«Franchement grosse»: Vanessa Duchel s’ouvre sur une expérience traumatisante vécue dans un magasin

Anne-Sophie Lamer

2023-04-24T20:00:00Z

Autrice du livre Franchement grosse, Vanessa Duchel aborde la question de l’image corporelle et de l’amour de soi. Ayant été freinée dans ses choix vestimentaires par des standards de société, celle-ci s’ouvre sur une expérience traumatisante avec l’industrie de la mode.

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Vanessa Duchel parle ouvertement de son rapport avec son poids sur ses plateformes sociales, inspirant plusieurs personnes à s’accepter telles qu’elles sont et à embrasser leur silhouette.

L’artiste s’est arrêtée un instant pour lire à ses abonnés Instagram un passage touchant de son livre Franchement grosse, révélant que des sentiments d’amour et de haine cohabitent dans sa relation avec la mode. 

«À 30 ans, je suis encore gênée d’entrer dans les magasins qui ne vendent pas de taille plus. J’ai été traumatisée quand j’étais jeune. J’étais une jeune ado quand on est allées, maman et moi, au défunt magasin Stitches pour m’acheter des jeans extensibles. Je n’ai même pas eu le temps de regarder les pantalons qu’une employée, dans un élan de générosité, pour nous faire gagner du temps j’imagine, est venue nous dire bien gentiment: “Je suis vraiment désolée, mais on arrête à 12 ans. On n’a pas ta taille ici.” Ma mère s’est retenue de répondre, mais je la sentais bouillir, et moi ben, j’étais tellement gênée. On venait pour la première fois de verbaliser un problème qui ne ferait que me tirer des larmes au fil des ans. Elle ne le sait sûrement pas cette vendeuse, mais ses mots me hantent encore.»

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Elle ajoute en description à sa vidéo: «Aujourd’hui, presque quatre ans plus tard, ça va mieux. Je vois que l’industrie fait des efforts et que la demande se fait de plus en plus criante et assumée.» Toutefois, cette expérience de jeunesse et les commentaires grossophobes auront teinté sa relation avec son corps.

Vanessa a exprimé un sentiment de gêne à ce moment de sa vie, se trouvant différente de la «normalité» dictée par la société. Dénoncer des expériences de la sorte permet de faire avancer les choses: savoir comment répondre à la clientèle en boutique sans jugement, offrir un éventail de grandeurs et normaliser tous les corps. Le progrès plus size reste toujours à faire dans l’industrie de la mode.

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Cet extrait a résonné chez plusieurs. En commentaires, de nombreuses personnes ont eu les larmes aux yeux en entendant son témoignage, se rappelant à leur tour des souvenirs perturbants liés à la mode. Elles reconnaissent la honte d’entrer dans un magasin qui n’aurait pas leur taille. Elles ont pleuré dans la cabine d’essayage, car rien ne faisait. Elles étaient gênées de faire des séances de shopping avec des amies qui n’avaient pas le même gabarit.

S’accepter et se foutre du jugement des autres est un travail quotidien. Avec les années, Vanessa réussit à s’assumer telle qu’elle est. Elle est une source d’inspiration et on lui souhaite beaucoup de douceur!

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