Éric Lapointe n'aura pas de casier judiciaire

Photo portrait de Michael Nguyen

Michael Nguyen

2020-10-27T19:56:33Z

Éric Lapointe a obtenu l'absolution pour avoir violenté une femme l'année passée, à la suite de son party d'anniversaire alors qu'il était intoxiqué.

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«La suggestion des parties apparaît raisonnable, (l'absolution) est dans l'intérêt véritable du défendeur et non contraire à l'intérêt public», a commenté le juge de la cour municipale de Montréal, Steeve Larivière. 

Vu la sentence, la Couronne municipale a retiré l'accusation de bris de condition à laquelle il faisait face. 

Intoxiqué

Lapointe revenait de sa fête d’anniversaire, accompagné d’une amie. La plaignante, que l’on ne peut identifier sur ordre de la cour, a alors eu des « échanges tendus » avec le chanteur, selon le résumé des faits.

« M. Lapointe s’approche de la plaignante, pose sa main sur le cou de cette dernière tout en l’adossant contre le garde-manger », avait indiqué Me Turcot, ajoutant que son client était intoxiqué.

Mais si cette description semble anodine, il s’agit bien d’une agression, pour laquelle l’auteur-compositeur-interprète a plaidé coupable. Et l’idée qu’il s’en sorte sans casier ne plaît pas à la présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Chantal Arseneault.

« C’est très questionnable, affirme-t-elle. Ça envoie le mauvais message aux femmes qui veulent dénoncer. Ça leur dit que mêmes coupables, les accusés peuvent s’en sortir sans casier. »       

  • Écoutez le chronique judiciaire de Nicole Gibeault à QUB radio   
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Pas de thérapie

Mme Arseneault souligne que même si Lapointe reconnaît qu’il était intoxiqué, la poursuite n’a pas demandé que le chanteur suive une thérapie pour combattre l’alcool ou la violence dans le cadre de la probation d’un an suggérée au juge. 

Au plus, les avocats ont souligné qu’il pourrait « revoir une psychosociologue, au besoin ».

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