Marc Dupré souhaite être à la hauteur pour l'animation de Star Académie

Geneviève Charbonneau

Daniel Daignault

2022-01-12T13:00:00Z

Marc Dupré amorce l’année 2022 en relevant un beau défi puisqu’il sera l’animateur de la populaire émission Star Académie, présentée tous les dimanches à compter du 16 janvier à TVA. L’auteur-compositeur-interprète est fébrile et sait très bien qu’il retirera un grand plaisir à vivre cette nouvelle aventure.

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Marc, comment te sens-tu à l’idée d’animer cette grande émission de variétés?
Je suis excité. C’est sûr que j’ai du travail à faire. Je suis habitué d’être sur scène et d’animer, mais pas dans un contexte comme celui-là. J’anime habituellement mon propre public. Je sais que je peux faire du bon travail, mais il faut que j’y mette les efforts et je travaille là-dessus. Je veux remplir mon rôle le plus naturellement possible, je ne veux pas me changer en animateur. Je suis un chanteur et je veux utiliser tout mon bagage et toutes les facettes de ma personnalité pour faire une bonne job! Je veux être à la hauteur comme animateur. Je veux m’amuser autant que les gens qui vont regarder l’émission.

Ton rôle sera bien différent de celui que tu avais à La Voix...
Je ne suis pas là pour faire le travail de quelqu’un d’autre. Ma job à moi, c’est d’animer. Mais si on parle de partage d’expérience, là, je vais pouvoir donner quelques trucs aux Académiciens. Par exemple, comment gérer leur stress. Mais ce n’est pas à moi de leur dire quoi faire sur le plan technique; il y a des profs qui sont là pour ça. Cela dit, je pourrai quand même les réconforter. La base de tout ça, et c’est ce que je disais aux participants de La Voix en tant que Coach, c’est d’être bien. Parce que déjà, quand tu es bien, c’est beaucoup plus facile d’appliquer des choses apprises pendant la semaine et d’arriver en étant confiant à l’émission du dimanche. Je vais être là pour les encourager, parce que je sais que c’est difficile de monter sur cette scène-là et que je peux comprendre le stress qu’ils vont vivre. Il suffit parfois d’une simple petite phrase ou d’un high five, et de leur rappeler qu’ils sont très chanceux de chanter avec plusieurs artistes qui vont se présenter à l’émission.

C’est quand même toute une chance d’être choisis pour participer à Star Académie!
Et c’est comme ça qu’il faut qu’ils le voient: comme une expérience extraordinaire que beaucoup de gens voudraient vivre. C’est le fun, et ils doivent en profiter au maximum. Je me sens un peu comme un grand frère dans tout ça. Ça fait 30 ans que je pratique mon métier. J’ai fait beaucoup de choses, et je suis fier de ce que j’ai fait, mais je trouve aussi ça le fun d’essayer autre chose. Avec Star Académie, je vais être sur scène, entouré de gens qui sont super talentueux, et probablement que je vais encore apprendre sur mon métier. 

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Geneviève Charbonneau
Geneviève Charbonneau

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Tu es un passionné. Dirais-tu que tu tripes encore autant qu’à tes débuts dans le métier?
Oui, et c’est le fun, parce que je suis encore impressionné et impressionnable. J’ai toujours été très ouvert à me faire brasser, à découvrir des choses. C’est clair qu’ils vont me voir triper. Je suis encore ouvert à me faire surprendre et à être touché par des interprétations, des numéros, et ça, ça ne changera jamais!

Chose certaine, le métier a beaucoup changé depuis 30 ans!
Oui, c’est différent, mais je trouve qu’il y a aussi des belles choses qui sont arrivées dans la façon de pouvoir faire son métier et son chemin. Dans mon temps, il y avait beaucoup de compagnies de disques, il y avait beaucoup de monde, parfois trop, et tu ne pouvais pas faire vraiment ce que tu voulais. Aujourd’hui, si tu en as envie, tu peux faire ton chemin juste avec les réseaux sociaux. Je pense à Jay Scott, par exemple, qui s’est lancé avec une toune, puis qui a chanté avec FouKi, qui avait déjà beaucoup de fans, et les gens l’ont suivi. Il y a beaucoup de jeunes qui ont leur propre studio à la maison, qui sont capables de sortir du matériel de grande qualité; ils peuvent créer leur propre succès. Il y a aussi beaucoup de mentorat, des gens qui donnent un coup de main à d’autres, et je trouve ça le fun parce que c’est difficile de gagner sa vie avec tout ce qui se passe en ce moment. Je leur souhaite de toujours rêver; c’est beau, ce métier-là, mais il n’y a rien de facile. 

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Et on peut ajouter qu’il est aussi important d’être bien entouré dans ce métier.
Oui, c’est clair. Il faut être entouré de personnes qui t’aiment, qui croient en toi, et qui sont aussi capables de te le dire si tu ne t’en vas pas dans la bonne direction.

