Hélène Bourgeois Leclerc fait ses adieux à Tina dans Toute la vie
Marie-Eve Leclerc
La comédienne Hélène Bourgeois Leclerc, qui interprète depuis trois ans le rôle de Tina dans Toute la vie, nous parle des défis d'incarner un tel personnage et de l'évolution de ce dernier depuis la première année. Elle nous dévoile également un nouveau projet familial qui l'emballe.
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La finale de Toute la vie réserve une belle surprise à Tina, dont le destin s’accomplit d’une merveilleuse façon. «On peut dire que c’est une vraie finale. Les ficelles s’attachent, tant dans les intrigues que dans les émotions. Je trouve que c’est une fin jolie, parsemée d’une belle sérénité», nous dévoile Hélène Bourgeois Leclerc.
La comédienne mentionne que Tina s’est apaisée au fil du temps. «Mon personnage a connu toute une évolution! Au début, Tina ne vivait que pour le travail. Elle était tellement engagée dans la mission de Marie-Labrecque qu’il n’y avait pas de place pour autre chose dans sa vie. Ça donnait lieu à des relations pas claires, avec ses parents d’adoption également. Il y avait ce sentiment d’obligation familiale chez elle qui était plus lourd que ressourçant. Plus les épisodes avançaient, plus on ressentait un apaisement chez elle, mais aussi chez sa petite fille intérieure. Elle a retrouvé sa mère biologique et fait la paix avec ses parents d’adoption.»
UN PERSONNAGE LOIN D’ELLE
Pour Hélène Bourgeois Leclerc, l’un des principaux défis d’incarner Tina était d’user de retenue dans son jeu. «C’est un personnage qui se devait d’être toujours approprié. Tina est une directrice d’école qui travaille auprès de jeunes filles qui vivent des situations intenses et particulières. Elle ne peut pas en dire trop ni laisser place à ses opinions. J’ai beaucoup apprécié cette retenue. J’ai dû la travailler, car ce n’est pas quelque chose que j’ai naturellement, contrairement à Roy Dupuis, qui est un homme moins exubérant. Il a fallu que je m’adapte, et j’ai beaucoup appris en tant qu’actrice et en tant que femme. J’ai la sensation d’avoir touché à autre chose comme actrice grâce à une Tina qui suit les protocoles et reste très droite dans tout ce qu’elle fait. J’ai trouvé ça riche à faire.»
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PLEIN DE COUPS DE CŒUR
Une autre chose qu’elle retient de son expérience sur le plateau de tournage de Toute la vie, c’est le talent des jeunes actrices qui partageaient l’écran avec elle. «J’ai eu plein de coups de cœur! Il y avait des comédiennes qui apprenaient le métier en tournant. C’était super rafraîchissant de les voir à l’œuvre. Sans me prendre pour une professeure ou une mentore, je me faisais un point d’honneur de les guider, au besoin. Mais la production les a engagées parce qu’elle savait qu’elles seraient capables de livrer la marchandise. J’ai été très impressionnée par l’engagement de chacune dans leur rôle.»
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UN PROJET EMBALLANT
L’automne prochain, sur les ondes de Zeste, la comédienne enfilera la tenue d’animatrice pour l’émission Le Restaurant. «Ça m’excite au plus haut point, et c’est complètement champ gauche. Je ne m’attendais pas du tout à faire ça. J’animerai donc une compétition culinaire avec le chef Vincent Dion-Lavallée. Je suis très fébrile.»
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L’émission réunira 12 jeunes professionnels qui travaillent en cuisine et qui ont le rêve d’ouvrir leur propre restaurant. Au bout de la compétition, un seul d’entre eux gagnera la bourse de 50 000 $ pour réaliser son souhait. «Je trouve ça formidable de faire une si belle place aux restaurateurs, qui ont solidement mangé leur pain sec dans les deux dernières années. Il y a encore des jeunes qui veulent se lancer dans la restauration, et j’admire ça», mentionne l’animatrice.
Ce défi d’animation arrive à un bon moment pour elle. «Je trouve ça le fun, après trois ans à jouer quelque chose de dense et de dramatique, d’animer une émission culinaire et de triper avec des gens aussi épicuriens que moi», dit-elle, avant d’ajouter que la restauration a pris une place importante dans sa vie dernièrement. «Lorsque la pandémie est arrivée, mon chum et moi, on s’est dit qu’on allait se donner un break les vendredis et samedis soirs et qu’on commanderait de la nourriture. Ça fait donc deux ans que, chaque semaine, on essaye de nouveaux restaurants ou revenons à nos classiques.»
