Mathieu Baron revient sur ses 10 ans de carrière

Daniel Daignault

2022-11-09T12:00:00Z

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mathieu Baron a le vent dans les voiles! On le voit dans Indéfendable, où il défend le rôle d’un policier, le meilleur ami de Léo (Sébastien Delorme), dans différentes émissions qu’il anime, de même que dans les publicités dont il est la vedette pour Ameublements Tanguay, une première dans son cas. Avec maintenant 10 ans de carrière derrière lui, Mathieu a de grandes ambitions pour l’avenir.

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Mathieu, dans Indéfendable, tu retrouves Sébastien Delorme, avec qui tu jouais beaucoup de scènes dans District 31. Maxime, ton personnage, prendra-t-il plus d’importance?
Sébastien et moi, on se connaît depuis longtemps. On était très contents de se retrouver et de jouer ensemble. Plus les semaines vont avancer, plus on va connaître Maxime sur le plan personnel. Il va prendre de plus en plus de place. Je suis évidemment bien content de ça. Comme c’est une quotidienne, je ne sais pas trois mois d’avance ce qui va se passer; c’est toujours une surprise pour moi.

TVA
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Mis à part Indéfendable, tu as d’autres projets sur la table...
Oui, je fais Quand les murs tombent, qui sera présentée à CASA. C’est un docuréalité avec des couples qui se lancent dans des rénovations majeures. On va découvrir comment se vit ce genre de rénovation pour un couple qui a des enfants, et j’aborde l’aspect humain avec les participants. Je viens aussi de finir la troisième saison de Chefs de bois. C’est un show qui est très apprécié du public, un concept québécois qui est en train d’être vendu un peu partout dans le monde. C’est un beau mélange de survie dans le bois et de cuisine. C’est différent, et je pense que c’est pour ça que les gens ont accroché à ce show. Je fais aussi la deuxième saison de Cinquante façons de tuer sa mère... avec ma mère! 

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Avec ta mère?
Oui, je lui fais faire des activités. Dans la saison 1, c’était Anaïs Favron avec sa mère. Cette émission sera présentée cet hiver sur Unis TV.

Ta maman a-t-elle aimé l’expérience?
Quand on la lui a proposée, elle a tout de suite dit: «J’embarque!» C’est une super belle expérience, on a vécu des choses uniques. On a voyagé, on est allés à l’Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve, en Nouvelle-Écosse, à Calgary. Ce sont des moments inoubliables et des activités que, dans la vie de tous les jours, je n’aurais probablement jamais faites avec elle. On s’est créé de beaux souvenirs, on a plein de photos de cette expérience. 

Courtoisie
Courtoisie

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Ta mère était-elle à l’aise devant les caméras?
Oui, ce n’est pas quelque chose qui la stresse puisqu’elle fait déjà de la figuration: on l’a vue, entre autres, dans District 31 et on va la voir dans Indéfendable. On avait une très belle équipe, on a eu beaucoup de plaisir. C’était quand même 30 jours de tournage au total. 

Aimes-tu passer de comédien, à dire les mots des autres, à tourner des émissions avec du «vrai monde»?
Oui, je trouve ça intéressant, parce que j’aime être le plus polyvalent possible. Et le contact humain est important pour moi. Le fait d’être engagé en tant que moi-même et non en tant qu’animateur pour discuter de vraies choses avec les gens, je trouve ça fantastique! 

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Je regardais ta feuille de route; tu as commencé il y a 10 ans. Peut-on dire que ton rôle de Marco Choquette dans Unité 9 a été marquant?
Je pense que je n’aurais pas pu avoir un meilleur premier rôle. Ç’a été la série la plus écoutée pendant plusieurs années, et la production m’a fait confiance. Mon rôle grandissait de plus en plus chaque année, et j’ai eu la chance de travailler avec des comédiens extraordinaires qui m’ont beaucoup aidé. Pour moi, c’était l’idéal pour commencer ma carrière. 

Quel bilan fais-tu de ces 10 ans?
Oh boy! Je suis quelqu’un qui a toujours besoin de challenges, de nouveaux défis. Je veux toujours apprendre et m’améliorer. Autant je me considère comme très chanceux d’avoir fait tout ce que j’ai pu faire, autant je te dirais que je ne suis même pas à la moitié de ce que je veux faire dans ma carrière. C’est un début pour moi. 

À quoi ressemblent tes rêves professionnels?
Je travaille sur un nouveau démo que je veux faire en italien. Ça fait partie de mes rêves, parce que j’ai appris l’italien avant le français. Si je peux m’en servir pour travailler en Europe, pourquoi pas?      

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Tu souhaites aussi faire du cinéma?
Oui, et il y a quelques trucs qui passent très, très près... J’avais même un rôle dans un film, mais c’est tombé à l’eau à la dernière minute. Je me suis dit que ce n’était peut-être pas le bon projet. Mais c’est clair que je veux faire du grand écran. 

Tu as récemment publié sur ton compte Instagram une belle photo de toi avec ton frère...
Oui, c’est un selfie que j’ai fait avec mon téléphone. 

Collection personnelle
Collection personnelle

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Quel genre de relation as-tu avec lui?
C’est une relation qui est unique, comme tous les frères et sœurs en ont, et j’ai la chance d’être très près de tous mes frères et sœurs. J’ai deux frères et une sœur en Suisse, et un frère et une sœur ici. C’est sûr qu’Alexandre est différent. Il est très important pour moi, et je suis très important pour lui. On est tissés serrés, comme on dit. Ça nous fait du bien de nous retrouver ensemble, ça nous calme, et on a besoin l’un de l’autre. C’est comme ça depuis le jour un, et ça va toujours être comme ça. On a huit ans de différence, il a eu 30 ans au mois d’août et moi, j'en ai 38.     

