À quelques jours d’accoucher, Florence K donne de ses nouvelles

Collection personnelle

Michèle Lemieux

2021-02-01T14:49:02Z

Quatorze ans après la naissance de sa belle Alice, Florence K s’apprête à devenir mère pour une deuxième fois. Même si elle a déjà une bonne expérience de la maternité, elle se prépare à accueillir sa fille comme si c’était la première fois. À quelques semaines de son accouchement, la chanteuse s’est confiée sur ce bonheur attendu par toute la famille.

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Florence, en cette fin de grossesse, poursuivez-vous encore vos projets?

J’ai préenregistré toutes mes émissions de radio jusqu’au mois d’avril pour avoir plus de temps à l’arrivée du bébé. Ça m’a tenue bien occupée. J’ai aussi fait la série Vivre en funambule, pour Savoir média. J’ai eu un gros automne, mais actuellement, je prends les choses de manière plus relaxe. Je n’ai pas le choix: je suis à la veille de mon accouchement. Ça me fait du bien de faire une pause. 

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Vous semblez radieuse... Est-ce la crème glacée qui vous va bien?
C’est vrai qu’elle me va bien! (rires) Elle me fait beaucoup de bien, tout comme les tangerines. Je mange des agrumes en masse: c’est une folie, une obsession. Je prends soin de moi, j’essaie d’aller marcher tous les jours. Je ne fais pas de longues marches, mais c’est important de poursuivre cette activité.

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Vous vivez donc une grossesse active et en santé?
Oui, mis à part le fait que j’ai fait un peu d’asthme et d’anémie. Ça a entraîné de la fatigue, mais ça s’est résorbé. Je suis dans une phase où je suis le rythme de mon corps. C’est le bedon qui mène, et j’accepte qu’il en soit ainsi. Il ne faut pas se battre contre ça. En raison de la pandémie, j’aurai l’occasion de rester à la maison pour bien récupérer après la naissance de mon enfant. Je pourrai profiter de ce moment en famille. Ce n’est pas comme si j’avais une tournée au programme... Après l’accouchement, je serai à la maison, à m’occuper de bébé. Le timing est donc parfait. 

Êtes-vous prête à accueillir votre deuxième fille?
Oui, et nous avons hâte qu’elle arrive. Nous avons terminé sa chambre. Alice m’a beaucoup aidée pour la déco. J’ai une belle assistante de 14 ans qui m’aide avec l’organisation. Elle a poursuivi ses études sur Zoom, mais elle est retournée à l’école récemment, une journée sur deux. Ça lui permettra de s’acclimater à la présence de sa petite sœur. J’espère que le bébé ne pleurera pas trop et qu’elle pourra dormir... Mais bon, ça fait partie des choses que nous ne pouvons contrôler. Nous sommes prêts. Au stade où j’en suis, même si j’accouchais avant, il n’y aurait pas de danger pour le bébé. 

Avec 14 ans d’écart, Alice et sa petite sœur seront privilégiées de pouvoir être dans la vie l’une de l’autre...
C’est vrai. J’ai moi-même 14 ans d’écart avec ma première petite sœur, Éléonore. Ç’a été merveilleux pour moi. Elle était comme mon bébé, je la promenais partout. Je me souviens du temps où ma mère avait enregistré un album en Russie: je l’avais accompagnée pour garder Éléonore. Nous avions arpenté tout Saint-Pétersbourg en poussette! Ce n’est pas comme avoir deux enfants qui grandissent ensemble, c’est autre chose, mais elles seront toujours là l’une pour l’autre. J’ai aimé élever Alice comme une fille unique. Nous avons fait plein de choses ensemble. Comme j’étais une mère de famille monoparentale, nous avons développé une belle complicité.

Finalement, vous aurez eu tout le temps nécessaire pour savourer le temps passé avec chacun de vos enfants?
Tout à fait, et j’en suis très heureuse. J’ai adoré devenir une maman. J’adore ma fille. Je suis contente de revivre cette belle expérience. Je n’étais pas sûre d’avoir cette chance. J’ai 38 ans. Ce n’est pas vieux, mais ce n’est pas comme avoir un enfant à 23 ans. Je suis contente que nous ayons décidé d’aller de l’avant. La maternité est une si belle expérience sur tous les plans, même à des âges différents. 

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De quelle façon Alice entrevoit-elle l’arrivée de sa petite sœur?
C’est nouveau pour elle et pour Ben (Benjamin Riley, lui aussi musicien, à qui elle a dit oui en novembre 2018) également, dont c’est le premier enfant biologique. Cela dit, il considère Alice comme sa fille. Pour nous tous, c’est de l’inconnu, même pour moi, parce que ça fait 14 ans que j’ai vécu cette expérience. C’est étrange, mais j’ai l’impression que c’est nouveau. 

Votre amoureux vous a rejointe à Montréal, non?
Oui, il est maintenant ici à temps plein. C’est un changement de vie pour Ben. Avec la pandémie et en tant que batteur, sa vie n’était pas très palpitante à Toronto... Il ne pouvait pas voir sa mère, ses amis. Alors pour lui, le timing est aussi parfait pour s’adapter à une autre ville. 

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Comment entrevoit-il le fait de devenir père?
Il est vraiment heureux... Nous sommes vraiment bien. Nous avons du plaisir ensemble tous les trois et nous avons hâte d’accueillir la petite. Sans mettre de pression, Ben voulait être papa. Je sais qu’il sera un père merveilleux. Je le vois agir avec Alice, mais aussi avec ses neveux et nièces. Il aime les enfants.

Vous traversez une grossesse dans une période hors norme. Cela génère-t-il de l’inquiétude?
Avec la deuxième vague, j’ai craint que les conjoints ne soient pas autorisés à assister à l’accouchement, mais les règles ont changé. C’était un trop grand traumatisme pour les couples. Je prends mes précautions. C’est une première expérience que d’accoucher en temps de pandémie! J’aimerais que mon père puisse rencontrer ma fille, ma grand-mère aussi. Il y a beaucoup de questions sans réponses. Comme j’habite en haut de chez ma mère et mes sœurs, nous sommes dans la même bulle. Puisque nous n’avons aucun contrôle sur la situation, je choisis de ne pas m’inquiéter. 

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Photo : Bruno Petrozza / Les Publications Charron et Cie inc./Groupe TVA
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C’est une chance de vivre dans cette bulle familiale!
Oui, nous sommes très chanceux d’être ensemble. J’aurai de la relève si j’ai besoin de dormir... (rires) Bien des femmes peuvent souffrir d’isolement durant le post-partum. Moi, j’ai la chance de ne pas être isolée. En plus, un bébé, ça apporte de la joie. La vie continue malgré tout...

Écoutez Florence sur CBC Radio le samedi à 23 h et sur CBC Music le dimanche à 16 h. Elle anime la série Vivre en funambule, qui porte sur la santé mentale et qu’on peut voir à savoir.media. Sa musique est disponible en ligne. Suivez ses projets à florencek.com.

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