Jean-Philippe Wauthier nous donne de ses nouvelles

Photo : Patrick Seguin / TVA Pub

Sabin Desmeules

2021-08-20T19:06:20Z

Après la récente pause olympique, c'est le sprint final pour Bonsoir bonsoir!. Depuis deux saisons, l'animateur Jean-Philippe Wauthier vit au quotidien le bonheur d'être en ondes, envers et contre tout. On a fait un bilan de saison avec lui.

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Pressé comme il est, nageant dans son quotidien d’animateur et son rôle de papa de deux jeunes enfants en garde partagée, Jean-Philippe Wauthier a trouvé le moyen de se transporter plus rapidement d’un endroit à l’autre. «En scooter, à Montréal, c’est 100 fois plus rapide pour se déplacer, note-t-il à propos de son engin alors qu’on amorce l’entrevue. Ça fait 10 ans que je l’ai, il a de l’usure!» Comment un boulotmaniaque comme lui a-t-il survécu à la récente pause de deux semaines de son émission à cause des Olympiques? «Je ne suis pas un boulotmaniaque! Je travaille, j’aime ça, mais je suis très bien en vacances!» admet l’animateur. Et qu’a-t-il fait pendant ses deux semaines de relâche forcée? «J’ai passé une semaine avec les enfants à ne rien faire... J’étais sur le bord du lac Saint-Jean, chez des amis, avec ma roulotte. Je relaxais. J’ai fait un peu de jogging, j’ai vu de la famille... C’était parfait.» Et il a regardé les Olympiques. Du pur décrochage. «Je ne pense pas que j’aime ça tant que ça, travailler!» laisse-t-il tomber en riant.

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La roulotte dans laquelle il a passé une partie de ses vacances est celle qu’on voit dans le segment «Déroule ta roulotte» de l’émission.

«Je l’ai achetée parce qu’un chalet, ça coûte cher! Et la roulotte, je peux la mettre sur des terrains d’amis. C’est fantastique!» Avec cette nouvelle acquisition, Jean-Philippe se rend chez des artistes qui vivent loin de la ville pour de grandes rencontres. «Je peux prendre un moment avec eux que je n’ai pas le temps de prendre avec les invités en studio.» 

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BILAN DE SAISON

L’animateur et l’équipe de Bonsoir bonsoir! ont amorcé le sprint final. La saison prendra fin le 12 septembre. «L’année passée, on a eu à s’ajuster avec la pandémie. Puis, une fois qu’on avait trouvé une erre d’aller dans un monde qu’on ne connaissait pas, on a poursuivi dans cette voie sans trop se poser de questions. Ensuite, on a continué à l’automne, une fois par semaine.» Et ça s’est enchaîné avec la saison actuelle, toujours en mode pandémie.

Jean-Philippe admet qu’à la fin de ce marathon, en septembre, il sera peut-être un brin fatigué. «Je pense que quand on va terminer notre deuxième saison en pandémie, on va constater que ça nous est rentré dans le corps, admet-il. 

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Heureusement, et très sincèrement, on a vraiment une équipe super cool, ce qui fait que c’est très agréable à faire, cette émission!» Et les téléspectateurs sont toujours au rendezvous.!

Jean-Philippe craignait que ça ne soit pas le cas. «L’an dernier, à cause de ce qu’on vivait, tout le monde était chez eux, alors on a eu beaucoup de gens à l’écoute. Cette année, j’avais peur qu’ils soient moins au rendez-vous. Je me disais: “Les restaurants et les bars vont rouvrir, la vie va recommencer, plus personne ne va regarder la télé.” Je craignais d’amorcer la saison et de perdre le pouls de ce qui se passe, parce que l’an passé, on avait constaté qu’on vivait tous la même chose. J’avais peur de ne plus avoir ça. Mais je pense qu’on a encore réussi à rallier des gens. Ce qu’on a créé l’année passée, on l’a gardé, et j’en suis reconnaissant.» 