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Ton frère dégage de la bonté, il a l’air heureux sur tes photos...
Ce n’est que de l’amour, il n’y a aucune méchanceté, aucun jugement, aucun filtre. Si on pouvait tous être comme lui, il y aurait beaucoup moins de problèmes dans le monde. 

Il est ton fan numéro un?
C’est ce qu’il dirait... Si j’ai des périodes où mon mental est moins aiguisé, je vais le voir, et il me dit que c’est moi le meilleur, que c’est moi le plus fort, que c’est moi le plus beau. (sourire)

Il te fait des commentaires sur tes personnages?
Non, parce qu’il est non verbal. C’est la personne la plus heureuse dans l’univers quand il me voit à la télé. Je dirais que c’est ma plus grosse paie de le voir content, ça met un sourire sur son visage. 

Tu dégages beaucoup d’assurance, mais tu n’es pas du genre à tout tenir pour acquis...
Non, et il ne faut pas, parce que c’est à ce moment-là que tu commences à descendre. J’ai une mentalité de sportif. Chaque fois que tu fais une prise, chaque fois que tu embarques dans un nouveau projet, c’est une nouvelle partie. Il faut que tu gagnes et qu’on continue à te faire confiance. Tu sais, au fond, je fais de la télé, je ne sauve pas des vies. Ce sont les gens qui sauvent des vies qui devraient faire des pages couvertures de magazines. 

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Tu ne sauves pas des vies, mais tu touches les gens! Et le fait de tourner des émissions où tu n’es pas comédien, ça te rapproche encore plus des gens.
Oui, je me permets de dire que je suis quelqu’un de vrai, je n’ai pas deux visages. J’essaie d’être le plus honnête possible. Les gens ont souvent l’impression de me connaître parce qu’ils me voient dans des shows de variétés et que c’est le vrai Mathieu que je présente à la télévision. C’est facile pour moi. Ce n’est pas du tout mon genre de jouer des games.

Dans les rôles à venir, aimerais-tu avoir à jouer des personnages qui vont vraiment te sortir de tes bottines?
Oui, c’est clair que je suis ouvert. J’aimerais jouer quelque chose d’anticasting, comme d’avoir à perdre ou à gagner 40 lb pour un rôle. J’aimerais ça pouvoir jouer d’autres couleurs et montrer ce que je peux faire, ou du moins essayer. Je suis conscient de mon casting et je veux le garder, si la vie le veut bien. C’est sûr que je ne sursaute pas quand on me propose un rôle de policier, mais c’est certain que j’aimerais essayer autre chose un jour, comme un rôle d’agent secret, par exemple. On lance ça dans les airs! (rires)

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Aimerais-tu jouer en anglais, dans une production canadienne, par exemple?
Oui, il y a quelques petites choses qui bougent, et j’ai d’ailleurs auditionné il y a quelques mois à Toronto. Mais il y a tellement de monde que si ton nom n’est pas connu, c’est plus difficile. Honnêtement, c’est aussi une question d’horaire et je n’ai pas à me plaindre en ce moment, parce que je n’ai pas deux secondes à moi. Ça va se calmer un peu, je vais avoir du temps, on y va une journée à la fois. On se rend compte que ça va vite... Bientôt ce sera Noël, c’est fou!

Les publicités avec Ameublements Tanguay font beaucoup jaser. C’est ton premier contrat du genre?
Oui, et je suis tellement content de cette association-là! C’est une compagnie québécoise, une famille impliquée et une belle équipe. Ça fait au-delà d’un an et ça se poursuit; je tournerai d’autres concepts sous peu. On a vraiment trouvé notre couleur avec toute l’équipe de conception. Je voulais que ce soit différent et amusant, qu’on ne se prenne pas au sérieux et qu’il y ait un peu d’autodérision.

Qu’est-ce qui te pousse à toujours vouloir aller plus loin?
C’est une bonne question! Je dirais le dépassement, la curiosité, le plaisir d’essayer de nouvelles choses et de faire des découvertes. Je dirais que c’est un peu comme la bouffe, j’adore ça! J’ai plusieurs amis en restauration, je vais souvent au restaurant seul, je m’assois au bar du resto et j’essaie de nouveaux trucs. Alors dans ma vie professionnelle, c’est aussi un peu ça, je veux continuer d’apprendre et essayer de bien faire. J’essaie de livrer le mieux possible ce qu’on me demande de livrer.

On peut dire que tu partais de loin dans le métier. Tu t’es battu, tu n’as jamais perdu de vue ton objectif de faire carrière...
Je suis très content et je dirai toujours que je me considère comme très chanceux d’être là où je suis, d’avoir croisé des gens qui ont eu confiance en moi et qui m’ont engagé afin que je puisse payer mes factures en faisant ce que j’aime. Puisqu’on ne sait jamais quand ça peut arrêter, je reste positif et je fais confiance à la vie. La réponse étant positive, je me suis dit que je ne lâcherais pas. Mes 10 dernières années ont été des années de formation, de montagnes russes, à être toujours disponible parce qu’on espère toujours avoir une audition. Ça n’a pas toujours été rose, et je pense que, dans la vie, si on ne lâche pas, les choses vont forcément arriver et se concrétiser.

Indéfendable, du lundi au jeudi à 19 h, à TVA.
Quand les murs tombent sera présentée à CASA cet hiver et Chefs de bois est présentée sur la plateforme Vrai.
Cinquante façons de tuer sa mère sera diffusée les jeudis à 19 h 30 sur Unis TV à compter du 5 janvier.

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