Brigitte Boisjoli s'ouvre sur la conciliation travail-famille
Victor-Léon Cardinal
Amoureuse du plein air et des activités hivernales, Brigitte Boijoli vous invite à la suivre dans la nouvelle émission Attache ta tuque, à Évasion. La chanteuse et animatrice nous parle de son expérience de tournage hors du commun et nous donne de ses nouvelles.
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Reconnue pour son énergie débordante, Brigitte Boisjoli s’est tenue active dans le cadre des tournages d’Attache ta tuque, un projet d’animation qu’elle a elle-même initié. «Des gens de la maison de production Trio Orange m’avaient déjà proposé d’animer une émission estivale, mais mon horaire ne le permettait pas à l’époque. Avec la pandémie, puisque je ne pouvais plus donner de spectacles, j’ai décidé de les relancer en leur disant que j’étais disponible pour animer une émission. Ils me sont alors revenus avec le concept d’Attache ta tuque.» C’est ainsi que l’artiste s’est retrouvée à parcourir le Québec en quête d’aventures et de belles découvertes. «Je me suis lancée là-dedans sans trop savoir dans quoi je m’embarquais. Au fil des 12 épisodes de 30 minutes, on va me voir faire du parapente, du dune buggy, de la luge autrichienne, du ski alpin, de l’escalade sur glace, du traîneau à chiens et même du ski joëring, qui consiste à être tirée en ski par un cheval. J’adore repousser mes limites! Dans chaque émission, il y a quelque chose qui me fait sortir de ma zone de confort.»
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DE BELLES RENCONTRES
En dehors des activités physiques, Brigitte Boisjoli se dit privilégiée d’avoir pu rencontrer des intervenants inspirants aux parcours surprenants. «Plusieurs d’entre eux ont vécu des expériences incroyables, alors que d’autres ont décidé de quitter une vie urbaine pour s’établir à la campagne. Tous ces gens sont en communion avec la nature. Ils ont un profond respect pour la faune et la flore, et ça m’émeut de voir ça. Je suis très chanceuse d’avoir pu m’entretenir avec eux.»
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L’animatrice a eu l’occasion, dans le cadre de ce projet, d’aller à la rencontre de différentes personnes vivant notamment dans les régions de la Gaspésie, du Saguenay, de Charlevoix, de l’Estrie et de Lanaudière.
DES SOUVENIRS IMPÉRISSABLES
Brigitte Boisjoli garde de beaux souvenirs de ses tournages, qui ont commencé à la midécembre et qui se termineront le 17 février. «Parmi les beaux moments, il y a eu ma visite au centre nature Kanatha-Aki, situé dans les Laurentides. J’ai pu y conduire un traîneau à chiens et y nourrir des bisons de 2500 lb.» Elle ne cache pas avoir eu quelques sueurs froides durant ses aventures. «À un moment donné, il a fallu que je fasse du hors-piste en montagne, alors que je n’ai qu’une base en ski alpin. Là, j’ai eu peur, car la descente n’a pas été facile. J’ai aussi eu peur quand j’ai fait de l’escalade sur glace: je me suis mise à faire du rappel et j’ai frappé la paroi.» Heureusement, l’animatrice s’en est sortie sans trop de mal, avec le sourire aux lèvres. «Si je n’avais pas aimé l’hiver, je crois que tourner cette émission aurait été pénible. Quand on passe de 9 à 10 heures dehors à -25 degrés et qu’on a la face trop gelée pour animer, il faut vraiment aimer la saison froide!»
COUP DE CŒUR POUR L’ANIMATION
Chanteuse de profession, Brigitte Boisjoli admet avoir eu un réel coup de cœur pour l’animation en étant à la barre d’Attache ta tuque. «L’automne dernier, j’ai fait des chroniques le matin à la radio, au 105,3 Rouge à Drummondville, et ça m’a beaucoup servi. Je me suis découvert une aisance à l’animation. Je constate que je suis capable de faire ça et j’en suis agréablement surprise. C’est certain que je dois améliorer certains points, mais je reste ouverte à l’idée d’animer d’autres projets dans l’avenir.» L’artiste se trouve surtout chanceuse de pouvoir travailler par ces temps difficiles. «Même avant d’animer Attache ta tuque, j’avais la chance d’être invitée sur les plateaux d’En direct de l’univers, à Radio-Canada, et de La Tour, à TVA. Je n’ai jamais manqué de job, contrairement à plusieurs de mes amis dans le métier pour qui c’est plus difficile en ce moment. J’ai vraiment été bénie dans la dernière année.»
