Les fils de Messmer suivent ses traces

Daniel Daignault

2020-11-01T23:22:11Z

Le seul et unique Messmer a trouvé une belle façon de mettre un peu de magie dans sa vie durant la pandémie: il nous annonce qu’il sera bientôt papa! Après avoir donné naissance à une petite fille en mai 2017, sa conjointe, Bellair, mettra au monde un deuxième enfant au début de décembre.

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Messmer, pourquoi avoir tenu ce projet secret?
On a attendu avant d’en parler parce qu’avec tous les essais infructueux qu’on avait faits, on s’est dit qu’on préférait tenir ça secret. Nos familles ne savaient même pas qu’on essayait d’agrandir la famille. Lorsqu’on en parle et que ça ne marche pas, on doit jongler avec la déception de nos proches. Alors cette fois, on a décidé de ne pas en parler pour ne pas créer de fausses attentes. Bellair en est déjà à plus de sept mois et demi de grossesse.      

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La grossesse s’est bien passée?
Il y a eu des hauts et des bas comme dans toute grossesse. Mais Bellair se porte bien et elle très contente d’être enceinte d’un autre bébé qui pourra grandir avec Soleil.

Un quatrième enfant qui arrive, ça signifie encore une fois de changer les couches de bébé!
Absolument. Il faut dire que je m’en suis sauvé un peu avec ma fille, car j’étais en tournée durant les premiers mois. C’était comme une pause pour moi! (rires) Mais quand je fais une tournée, j’aime partir en famille. C’est comme la vie de saltimbanques, on a beaucoup de plaisir. Avec Soleil, il nous arrivait de faire trois semaines de tournée en Europe avant de revenir à la maison pour 10 jours. Puis, on quittait de nouveau... Mais parfois, selon l’horaire qui m’attendait ou selon l’état de ma femme, je partais seul. Comme je fais 200 spectacles par année, je ne veux pas qu’elle s’épuise à me suivre en tournée. Depuis qu’elle est née, Soleil a pris l’avion beaucoup plus souvent que bien des gens. Elle est allée à Tahiti, à Bora Bora, en Suisse, en Belgique. 

Pour Bellair, il s’agira d’un deuxième enfant, mais vous êtes déjà père de deux garçons, n’est-ce pas?
Oui, j’ai deux fils, Antoine et Cédérick, qui sont âgés de 28 et 25 ans. Ils sont bien heureux pour nous. 

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Vos garçons suivent vos traces (ils forment le duo Les SomniFrères)... Est-ce que vous souhaitez que votre fille exerce plus tard le même métier que vous?
J’ai toujours laissé mes enfants libres de faire ce qu’ils veulent dans la vie. Je n’ai jamais poussé mes gars à faire ce métier, et ça ne s’enlignait pas vraiment pour ça non plus. Quand ma blonde était enceinte de Soleil, mes fils sont venus sur scène comme assistants. Être sur scène en Europe devant 5000 spectateurs leur a apporté une bonne dose d’adrénaline. Pour ma fille, ce sera la même chose. Elle grandit elle aussi dans ce milieu-là, souvent elle vient faire un petit coucou aux spectateurs à la fin des spectacles. Le public ne l’intimide pas du tout. Si elle suit mes traces, j’en serai bien content, mais ce sera à elle de choisir.

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Est-ce que vous avez eu un moment de réflexion avant de plonger dans le processus de fécondation in vitro pour avoir un autre enfant?
Quand on a eu notre premier enfant, Bellair et moi, nous étions bien heureux. Elle n’avait jamais eu d’enfant, et j’étais bien d’accord pour qu’elle vive la maternité. Ça lui convenait parfaitement d’en avoir un seul. Mais lorsqu’elle a pris Soleil dans ses bras, à l’accouchement, ç’a été plus fort qu’elle... Elle n’a pas tardé à me dire qu’elle aimerait en avoir un deuxième. Au début, j’étais parfaitement d’accord pour qu’on ait un enfant. À trois, je trouvais ça bien correct. Là, je me suis demandé comment nous pourrions conjuguer la tournée de spectacles avec deux jeunes enfants. Finalement, avec la pandémie qu’on vit, les différents bouleversements, il faut se dire qu’en fin de compte le plus important est la famille. Nous nous sommes dit que, plus tard, elle aura toujours ses frères et une petite sœur ou un petit frère, avec lesquels elle pourra grandir et sur qui elle pourra compter. 

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Évidemment, comme tant d’artistes, vous ne pouvez présenter de spectacles...
Avec la règle des 200 spectateurs, ce n’est pas rentable pour nous de faire des spectacles. Je pensais que j’allais recommencer à monter sur scène en Europe en janvier, mais avec la deuxième vague et le couvre-feu qui a été récemment imposé en France, ça ne regarde pas bien. On est dans l’attente.

Vous en aviez plusieurs à présenter en Europe?
Je devais en faire de janvier à juin. On a été forcés d’arrêter en mars en raison de la pandémie. J’avais aussi des spectacles prévus en avril et en mai, puis à l’automne au Québec, qui ont été reportés. Pendant cette pause forcée, j’en ai profité pour revenir aux sources. Je me suis acheté un petit tracteur à gazon et j’ai travaillé sur le terrain. 

Mis à part les spectacles, vous avez d’autres projets en tête?
Il y a déjà un bon moment que j’en parle... J’ai profité de la pause pour travailler sur mon projet d’enseignement. C’est mon but ultime de pouvoir enseigner aux gens la force de l’esprit et leur faire découvrir le subconscient. Le confinement m’a permis de monter, avec ma femme, le cours que je veux donner. Je suis en train de le peaufiner afin de peut-être le proposer l’an prochain. Ma femme m’aide beaucoup. Elle a suivi les mêmes cours que moi et elle a tout un bagage pour nous aider à tout mettre en place. 

C’est une belle option en remplacement des spectacles!
Oui. Et si les choses ne s’amélioraient pas avec la covid-19, je pourrais peut-être me tourner vers l’enseignement et faire des conférences où les gens viendraient apprendre à maîtriser leur subconscient. C’est vraiment un beau séminaire que je suis en train de monter. J’ai travaillé toute ma vie à me faire connaître pour en arriver à enseigner ce que j’ai appris et à faire bénéficier les autres de cette puissance qui nous habite. Et si je peux recommencer à présenter des spectacles, ça ne m’empêchera pas d’aller de l’avant avec ce projet.

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