La fille de Marc Fournier suit ses traces

Photo : Bruno Petrozza / TVA Publications

Michèle Lemieux

2022-07-03T04:00:00Z

C’est District 31 qui nous a révélé l’excellent acteur qu’il est et qui restera longtemps, dans l’esprit de plusieurs, le policier Yves Jacob. Devenu acteur à 30 ans, Marc Fournier a d’abord terminé un bac en droit avant de toucher à différents métiers. Son parcours ne s’est pas fait en ligne droite, mais il a été particulièrement enrichissant!

• À lire aussi: Marc Fournier s'ouvre sur le succès surprise de son personnage dans District 31

Publicité

Marc, on peut vous voir au théâtre tout l’été dans Pédalo...
Oui, avec Stéphane E. Roy. Nous nous sommes donné un grand défi en faisant du pédalo un personnage en lui-même. C’est un huis clos entre deux amis d’enfance, perdus au milieu de la mer, qui vont faire le bilan de leur vie et se dire leurs quatre vérités. Le pédalo est devenu une structure de cirque, puisqu’il est suspendu dans les airs. C’est très physique! C’est mon premier été au théâtre, car j’ai souvent des tournages durant la belle saison. 

«Ce n’est que de l’amour. J’ai dit adieu à l’anonymat!» confie l’acteur au sujet de son rôle d’Yves Jacob dans District 31.
«Ce n’est que de l’amour. J’ai dit adieu à l’anonymat!» confie l’acteur au sujet de son rôle d’Yves Jacob dans District 31. Photo : ©Facebook


• À lire aussi: 10 séries pour revoir les comédiens de District 31

• À lire aussi: La grande finale de District 31 fait l'unanimité chez les téléspectateurs

Votre rôle d’Yves Jacob a-t-il changé le regard du public?
Oui, les gens ont commencé à me reconnaître. Encore aujourd’hui, je mesure difficilement l’ampleur de cet impact. Les gens me voient comme si j’étais Yves Jacob! Ce n’est que de l’amour. J’ai dit adieu à l’anonymat. Je ne me fâche plus pour rien sur l’autoroute! (rires) Ça a fait de moi une meilleure personne. Plus sérieusement, ça m’a offert toutes sortes d’opportunités. 

Publicité

Marc, qui aime créer des meubles, a pris plaisir à jouer les profs de technologie désabusés dans Le bonheur!
Marc, qui aime créer des meubles, a pris plaisir à jouer les profs de technologie désabusés dans Le bonheur! Photo : ©Facebook Marc Fournier


• À lire aussi: Les comédiens de District 31 se remémorent leurs plus beaux souvenirs

• À lire aussi: Un fan inconditionnel de District 31 reçoit un cadeau inestimable de la part de Gildor Roy

Avez-vous d’autres projets à la rentrée?
Oui, je tourne dans Les moments parfaits. J’incarne un nouveau personnage qui rencontre Judith, jouée par Marie-Thérèse Fortin. Ils vont collaborer à un album de musique. J’en suis très heureux, car ça me permet de faire le lien entre mon passé de musicien et mon métier d’acteur. J’ai pu me remettre à la guitare. J’aimerais aussi refaire du cinéma — mon dernier film remonte à 2013. 

Votre parcours a été particulièrement varié, outre le jeu et la musique.
Oui, j’ai emprunté plusieurs sorties d’autoroute. (rires) Certains ont une passion et s’y tiennent, mais moi, j’avais besoin d’explorer. J’ai fait de bons et de mauvais choix, mais au final, ces expériences ont fait la personne que je suis. J’aimais la musique, le jeu, les sciences sociales, le travail manuel. Ça me vide la tête. J’ai une shop à bois avec mon beau-père. Nous faisons des meubles pour le plaisir. Je n’ai jamais aimé me faire mettre dans une case. J’aime me surprendre moi-même...

Publicité

Vos enfants semblaient souhaiter suivre vos traces. Est-ce toujours le cas?
C’est un métier dans lequel on ne veut jamais pousser ses enfants, vu qu’on en connaît les hauts et les bas. Il comporte plusieurs enjeux... Il est insécurisant, on se fait dire non 9 fois sur 10, et il amène un combat entre l’ego et l’humilité. Il faut savoir se mettre en avant et garder les pieds sur terre. Comme parent, on ne dit pas à nos enfants: «Deviens acteur!» Ma fille (Zoélie Lampron-Fournier), qui a 18 ans, m’avait accompagné à une audition quand elle avait six ans pour un travail d’école: elle devait décrire ce que faisait son papa. Elle a décroché le rôle, mais pas moi! Elle a joué avec un autre papa! 

