Gabrielle Destroismaisons et son fiancé Alexandre racontent leur histoire d’amour

Photo : Sebastien Sauvage / TVA

Kim Nunes

2021-04-06T12:00:00Z

Adolescents, ils étaient amis. Jeunes adultes, ils ont été amoureux. Le temps a filé, et leurs chemins se sont séparés. Gabrielle Destroismaisons et Alexandre Martel n’ont eu qu’à se revoir pour retomber sous le charme l’un de l’autre. Depuis, ils sont inséparables et poursuivent un but commun: aider les autres. Si elle est une inspiration pour les jeunes en étant retournée sur les bancs d’école à 30 ans, lui célèbre cinq ans de sobriété et veut tendre la main aux jeunes qui consomment en offrant des conférences.

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
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Alexandre et Gabrielle, racontez d'abord comment vous vous êtes retrouvés.
Alexandre: À la fin de décembre, j’ai envoyé un message à Gabrielle pour lui souhaiter bonne fête. Elle a mis deux semaines à me répondre.
Gabrielle: Comme ça faisait 15 ans que je n’avais pas eu de ses nouvelles, je pensais qu’il consommait encore.
A.: Ça faisait pourtant cinq ans que j’avais arrêté!

Jeunes, étiez-vous amis ou amoureux?
A.: En troisième secondaire, j’ai eu le béguin pour Gabrielle, mais elle, elle tripait vraiment sur moi. (Gabrielle éclate de rire.) C’est par contre avec sa meilleure amie que je suis sorti: une amourette qui a duré trois semaines. Ce n’est que quatre ans plus tard qu’on a été ensemble. Gabrielle avait 19 ans, et moi, 20. 

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Photo : Sebastien Sauvage / TVA
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Gabrielle, vous faisiez alors partie de la distribution de Notre-Dame de Paris, n’est-ce pas?
G.: Oui! Alexandre était d’ailleurs venu voir le spectacle, mais il n’est pas resté après. Je me souviens d’avoir été triste...
A.: Ce soir-là, ma mère a voulu partir tout de suite après la représentation. Je n’ai donc pas pu aller voir Gabrielle en coulisses. C’est après cet événement que notre histoire a pris fin. Elle m’a quitté et je l’ai laissée partir sans trop la retenir. Je me rappelle qu’intérieurement, je me sentais diminué devant son succès. Elle était en pleine ascension et elle enregistrait un album en France.

Alexandre, est-ce à ce moment que vous avez commencé à consommer de la drogue?
A.: Non, j’ai commencé au secondaire. Au départ, c’était de façon récréative. Puis, je me suis mis à en prendre tous les jours. Je suis donc devenu accro à la drogue. C’est devenu physiologique.

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Le temps a fait son œuvre, et vous voilà à nouveau réunis et inséparables. Croyez-vous au destin?
A.: J’y crois dur comme fer, car il y a trop de signes qui relient nos vies depuis que nos chemins se sont recroisés. Aujourd’hui, j’ai confiance en la vie comme jamais.
G.: Plusieurs années ont passé sans qu’on se voie. On a chacun eu nos difficultés: lui a été dans la drogue, alors que moi j’ai trouvé ça dur d’avoir connu beaucoup de succès comme j’en ai eu très jeune. Aujourd’hui, je suis plus forte que je ne l’étais. Même chose pour Alexandre. 

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Comment ont réagi vos familles lorsque vous leur avez annoncé votre retour ensemble?
A.: Ma mère m’a dit: «Je sais que c’est elle! Je le sens.» D’ailleurs, à ses 18 ans, Gabrielle m’a écrit une lettre de huit pages que j’ai conservée. À cette époque, je savais qu’en refusant d’investir l’énergie nécessaire dans notre couple, on allait pouvoir approfondir notre relation dans le futur, qu’on se retrouverait, mais qu’on devait prendre des chemins différents avant de nous retrouver pour bâtir quelque chose de solide. 

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
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Qu’envisagez-vous pour la suite?
A.: Le 2 février, je me suis mis à genoux devant Gabrielle et je lui ai demandé si elle voulait qu’on se fiance. Elle a dit oui. J’ai eu les yeux pleins d’eau.
G.: Si les mesures sanitaires le permettent, on aimerait se marier le 29 août.

Votre histoire d’amour est inspirante, tout comme vos parcours respectifs. Quels sont vos projets?
A.: Je suis batteur depuis 24 ans et je travaille sur un projet de musique très underground avec mes compositions.
G.: De mon côté, c’est clair qu’il y aura un prochain album. Sinon, Alexandre et moi travaillons chacun sur une conférence qu’on souhaite offrir. La mienne sera sur le show-business, car je réalise que plusieurs personnes souhaitent intégrer ce milieu. Je répondrai donc à leurs questions dans une conférence interactive. Celle d’Alexandre aura trait à son parcours.
A.: Mon but est de donner espoir aux gens et de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes sur les effets de la consommation en racontant ce que j’ai vécu. À 39 ans, si je pouvais parler à l’Alexandre de 17 ans, je lui dirais que ça ne sert à rien de continuer dans cette voie. Que de suivre ce chemin ne mène à rien parce que la drogue n’apporte rien de bon. Si je peux faire la différence dans la vie de quelques personnes, je le ferai!
 

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