Les athlètes canadiens à l’honneur à Beijing
Malik Cocherel
Du roi des bosses Mikaël Kingsbury au vétéran Charles Hamelin, en passant par les sœurs Dufour-Lapointe et Maxence Parrot, la délégation canadienne promet de nous faire vivre de grandes émotions durant ces Jeux d’hiver. Voilà de quoi nous faire presque oublier l’absence des vedettes de la LNH au tournoi olympique de hockey sur glace.
• À lire aussi: Geneviève Tardif adresse un touchant message à son amoureux, Charles Hamelin, avant ses derniers Jeux olympiques
Les Olympiques sont toujours l’occasion de suivre des histoires passionnantes. Pour ces Jeux d’hiver 2022, on posera forcément un œil attentif sur les performances de Maxence Parrot. Remis d’un cancer, le planchiste de Bromont ne vise rien de moins qu’une médaille d’or olympique. Après avoir terminé sur la deuxième marche du podium lors de l’épreuve du grand saut (Big Air) à Pyeongchang en 2018, le Québécois de 27 ans compte aller encore plus haut à Pékin.
De son côté, le sextuple champion du monde Mikaël Kingsbury a toujours autant soif de victoire. Après avoir obtenu l’argent à Sotchi, puis l’or à PyeongChang, le bosseur le plus titré de l’histoire est le grand favori de sa catégorie et semble parti pour enrichir encore un peu plus un palmarès déjà bien garni. Les soeurs Dufour-Lapointe valideront également leur billet pour Pékin. Chloé (médaillée d’argent en 2014) et Justine (médaillée d’or en 2014 et d’argent en 2018) ont officiellement été sélectionnées dans l'équipe olympique canadienne en ski acrobatique.
• À lire aussi: Les sœurs Dufour-Lapointe, unies pour affronter la maladie de leurs parents
• À lire aussi: Les sœurs Dufour-Lapointe nous ouvrent les portes de leur quotidien
Une nouvelle épreuve qui réussit aux Canadiennes
Grâce à l’introduction du monobob féminin dans le programme olympique, la récolte de médailles canadiennes pourrait être encore plus importante. Il s’agit en effet d’une discipline dans laquelle les représentantes de l’unifolié ont l’habitude de briller, à l’image de Christine de Bruin et de Cynthia Appiah, qui ont respectivement remporté l’or et l’argent à la dernière Coupe du monde, celle d’Altenberg, en Allemagne. De leur côté, malgré une préparation tronquée par la covid-19, les joueuses de l’équipe canadienne de hockey espèrent pouvoir prendre leur revanche sur leurs rivales américaines, qui les avaient privées de la médaille d’or lors de la cruelle finale à PyeongChang.
Comme en 2018, leurs homologues masculins devront faire sans les vedettes de la LNH dans le tournoi de hockey. Couronnés à Vancouver en 2010 et à Sotchi en 2014, les Canadiens avaient dû se contenter d’une «simple» médaille de bronze à PyeongChang. Pourront-ils renouer avec l’or en l’absence de l’élite évoluant dans le circuit Bettman? Ce tournoi olympique pourrait donner l’occasion de s’illustrer à d’autres joueurs passés par la LNH, tel l’ancien des Flames de Calgary Corban Knight, qui figure actuellement parmi les meilleurs pointeurs de la KHL.
Le dernier tour de piste de Charles Hamelin
En danse sur glace, trois couples ont été désignés pour représenter la feuille d’érable à Pékin. Parmi eux, on trouve deux duos québécois, formés par les Montréalais Laurence Fournier Beaudry et Nikolaj Sorensen, et par la Bouchervilloise Marjorie Lajoie et son coéquipier Zachary Lagha, de Saint-Hubert. Les Torontois Piper Gilles et Paul Poirier complètent la délégation canadienne dans cette discipline toujours très attendue. En patinage de couple, on suivra aussi avec attention les performances des Québécois Vanessa James et Eric Radford, qui forment un tandem depuis le printemps dernier.
Quant à Charles Hamelin, il se prépare, à 37 ans, à vivre ses cinquièmes et derniers Jeux à Pékin. Déjà triple médaillé d’or, le patineur de vitesse sur courte piste se verrait bien avec une nouvelle breloque autour du cou, histoire de terminer son histoire olympique en beauté. «Je ne suis pas là pour faire une balade», a prévenu le natif de Lévis. De fait, la délégation canadienne ne manque pas d’ambition pour ces 24es Jeux d’hiver. Reste à faire encore mieux qu’en 2018 à PyeongChang, où le Canada avait fini au troisième rang des nations les plus décorées avec un total de 29 médailles (11 d’or, 8 d’argent et 10 de bronze).
