Jeanick Fournier revient sur sa démission en tant que préposée aux bénéficiaires

Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA

Michèle Lemieux

2022-10-29T12:00:00Z

Grande gagnante du concours Canada’s Got Talent au printemps dernier, Jeanick Fournier a vu sa vie changer au
quart de tour depuis cette éclatante victoire. La vie de la chanteuse — qui est passée de l’ombre à la lumière — est plus glamour que jamais, et c’est avec bonheur qu’elle s’abandonne à ce joyeux tourbillon. C’est au siège social des vêtements Frank Lyman que nous avait donné rendez-vous celle qui vient de nous présenter un album qui porte son nom.

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Jeanick, que proposez-vous avec l'album que vous venez de nous présenter?
On y trouve 11 chansons: 9 reprises et 2 chansons originales, Moment et Ça ira. Le premier extrait, I Surrender, est la chanson qui m'a fait obtenir le Golden Buzzer à Canada's Got Talent. Mes deux chansons originales, dont je suis fière, représentent bien ma personnalité, la femme que je suis, c'est-à-dire celle qui donne et qui est à l'écoute de son prochain. La pièce Moment, entre autres, raconte mon parcours de chanteuse. J'ai travaillé fort et j'ai gravi de grandes montagnes pour en arriver à ce beau dénouement dans ma carrière. Quant aux reprises, les gens me disent qu'ils vivent de beaux souvenirs en entendant ces chansons qu'ils ont aimées. Ça apporte de belles émotions et beaucoup de bonheur aux gens qui les écoutent.

Nous avons réalisé cette séance photo au siège social de Frank Lyman. Vous craquez pour ses vêtements?
Ça fait déjà un an que je vais à la Boutique Bian’K, de Mme Dominique, à Chicoutimi. Elle vend les vêtements de Frank Lyman. Comme j’ai beaucoup d’événements au programme, je ne veux pas toujours porter les mêmes robes. J’aime les belles grandes robes de soirée chics taillées dans des tissus confortables. En dépit de mon horaire de fou, nous nous sommes organisés pour aller au siège social de Frank Lyman à Montréal pour ce shooting. Nous avons rencontré M. Lyman et son équipe, qui m’ont proposé une panoplie de robes, tout ce qu’il faut pour faire rêver une femme!

Qu’avez-vous retenu parmi tous ces vêtements?
Un pantalon palazzo qui est élégant et ne se démode jamais. Je le porte avec un haut qui laisse mes bras dénudés. Le tissu est très léger et donne de l’ampleur. Je suis tombée en amour avec une petite veste trois-quarts à capuchon de couleur crème. On peut y lire: «Persévérance, Amour, Joie, Confiance». C’est très beau. J’ai aussi retenu un veston et un pantalon de cuir noir avec un chandail. Dans cette ligne de vêtements, j’adore les jeans. Ils sont extraordinaires parce qu’ils sont aussi confortables que si on était en pyjama. Ils sont d’une beauté et d’une qualité exceptionnelles.    

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Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA
Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA

 
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Depuis que vous vivez ce grand tourbillon professionnel, avez-vous changé votre garde-robe?
Un peu, car financièrement, je peux plus me permettre de m’acheter des vêtements. J’ai toujours aimé les robes de scène. Au Grand Prix de Montréal, au Gala des prix Gémeaux et lors d’événements où j’étais conviée, j’ai porté des vêtements Frank Lyman qui m’avaient été prêtés par ma boutique. Je préfère ne pas tout acheter, car je suis invitée sur beaucoup de plateaux.

Aimez-vous le côté glam du métier?
Oui, car j’aime porter de belles robes... (rires)

Ce que vous vivez actuellement est extraordinaire. C’est assez loin de votre vie de préposée aux bénéficiaires aux soins palliatifs...
C’est vrai. J’ai donné ma démission il y a environ un mois. Il fallait procéder. Lorsque je suis allée porter ma lettre de démission, ç’a été un moment extrêmement touchant. J’ai versé une larme. Je continue par contre de m’impliquer énormément dans l’organisme. Je suis marraine d’un brunch-bénéfice. Jusqu'à maintenant, nous avons vendu 450 billets. Quand même! Je continue à aider, à faire du mieux que je peux. Lorsque je serai dans le coin, à Chicoutimi, je compte même aller y faire un tour. J'irai voir ma belle équipe.

