Dans son plus récent livre intitulé Nueva vida, Florence K nous entraîne au cœur de son intimité, alors qu’elle aborde des questions aussi sensibles que la santé mentale, la dépendance amoureuse, les abus sexuels et les difficultés financières. Des plongées dans les abîmes les plus profonds aux remontées vers la lumière, son récit nous interpelle et suscite beaucoup d’espoir...

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Florence, qu’est-ce qui t’a motivée à partager, encore une fois, une partie de ton histoire?
Je l’ai fait dans la perspective de démystifier encore plus la santé mentale. Parfois, au fil du temps, les diagnostics peuvent changer, les symptômes aussi. Je voulais aussi plaider pour un accès à des soins à long terme. Trois rendez-vous, un diagnostic et des antidépresseurs ne peuvent pas tout régler! Je pense sincèrement qu’il faut repenser les soins de santé mentale. En sortant de ma dépression, je pensais que tout était terminé, que j’étais guérie à vie, mais les symptômes persistaient. Je voulais qu’on voie que ça m’a pris du temps avant de découvrir ce que j’avais.

Ton premier livre a-t-il aidé les gens?
Oui, et j’en parle dans mon nouveau livre. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de détresse. J’ai eu accès à tous ces messages, à toutes ces confidences. Ça m’a bouleversée! C’est à partir de ce moment que j’ai décidé d’avancer dans ce domaine et d’en faire mon cheval de bataille.

L’exercice d’écriture de ce second livre a-t-il été thérapeutique?
Moins que pour le premier, car j’ai vécu entre-temps un grand processus de thérapie et j’ai aussi entrepris des études dans le domaine. Ç’a été une expérience différente, dans une perspective de compréhension et de profondeur. J’ai beaucoup aimé écrire ce livre. Ça n’a pas été douloureux!

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Les lecteurs découvriront ta magnifique histoire d’amour...
Oui, ça montre la valeur du temps. On ne sait jamais où les rencontres peuvent nous mener. Le mot persévérance est important pour moi. Il nous permet de croire que le temps fait son œuvre... 

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Tu reviens sur une période malheureuse alors que, dans la foulée du mouvement #MeToo, tu avais révélé avoir été victime d’abus.
Je pense que c’est important de partager une expérience pour faire avancer les choses. Je voulais démontrer l’impact que cela avait eu sur la suite de ma vie, parfois même de façon inconsciente. Souvent, les victimes ignoraient être des victimes... #MeToo nous a permis de comprendre, a posteriori, qu’il y avait eu abus, que notre intégrité avait été violée. Pour moi, c’est important de dénoncer les abus.

Il faut préciser que ton livre est particulièrement lumineux et que plusieurs s’y retrouveront.
C’était l’objectif. Je voulais que ce livre suscite de l’espoir. La maladie mentale n’est pas une condamnation. Ça peut être long, mais on peut toujours rebondir...

Nueva vida est publié chez Libre Expression et sort en librairie le 27 octobre. Florence anime C’est formidable!, les dimanches à 16 h sur CBC Music.
Avec son mari, Ben Riley, et ses musiciens, elle a monté un band de mariage de musique latine. On réserve le band sur son site: florencek.com.



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