Dans ton cas, y a-t-il eu plusieurs personnes qui t’ont bien accompagné et encouragé?
J’ai eu plusieurs équipes, et Francis (Delage) est arrivé juste avant la sortie de mon premier album. Il connaissait bien le milieu de la musique, plus que celui de l’humour, et on a commencé à travailler ensemble. On a développé une belle relation d’affaires et d’amitié. Les radios m’ont aussi beaucoup aidé, j’ai été bien gâté parce qu’elles ont fait jouer mes chansons. Il n’y avait pas de réseaux sociaux dans ce temps-là; il fallait que les gens entendent mes chansons, et je suis conscient de la chance que j’ai eue.

Anne-Marie t’a toujours appuyé et encouragé tout en étant objective?
Oui, vraiment. On est un couple et, avec les années, c’est sûr qu’il arrive que je fasse des choses qui ne la branchent pas nécessairement. Avec la maturité, on apprend à se connaître, et je dirais que je suis moins porté à vouloir tout le temps l’approbation de tout le monde, je me fais plus confiance. Je me mets plus en danger aussi. Il m’arrive de faire une chanson en sachant qu’elle ne sera peut-être pas la plus populaire, mais je la fais parce que ça me parle et que ça me fait du bien. Cela dit, je partage avec les autres, j’ai une belle équipe, je suis bien entouré.

Tu parlais de ton rôle de grand frère avec les Académiciens. Joues-tu en quelque sorte ce rôle-là avec ta fille Stella?
(Rires) Avec ma fille, je joue plus le rôle de père! Mais quand même un peu, oui. Ma fille a 19 ans, elle a plein de choses à offrir et je fais attention, parce que je veux qu’elle les fasse par elle-même. Elle fait tout elle-même et c’est le fun qu’elle aime chanter avec moi sur scène parce que ça lui permet de prendre beaucoup d’expérience. Elle voit comment ce milieu-là fonctionne. C’est un plus pour elle. Mais sur le plan musical, elle suit son propre chemin et elle travaille sur ses affaires. Je suis tellement fier de la voir aller! À mes débuts en musique, tout le monde m’a poussé à écrire et à composer, et ça a vraiment fait la différence. Ça apporte une crédibilité et ça permet de développer son propre son. 

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Geneviève Charbonneau
Geneviève Charbonneau

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Et c’est sur cette voie que ta fille s’est engagée?
J’ai dit à ma fille: «Va fouiller, va découvrir qui tu es, ce que tu aimes, et comment tu chantes.» Au moment où elle va avoir une base, un solage fort, les choses vont s’enchaîner. Par exemple, je trouve que Charlotte (Cardin) a bien fait les choses, elle a été patiente. Elle aurait pu chanter plein de tounes, mais elle a pris son temps, elle s’est attaquée à ce qu’elle est et à ce qu’elle voulait faire. Quand tu touches à ça, c’est là que ça se passe et que le succès arrive. En plus, ma fille joue de plusieurs instruments: du ukulélé, du piano, de la guitare. Il y a un petit studio chez nous et elle peut créer son propre matériel. Elle va créer son monde et si jamais elle décide qu’elle n’aime pas ça, elle va avoir touché à toutes les sphères de ce métier: la scène, la tournée et l’écriture de chansons. Elle sera en mesure de prendre une décision intelligente, savoir si elle aime ça assez pour continuer pour le reste de ses jours. Pour l’instant, elle s’amuse, et je suis bien fier de la voir aller. Je me reconnais en la voyant passer des heures à travailler et à créer.

Tout à fait ce que tu aimes faire depuis toujours!
Oui! Je ferais ça tout le temps, tous les jours. Si on me donnait un salaire à l’année pour écrire des chansons dans mon sous-sol avec du monde, je le ferais. Ce que j’aime le plus dans la vie, c’est la création. Et ça ne changera jamais! Pourquoi est-ce que je dure dans ce métier-là? Parce que je n’arrête pas de créer. Je me donne plein de possibilités pour passer à travers les moments où ça marche moins parce que j’ai autre chose. J’avance, je me crée mes propres projets. Je suis content d’être encore là et d’avoir la capacité d’écrire des chansons qui vont faire du bien. Chaque fois que je prends ma guitare, je capote, parce qu’on dirait que tout est possible! On dirait que je revis tout le temps mes débuts, et c’est rassurant de constater que j’aime encore ça.

Quels conseils donnerais-tu aux Académiciens, à tous ceux qui rêvent d’exercer ce métier à temps plein, qu’ils soient des interprètes ou des auteurs-compositeurs?
Juste d’être vrais. C’est la base. Les gens vont apprendre plein de choses sur eux et ils seront à l’écoute. Mais il faut être vrai, parce que tu ne peux pas tromper le public. Quand tu es vrai et authentique, tu ouvres un canal direct avec le cœur. Dans mon cas, la journée où j’ai été moi-même à 100 %, ça a commencé à bien aller. Tu n’as pas le choix, tu n’es pas là pour jouer un personnage. Sois toi-même, c’est ça qui va faire ta grande différence. 

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Star Académie – Le Variété, le dimanche à 19 h dès le 16 janvier, à TVA.

Pour en savoir plus sur ses spectacles à venir, rendez-vous sur son site: marcdupre.com.

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