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Ironiquement, la formule pandémique de Bonsoir bonsoir! est, malgré la distanciation, bien plus intime que celle de départ. Elle est appelée à rester. «On est à six pieds les uns des autres... mais on est proches! On s’est concentrés sur les entrevues, et je ne cacherai pas que j’aime ça. Je me sens bien et à l’aise là-dedans. Je me sens mieux. C’est plus facile pour moi d’être l’animateur que je suis dans la formule actuelle. Je n’ai pas à faire des choses qui vont à l’encontre de ce que je suis.» 

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IL A RONGÉ SON FREIN À CAUSE DES CANADIENS

L’amateur de hockey a rongé son frein pendant que les Canadiens disputaient des matchs éliminatoires. Comme un enfant qui sait où sont les bonbons, mais qui n’a pas le droit d’en manger. «Je me tenais au courant des scores pendant les soirées de direct. C’était tough! Ça n’arrive jamais, juste dans une période où je suis en ondes! En plus, ça a commencé au mois d’avril et ça a duré jusqu’en juillet! Ça ne se pouvait pas! Ça m’a fait du bien quand ça s’est terminé, j’ai arrêté de stresser.» 

DÉSTABILISÉ 

Qu’est-ce qui l’a marqué au cours de la saison? «Ce qui m’a marqué, c’est la gentillesse des invités. Ils sont volontaires, et je pense qu’ils sont contents de venir sur le plateau. Tout le monde vient avec un réel bonheur. Je n’ai pas senti que quelqu’un était là par obligation. Je me trouve chanceux.» Jean-Philippe a été très déstabilisé quand ses deux impayables collaborateurs David Savard et Rémi-Pierre Paquin lui ont fait la surprise, en direct, de s’inviter chez lui, créant du désordre sur leur passage et s’ouvrant de bonnes bouteilles appartenant à l’animateur. «Quand j’ai réalisé qu’ils étaient chez moi, je me demandais comment ils étaient entrés, qui les avait fait entrer... J’essayais de comprendre, explique-t-il. Ces gars-là me font rire!» Il n’est jamais au courant de ce que ses collaborateurs vont faire. «Je ne veux pas le savoir, parce que j’aime être leur premier public.» 

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RÊVE RÉALISÉ

Parmi ses talents cachés, Jean-Philippe a celui de jouer de la guitare. «Un très mince talent», précise-t-il. Mais il y a quelques semaines, il a réalisé le rêve d’en jouer pour accompagner Paul Piché le temps d’une chanson à l’émission. Château de sable, rien de moins! «J’en ai tellement joué, du Paul Piché, à la guitare! Alors c’est sûr que j’avais ce rêve-là d’un jour jouer avec lui sur une de ses chansons... Et j’ai eu la chance de pouvoir le faire. Ça m’a fait capoter!»

Comment s’annonce son automne? «Je commence La soirée est (encore) jeune le 5 septembre sur ICI Première. C’est ce qui va me tenir occupé jusqu’à la prochaine saison de Bonsoir bonsoir!» Et notre célibataire, qui se dit plutôt tranquille, va faire un peu le farniente, regarder pousser les fleurs. «Je vais juste prendre le temps de prendre le temps.» 

LA RENTRÉE POUR SES ENFANTS

Le bon papa vivra bientôt les rentrées à l’école de ses deux enfants. «Le plus vieux, j’ai vécu sa rentrée l’année passée avec la maternelle. C’était une rentrée un peu weird, parce qu’on ne savait pas trop à quoi s’en tenir... et je pense que ça va encore être ça cette année!» Cette fois, ses deux bambins fréquenteront l’école: Clarence, six ans, sera en première année, Bénédicte, cinq ans, ira à la maternelle. «Avec mon gars en première année, j’ai hâte de voir comment ça va se passer pour les travaux à la maison. J’imagine que je n’aurai pas le choix d’être une aide aux devoirs.» 

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