Krystel touchée de se retrouver en finale à Star Académie
Samuel Pradier
Après un parcours quasiment sans faute, Krystel Mongeau accède à la finale de Star Académie grâce au soutien du corps professoral. La maman d’une fillette de deux ans et demi brille à chacune de ses apparitions et elle espère pouvoir continuer son ascension après cette aventure.
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Krystel, que représente cette place en finale pour vous?
Je touche de plus en plus à mon rêve de faire carrière dans la musique. La vie m’envoie le signal que j’ai fait le bon choix. Je me suis lancée dans cette aventure afin de maximiser mes chances de faire carrière dans ce que j’aime le plus faire au monde. Tous les sacrifices que j’ai pu faire portent fruit et m’apportent de belles choses. Je me suis écoutée et j’en retire beaucoup de bonheur.
En quoi êtes-vous différente aujourd’hui?
La confiance est complètement différente. Je suis une personne plutôt introvertie, qui laisse toujours les autres passer devant. Comme j’ai été mise en évaluation tardivement, ça m’a fait comprendre que j’avais ma place à l’Académie, que je pouvais compter sur moi. Les cours d’interprétation m’ont aussi beaucoup stimulée. Je me suis laissée aller et j’ai découvert une autre facette de moi. Je vais toujours rester la petite fille introvertie, mais je me laisse beaucoup plus exister et être. Il y a eu beaucoup de changements sur le plan artistique, mais aussi sur le plan personnel. Dès le départ, je me suis choisie. Comme c’est vraiment une expérience qui ne se produira plus jamais dans ma vie, j’ai plongé là-dedans à fond, en me laissant beaucoup plus le droit de faire des erreurs.
Où avez-vous puisé l’énergie pour réussir à ne pas voir votre fille durant près de quatre mois?
Je me pose encore la question. Je pense qu’il faut constamment se rappeler les raisons pour lesquelles on fait les choses. Le fait de savoir que sa mère est heureuse va forcément la toucher et lui faire comprendre qu’il faut aller au bout de ses rêves. Avant de partir, j’étais assurée que les fondations étaient solides, que tout mon entourage allait aider mon chum et ma fille durant mon absence. Tout était sécurisé. Ma fille a fait énormément de progrès depuis que je suis à l’Académie. J’ai puisé dans toutes les nouvelles rassurantes que j’ai pu avoir au cours des derniers mois pour me donner la force d’avancer. Et le fait d’être en finale me fait réaliser que tous ces sacrifices n’ont pas été faits pour rien.
Quels enseignements allez-vous garder toute votre vie?
Je pense que c’est une phrase de Lara Fabian. Elle m’a dit: «Laisse-toi le droit d’être toi-même et de vivre pleinement ce que tu ressens.» J’ai eu tellement d’insécurités la semaine dernière qu’elle m’a lancé cette phrase à un moment où j’en avais besoin. Je pense que ça va m’aider à l’avenir.
Comment voyez-vous l’avenir?
Je veux d’abord prendre du temps pour rebâtir une nouvelle routine avec mon chum et ma fille. Ensuite, je veux foncer pour relancer les contacts que je me suis faits ici. Je sais ce que je veux faire plus tard: chanter, que ce soit comme chanteuse ou choriste. Tant que je suis sur une scène et que je chante, je suis heureuse.
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EN RAFALE
Votre meilleur moment à l’Académie?
Le souper chez Lara Fabian, la semaine dernière. Ça nous a permis de nous voir dans un autre contexte que celui de la directrice avec ses élèves; c’était plus l’artiste avec d’autres artistes. On a pu parler de notre façon de voir ce milieu. Ça nous a vraiment fait du bien.
Votre plus belle rencontre?
Stromae. Il est une vedette internationale super populaire, mais il est tellement simple et vrai. C’est un très bel artiste qui m’a beaucoup inspirée.
Votre meilleure prestation?
À ma première mise en danger, lorsque j’ai chanté I Won’t Let Go, de Rascal Flatts.
Les principales qualités d’Eloi?
Son dévouement et son ardeur au travail.
Qu’allez-vous chanter en finale?
Je ne suis qu’une chanson, de Diane Juster, popularisée par Ginette Reno.