Sa fille de 18 ans, Zoélie, qu’on a vue dans Unité 9, jouera dans la nouvelle quotidienne Indéfendable.
Sa fille de 18 ans, Zoélie, qu’on a vue dans Unité 9, jouera dans la nouvelle quotidienne Indéfendable. Photo : ©Agence Julie Draper


• À lire aussi: La fille de Patrick Hivon suit ses traces

Et d’autres rôles ont suivi...
Oui, elle a joué dans Unité 9. Elle avait arrêté pendant un bout, mais cette année, elle tournera dans Indéfendable. Je ne dis pas qu’elle va en faire un métier, mais elle a beaucoup d’aisance. Si c’est son choix, je vais l’appuyer comme je peux. Il lui est arrivé de décliner des offres, et je trouvais ça parfait! Elle ne se sent pas obligée de dire oui à tout. Elle étudie en langues et elle en parle plusieurs. Son papa a changé de métier 10 fois dans sa vie, alors elle pourra faire la même chose si elle le souhaite. 

Publicité

Et votre fils, de son côté?
Mon garçon est un sportif: il a besoin de bouger. Il est fasciné par le métier. Il a fait quelques petits rôles et a participé à une publicité pour le Bye Bye d’il y a deux ans. Depuis, il me taquine en me disant qu’il est une bien plus grande vedette que moi puisqu’on l’a vu au Bye Bye! (rires) Il a 14 ans. Il profite de sa vie au secondaire et du temps passé avec ses amis. Ma blonde, pour sa part, va donner des cours de yoga pour les malentendants à MAtv. Elle a été réalisatrice avant de changer d’univers. Elle a ouvert son studio de yoga, à Longueuil, Le Yoga du coin. Elle organise des retraites de yoga à travers le monde. 

Pédalo tient l’affiche du Théâtre des Grands Chênes de Kingsey Falls jusqu’au 28 août.
Les moments parfaits reviendra à l’automne, à TVA.
Marc sera aussi de la saison 2 de la comédie Le bonheur.

Photo : Courtoisie
Photo : Courtoisie

Porte-parole du Défi vélo de montagne SP

Vous êtes aussi porte-parole de cette cause pour une deuxième année. Pourquoi cet engagement?
Nous amassons des fonds pour la Société canadienne de la sclérose en plaques, un organisme qui finance la recherche, des programmes d’aide aux personnes atteintes de la SP et à celles qui vivent avec ces personnes. Chaque situation comporte sa part de défis. Notre système de santé a besoin de ces proches aidants. Il n’y a rien de mieux que des proches pour savoir comment aborder la maladie de la personne concernée. Ils ont besoin d’aide, de formation, d’écoute. Ces événements visent aussi à faire connaître la maladie, qui est insidieuse car elle évolue par crises et n’affecte pas les gens de la même manière. 

Publicité

Êtes-vous touché de près?
Oui. Je n’aurais pas voulu être le porte-parole d’une cause avec laquelle je n’ai pas de lien. La sœur de ma femme souffre de la maladie depuis plusieurs années. Je sais comme ce diagnostic a impacté la vie de tous ses proches. Elle en est à un stade très avancé. Malheureusement, il n’y aura plus de retour en arrière... C’est donc une cause qui me touche de près. Depuis que je suis lié à cet événement, plusieurs personnes dans mon entourage m’ont dit être atteintes. Par contre, cette année, parce que j’ai fait une chute à vélo et que je me suis blessé, je serai sur le terrain, mais je ne pourrai pas faire le Défi. Ça me permettra de dire aux gens de respecter leurs limites... (sourire) 

Photo : Bruno Petrozza / TVA Publications
Photo : Bruno Petrozza / TVA Publications

Êtes-vous un sportif de nature?
Oui, j’ai toujours fait du sport. Au secondaire et au cégep, je jouais au football. J’ai gagné un Bol d’or au cégep. J’aurais voulu poursuivre quand j’étais à l’université, mais je n’avais pas le gabarit nécessaire. J’ai toujours fait des arts martiaux, du jogging, de l’escalade, des sports qui exigent un peu d’adrénaline. Mais présentement, à cause de ma blessure, je fais de la physio. 

Publicité

Pour participer au Défi de vélo de montagne SP, qui aura lieu le 20 août, ou encourager un participant, visitez le site velomontagnesp.ca.

À VOIR AUSSI: 35 enfants de vedettes québécoises qui suivent les traces de leurs parents

Publicité

Sur le même sujet