Marie Soleil Dion s'ouvre sur la conciliation travail-famille

Photo : Julien Faugere

Michèle Lemieux

2020-12-30T19:08:51Z

La conciliation travail-famille représente un important défi pour plusieurs, mais en temps de covid-19, l’enjeu est encore plus grand pour bien des familles. Marie-Soleil Dion a eu la chance de pouvoir compter sur sa mère pour prendre la relève lorsqu’elle et son amoureux, Louis-Olivier Mauffette, ont travaillé sur les plateaux de la nouvelle mouture de l’émission Caméra café. C’est avec beaucoup de gratitude que l’actrice souligne l’apport exceptionnel de sa maman en ces temps singuliers.

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Marie-Soleil, vous semblez cumuler les projets. Qu’avez-vous à l’agenda?
Je joue dans L’Échappée mais, comme on a pu le voir récemment, je suis moins présente puisque mon personnage a déménagé à Québec avec Georges. Son conflit avec Robin est réglé. Sinon, dès janvier, la série Contre-offre — un autre beau projet que j’ai tourné cet été — sera en ondes sur Noovo. Et bien sûr, il y a Caméra café, qui sera diffusée à TVA dès janvier également.

Le fait d’avoir été choisie pour jouer dans cette série humoristique mythique était-il un beau cadeau à vos yeux?
Absolument! Au début, lorsque j’ai auditionné, je n’y croyais pas trop, notamment parce que le personnage était plus jeune que moi. J’ai décidé d’y aller quand même, ne serait-ce que pour rencontrer René-Richard Cyr, acteur et créateur pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Quand on m’a confirmé que j’avais obtenu le rôle, j’ai été surprise mais heureuse. J’incarne Maude, la réceptionniste du bureau, une fille qui a beaucoup de caractère et qui peut avoir l’air bête parfois. Elle est souvent raide avec les gens. Disons que ce n’est pas la réceptionniste la plus accueillante qu’on a vue... C’est une fille sérieuse, engagée, féministe et très au courant des enjeux de notre époque. J’ai terminé Contre-offre et, six jours plus tard, je commençais Caméra café.

Concilier vie personnelle et vie professionnelle devenait-il un enjeu dans ces circonstances?

Avec la covid-19, le gardiennage est plus difficile. Lorsque nous avons su que Louis (Louis-Olivier Mauffette, son amoureux et le père de son fils) ferait partie du show lui aussi, j’ai eu un petit vertige en songeant à l’organisation familiale que ça demanderait... Mais j’étais vraiment contente. Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, Louis et moi n’avons pas auditionné ensemble. Actuellement, plusieurs couples travaillent ensemble parce que c’est plus facile, mais nous, nous ne formons ni un couple ni une équipe à l’écran. 

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Qui a assuré la relève à la maison pendant votre absence?
Ma mère a été extrêmement présente pour nous aider à gérer la conciliation travail-famille et pour nous permettre de faire ce beau projet. Avec Caméra café, nous avons un horaire assez régulier, ce qui est relativement rare dans notre métier. Nous tournons quatre jours par semaine, de 6 h 45 à 18 h 45. Nous terminons parfois plus tôt, parfois plus tard. J’ai pu veiller à l’organisation de l’horaire avec ma mère. Lorsque nous travaillons très tôt le matin, Louis et moi, elle vient dormir à la maison la veille ou elle arrive le matin même pour réveiller Léon et aller le reconduire à la garderie. Souvent, c’est aussi ma mère qui va chercher notre fils à la garderie le soir. Elle reste avec lui à la maison jusqu’à ce que nous soyons de retour. C’est un coup à donner, mais c’est un beau projet. Nous avons de la chance de pouvoir compter sur ma mère. Je dois admettre que, sans elle, je ne sais pas comment nous aurions pu y arriver en temps de covid...

Êtes-vous reconnaissante envers votre mère d’être aussi disponible?
Oui, nous sommes vraiment privilégiés. En plus, Léon est très proche de sa grand-mère. Il l’adore! Il est toujours heureux qu’elle soit là. Ma mère a quitté Québec pour se rapprocher de nous. Il faut dire que je suis enfant unique. Léon et Béatrice sont les deux seuls petits-enfants de ma mère. Comme Béa a 12 ans, elle s’organise toute seule. Le matin, elle se fait à déjeuner puis prend son autobus. Mais Léon, c’est le bébé de ma mère. Nous avons toujours été très proches, elle et moi. Comme elle est à la retraite et qu’elle n’a pas d’amoureux, elle a décidé de se rapprocher de moi. Elle peut profiter de sa retraite auprès de son petit bébé. La vie est si courte... Le temps est précieux! Elle veut profiter des années où elle est en santé pour s’occuper de Léon. Avoir des grands-parents près de soi, c’est une grande chance. Ce lien privilégié est une richesse à la fois pour les petits-enfants et les grands-parents. 

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Vous vous investissez avec autant d’ardeur dans votre vie professionnelle que dans votre vie familiale. Comment faites-vous pour y arriver?

Ça semble pire que ça l’est en réalité... Tout est orchestré dans un horaire bien planifié par mon agente. Je crois qu’en tant que femme, quand on veut avoir une carrière et des enfants, il faut être bien entourée, pouvoir compter sur ses proches. Moi, j’ai la chance d’avoir une agente que je connais depuis ma sortie de l’école de théâtre. Ça fait 14 ans que Suzanne et moi, nous nous parlons tous les jours. C’est mon alliée; elle connaît ma vie, ma famille, ma mère... Elle met même dans mon horaire les rendez-vous médicaux pour Léon! C’est une relation de travail, mais c’est aussi une belle amitié. Il faut trouver des alliés qui veulent que nous soyons au meilleur de nos capacités. Suzanne ne serait pas plus avancée si je tombais en burnout... Elle et moi, on forme une équipe.

Et à la maison, formez-vous une bonne équipe avec votre amoureux?
Oui, nous sommes bien assortis. Nos qualités et nos défauts se complètent. Habituellement, quand j’ai un rush professionnel, Louis est à la maison, et inversement. Cette fois-ci, nous étions tous les deux en tournage, ce qui est rare. Heureusement, il y a ma mère, la gardienne et la garderie. Comme on dit, ça prend un village pour élever un enfant! Tout est une question de priorités. Même si j’adore mon travail, ma priorité, c’est mon fils. Je m’organise pour qu’il soit bien et qu’il ne manque de rien.

Les projets se décident-ils à deux chez vous?
C’est sûr que nous en discutons, parce que nos choix ont une incidence sur notre vie familiale, mais ce n’est jamais problématique. Il faut se rappeler que, même si en janvier on aura l’impression que je suis partout, j’aurai passé des mois à la maison... 

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L’Échappée, de retour le lundi 4 janvier 20 h, à TVA.
Caméra café, dès le mercredi 13 janvier 21 h, à TVA.
Contre-offre, dès le mardi 12 janvier 19 h 30, à Noovo.
Marie-Soleil est aussi une des ambassadrices de l’institut santé beauté Espace Doumandji. espacedoumandji.ca

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