UN DÉMÉNAGEMENT PRÉCIPITÉ
La chanteuse admet toutefois avoir eu peur de connaître des soucis financiers. «J’ai eu des craintes, comme tout le monde. Au printemps dernier, j’ai décidé de vendre ma maison, que je trouvais trop dispendieuse, pour emménager dans une demeure plus petite. Je ne voulais pas non plus que ma fille, Charlie, qui a trois ans et demi, sente qu’on avait moins de sous. J’ai donc décidé de quitter Saint-Cyrille-de-Wendover, où je vivais depuis cinq ans, pour m’établir au cœur de Drummondville.» Brigitte Boisjoli constate toutefois que la vie urbaine n’est pas faite pour elle. «Je souffre, en ville! Je suis vraiment une fille de campagne. J’ai d’ailleurs recommencé à visiter des maisons situées dans des endroits où je n’aurais pas de voisins. Moi, dans la vie, j’aime ça être dans le bois et aller au dépanneur en quatre-roues!»
UNE MAMAN AU TRAVAIL
Mère de famille monoparentale depuis sa rupture en 2019 avec le musicien Jean-Philippe Audet — qu’elle avait connu 10 ans plus tôt, à Star Académie —, Brigitte Boisjoli gère sa conciliation travail-famille au quart de tour. «Depuis que je suis mère, ma vie consiste à gérer des horaires. Par exemple, pour Attache ta tuque, j’avais demandé dans mon contrat de ne pas partir plus de deux nuits loin de la maison, pour pouvoir être avec ma fille. Heureusement, ma mère est là pour m’aider. Lorsque je suis absente, c’est elle qui amène ma fille à la garderie et qui s’occupe d’elle. Être à la fois chanteuse et maman, c’est tout un casse-tête, mais je suis bien rodée.» Brigitte Boisjoli partage d’ailleurs une belle relation avec sa fille. «Charlie a la candeur et la naïveté des enfants de son âge, ce qui fait en sorte que la pandémie ne l’affecte pas plus que ça. On joue souvent dehors ensemble. Sa seule déception est que nous n’ayons pas pu aller à Walt Disney World dans la dernière année.» Par ailleurs, l’artiste confie qu’elle ne laisse peut-être pas assez de place à la possibilité qu’un homme entre dans sa vie. «Je suis très protectrice de ma vie privée et de la bulle que j’ai avec ma fille. Toutefois, je suis peut-être quétaine, mais je crois au destin et à la possibilité de rencontrer quelqu’un dans la vie. Pour l’instant, je n’ai pas rencontré la perle rare.»
DE NOUVELLES CHANSONS À VENIR
Alors que son dernier album de chansons originales, Sans regret, remonte à 2014, Brigitte Boisjoli, qui a fait paraître trois albums de reprises entre 2015 et 2019, a aujourd’hui la ferme intention de nous revenir avec du nouveau matériel. «Dans la dernière année, je me suis lancée dans l’écriture, parce que j’avais envie de voir comment ça sonne du Brigitte Boisjoli en 2021. Jusqu’à maintenant, j’ai deux nouvelles chansons sur lesquelles j’ai travaillé avec le producteur Jay Lefebvre, qui collabore depuis plusieurs années avec Roch Voisine. Un premier extrait en français sortira à l’été, et mon prochain album devrait être lancé en 2022.» D’ici là, l’artiste espère reprendre cette année la tournée de son album Women, paru en mars 2019. «Je garde espoir de pouvoir remonter sur scène l’été prochain. En attendant, je fais preuve de lâcher-prise face à cette situation.»
Ne manquez pas la nouveauté Attache ta tuque les lundis à 21h, à compter du 15 février, à Évasion.