Comment ce métier a-t-il changé votre vie?
Ma vie a changé du tout au tout. Je suis une maman très occupée. Je pars travailler cinq jour par semaine à l'extérieur et je reviens à la maison pour deux ou trois jours.

Vous vous partagez donc entre Montréal et Chicoutimi?
Oui, et ça se passe bien, car j'ai quelqu'un d'extraordinaire à la maison qui veille sur les enfants. Je constate qu'ils sont bien et épanouis. Ça aide mon coeur de mère. Malgré tout, il m'arrive de me sentir coupable de ne pas être avec mes cocos. Dans ces moments, je me colle contre mon amoureux et je verse une larme ou deux. Je vis un trop-plein d'émotions. En même temps, je sais qu'ils sont heureux. Ils ne manquent de rien. C'est mon coeur de maman qui parle plus fort que la raison...

N'est-ce pas légitime d'avoir besoin de se réaliser autrement qu'à titre de maman?
Tellement! Ce que la vie me permet de réaliser est tellement beau que j'ouvre mes bras et je fonce.

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Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA
Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA


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Cette nouvelle vie vous plaît-elle?
Oui. Mes horaires sont très chargés, mais je trouve ça très agréable. Lorsque j'entre à l'hôtel, je prends le temps de regarder un film, de décompresser, de me reposer. Le fait de ne pas être avec les enfants me permet de le faire. C'est terrible, mais je n'ai pas à me donner à 100% à mes cocos, je ne suis pas obligée de «pousser la machine». Je peux me laisser aller: prendre un bain chaud, un verre de vin et relaxer.

Le rythme est-il étourdissant parfois?
Oui, mais le fait d'avoir 50 ans me permet de garder les pieds sur terre. Je vis aujourd’hui et je ne pense pas à plus tard. Si je regarde ce que j’ai à l’horaire dans quelques jours, je suis étourdie! Il faut que je m’arrête. II ne faut pas que j’y pense; je profite de chaque minute. À 20 ans, je n’aurais pas été aussi calme...

Que vous manque-t-il de votre vie d’avant?
Faire la cuisine! (rires) Cuisiner dans ma maison, c’est tout ce qui me manque... à part mes enfants, bien sûr!

Vous avez adopté deux enfants trisomiques. Cette vie vous ramène-t-elle à l’essentiel?
Oui. Chaque jour, ça me rappelle de garder les pieds sur terre. La vie, c’est aujourd’hui...

Comment faites-vous pour décrocher?
Parce que j’ai du temps pour moi et que dans les hôtels il y a des salles d’entraînement, j’ai repris goût à l’entraînement. Ça fait du bien à mon corps, mais surtout à ma tête. Ça fait sortir le méchant! J’aime aussi regarder un film, écouter de la musique, échanger avec mon amoureux. Nous passons vraiment de bons moments ensemble.

Vous avez eu 50 ans au printemps dernier. Comment s’est vécue cette étape?
Mon plus beau cadeau, ç’a été de gagner Canada’s Got Talent et la bourse de 150 000 $, de m’être fait offrir l’occasion d’aller chanter au Luxor de Las Vegas pendant America’s Got Talent et d’avoir un contrat avec l’équipe de Universal Music. Ça m’a permis de faire toutes sortes de belles choses et de me sentir à ma place.      

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L’album Jeanick Fournier est disponible sur les plateformes numériques et en magasin.
Pour en savoir plus sur ses projets et sa tournée de spectacles à venir: jeanickfournier.ca ou sur sa page Facebook Jeanick Fournier artiste.

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