Incursion sur le plateau de la compétition culinaire Le restaurant

Vincent Dion-Lavallée et Hélène Bourgeois Leclerc sont à la barre de cette nouvelle émission culinaire.
Vincent Dion-Lavallée et Hélène Bourgeois Leclerc sont à la barre de cette nouvelle émission culinaire. Photo : Patrick Séguin

Nathalie Slight

2022-07-31T16:00:00Z

Hélène Bourgeois Leclerc est une foodie assumée et Vincent Dion-Lavallée est un chef restaurateur passionné. Ensemble, ils animent la compétition culinaire Le restaurant, au cours de laquelle 12 participants relèvent des défis corsés dans le but de prouver qu’ils sont prêts à ouvrir leur propre établissement.

Hélène s’occupe de l’animation
Hélène s’occupe de l’animation Photo : Patrick Séguin

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Vincent accompagne les participants en cuisine
Vincent accompagne les participants en cuisine Photo : Patrick Séguin

 

Alors que la plupart des compétitions culinaires se déroulent en studio, Le restaurant propose un concept différent en se déroulant dans un véritable établissement: le Hoogan et Beaufort, à Montréal. «Chaque épisode est construit en deux temps: il y a tout d’abord le Défi création, qui pourrait être de concocter des bouchées ou un plat à partager, par exemple. Tous les candidats doivent accepter ce défi et la compétition est assez relevée, puisqu’ils travaillent tous dans le milieu de la restauration et souhaitent remporter le grand prix de 50 000 $ afin d’ouvrir leur propre restaurant», souligne Hélène Bourgeois Leclerc, visiblement à sa place en tant qu’animatrice de cette émission.

Tous les concurrents sont des chefs professionnels qui aspirent à ouvrir leur propre restaurant.
Tous les concurrents sont des chefs professionnels qui aspirent à ouvrir leur propre restaurant. Photo : Patrick Séguin

«Après le Défi création, nous sélectionnons les trois candidats qui se sont le moins bien illustrés, poursuit-elle. Cela peut être pour une multitude de raisons: gestion chaotique de leur temps, non-respect des consignes, stress... Il ne s’agit pas uniquement de réussir leur plat! En soirée, ces trois candidats participent finalement au Grand service, avec de vrais clients, dans un vrai restaurant. Ils ont la chance de tester leur création et de prendre le pouls de la population! Est-ce que leur plat sera populaire auprès de la clientèle? Le participant ayant reçu la meilleure évaluation sera sauvé par les clients, un deuxième sera sauvé par mon collègue, Vincent, et le troisième devra quitter l’aventure.» 

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Photo : Patrick Séguin
Photo : Patrick Séguin

La créativité est au cœur de la compétition.
La créativité est au cœur de la compétition. Photo : Patrick Séguin

L’envers du décor

Le chef restaurateur Vincent Dion-Lavallée est au cœur de l’action, puisqu’il accompagne les participants en cuisine durant le Grand service. «Certains sont hyper excités de relever ce défi, souligne-t-il. Ils y voient une chance unique de tester leur plat auprès d’une véritable clientèle. D’autres sont plus stressés, car cette opportunité vient tout de même avec la possibilité de se faire éliminer. Parmi les 12 participants, chacun a ses points forts, que ce soit un ADN culinaire bien établi, la mise en place, la gestion des produits ou le service.» 

En observant les participants de près, Vincent peut mieux évaluer leur technique...
En observant les participants de près, Vincent peut mieux évaluer leur technique... Photo : Patrick Séguin

... et donner des conseils à ceux qui en ont besoin.
... et donner des conseils à ceux qui en ont besoin. Photo : Patrick Séguin

«Ce que je trouve fort intéressant dans cette compétition culinaire, c’est que les téléspectateurs ont accès à l’envers du décor de la restauration. Par exemple, ils vont être témoins d’un élément qu’on aborde rarement à la télévision: la détermination du prix des plats. On a beau créer un mets signature unique, si les clients ne sont pas prêts à payer 65 $ l’assiette, le restaurant fera faillite! Plusieurs participants ont une vision un peu “romantique” de la restauration. Ils s’imaginent passer leur temps à créer des plats, alors que dans les faits, être restaurateur exige beaucoup de gestion», explique Vincent avec lucidité. 

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Photo : Patrick Séguin
Photo : Patrick Séguin

Il fait chaud en cuisine — surtout quand le service commence!
Il fait chaud en cuisine — surtout quand le service commence! Photo : Patrick Séguin

Contrôle de qualité

Les trois participants du Grand service proposent aux clients un menu comprenant une entrée, un plat principal et un dessert. C’est uniquement lorsque les commandes sont passées qu’ils découvrent combien de plats ils auront à cuisiner. «S’il y a 50 clients dans le restaurant, un participant peut se retrouver avec 30 commandes, alors que les deux autres ont respectivement 15 et 5 commandes! La gestion du stress est plutôt intense, parce que celui ou celle qui a le plus de commandes doit offrir des plats de même qualité à ses clients, que ce soit le 1er ou le 30e à sortir de la cuisine. Je peux vous assurer que certains ont chaud... et ce n’est pas à cause des fourneaux!» commente Vincent. 

Aussi gourmande que sympathique, l’animatrice a aisément trouvé sa place dans l’équipe.
Aussi gourmande que sympathique, l’animatrice a aisément trouvé sa place dans l’équipe. Photo : Patrick Séguin

Tissés serré

Même s’il s’agit d’une compétition, il existe beaucoup d’entraide en cuisine. «Si un participant n’a reçu que cinq commandes, il donne un coup de main aux autres, après avoir terminé ses assiettes. La camaraderie, c’est une des valeurs fondamentales de la restauration. En cuisine, tout le monde s’entraide, parce que la satisfaction du client est plus importante que tout!»

Même s’ils sont en compétition, les chefs n’hésitent pas à s’épauler les uns les autres.
Même s’ils sont en compétition, les chefs n’hésitent pas à s’épauler les uns les autres. Photo : Patrick Séguin

De l’entrée au dessert, les chefs doivent prouver qu’ils peuvent livrer des plats de qualité.
De l’entrée au dessert, les chefs doivent prouver qu’ils peuvent livrer des plats de qualité. Photo : Patrick Séguin

 

L’émission Le restaurant sera présentée à Zeste dès le jeudi 18 août à 21 h.

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