Britney Spears veut se débarrasser de son père
Thomas Seban
En guerre depuis des mois avec Jamie Spears, la chanteuse a demandé à la justice de le remplacer définitivement dans la gestion de sa tutelle. Sera-t-elle entendue?
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À la suite de la diffusion de Framing Britney Spears et des messages de soutien qu’elle a reçus depuis, la star est plus déterminée que jamais à se défaire de l’emprise toxique de son père. Encouragée par les partisans de #FreeBritney, la chanteuse de 39 ans a déposé des documents auprès de la justice pour réclamer le remplacement de son père, Jamie, par Jodi Montgomery, pour exercer la tutelle de façon permanente. Jodi Montgomery connaît bien le dossier, puisqu’elle a déjà remplacé Jamie Spears lorsque celui-ci a eu des ennuis de santé en 2019. Si ce remplacement venait à être officialisé, ça ne changerait pas grand-chose dans l’immédiat au statut de la star, qui ne recouvrerait pas encore toute sa liberté. Jodi Montgomery pourra restreindre les visites de Britney, sauf celles avec son avocat. Elle pourra aussi choisir les traitements médicaux de sa cliente.
Une relation tendue
Britney s’est également gardé une porte de sortie, en précisant dans sa requête qu’elle se réservait «le droit de demander à mettre fin à cette tutelle». En attendant, elle espère voir Jamie, qui la tient sous tutelle depuis 2008, ne plus mettre le nez dans ses affaires. En novembre, son avocat avait déjà fait savoir qu’elle ne «remontera pas sur scène tant qu’il sera responsable de sa carrière». De son côté, Jamie refuse obstinément de démissionner. La nomination de Jodi Montgomery permettrait d’apaiser cette situation tendue. «Britney a confiance en Jodi; elle est super, a confié un informateur dans le Daily Mail. Les choses pourraient radicalement changer en mieux.» Britney devra patienter jusqu’au 27 avril, la date de la prochaine audience, pour être fixée sur son sort.
Sa réaction au documentaire
Brit a admis sur Instagram qu’elle ne l’a pas regardé en entier, mais ce qu’elle en a vu l’a fait pleurer pendant deux semaines, à cause de l’embarras qu’a provoqué toute cette attention sur elle. «Ma vie a toujours fait l’objet de spéculations, car ma carrière m’exposait aux gens. Les médias m’ont insultée, épiée et jugée. Et je le suis encore aujourd’hui. Ça prend beaucoup de force pour faire confiance à l’Univers.» Certains ont cru que c’est sa responsable des réseaux sociaux qui lui a dicté le commentaire, mais il n’en est rien. Personne n’a incité Britney à rompre le silence.
