Maxim Martin estime vivre une «belle» crise de la cinquantaine

Maxim Martin a vécu de belles et grandes choses en 2023, en particulier lorsqu’il a passé un mois à Paris, l’automne dernier, pour y présenter des spectacles. Le plus beau dans tout cela est que 2024 pourrait être encore plus étonnante et particulière pour le sympathique humoriste, qui a déjà prévu deux séjours en France au cours de la dernière année.

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Au cours de cette conversation pendant laquelle il s’est confié sans retenue, l’humoriste a souvent fait allusion à son âge — il a eu 54 ans en septembre —, et à la cinquantaine heureuse qu’il vit à fond. «Je pense que je vis une belle crise de la cinquantaine et je m’amuse. J’ai un plan de carrière et j’ai des échéances. Par exemple, je sais que je sors un nouveau show en 2025, mais je plonge dans la vie et je pars sur des nowhere. Sur l’autoroute de la vie, on tient toujours le volant, mais j’ai l’impression que lorsqu’on lâche prise, la vie nous mène à bon port.»

PARIS, PRISE DEUX!

Ces deux dernières années, et plus particulièrement au cours des derniers mois, la vie a justement été bonne et remplie de surprises pour Maxim du côté de la France. «Paris, c’est sur ma liste de choses à faire depuis très longtemps. J’avais passé un an là-bas, en 2006-2007, avec une petite production, et c’était un autre système à ce moment-là. On jouait dans un théâtre durant trois mois, ç’avait ensuite été renouvelé, et on avait fini sold out au cours des deux dernières semaines. Je suis revenu au Québec, j’ai continué ma carrière ici, mais pour moi, ç’a toujours été une espèce de mission inachevée. J’y suis parti une première fois sur un coup de tête, et quand je suis arrivé, c’était le déconfinement, il n’y avait plus de passeport vaccinal. À Paris, avec une clope dans une main et un verre dans l’autre, je te jure, j’avais les yeux pleins d’eau! J’allais là sans savoir ce que j’allais faire, mais j’avais des plogues pour aller faire des spectacles dans des comédie clubs.» De fil en aiguille, de contact en contact, Martin a repris du service sur scène là-bas. «Une productrice m’a fait jouer dans le plus petit théâtre de la capitale, une salle de 25 places qui s’appelle La Petite Loge. Ça s’est super bien passé, et j’ai décidé de retourner à Paris au mois de juin. Comme je n’avais rien en semaine, je suis allé faire un marathon en Écosse. Ç’a été une expérience hallucinante. Je te jure, ces temps-ci, j’improvise ma vie... et ma comptable me chicane! Là-bas, j’ai rencontré un producteur, Sébastien Hatte, qui m’avu dans un club où j’ai présenté un numéro devant 13 personnes. Il m’a offert d’aller faire un gala à Bordeaux, au mythique Théâtre Femina. En 24 heures, je suis passé d’un show devant 13 personnes à être sur scène avec 1000 personnes devant moi! Je suis finalement resté un mois à Paris, je me suis trouvé un bel appart, et j’ai voulu que mon gars et ma fille viennent me rejoindre, ce qu’ils ont fait.» 

UN TRIP FAMILIAL

À écouter Martin, cette semaine passée cet automne avec ses enfants, Livia et William, a carrément été magique. «Ils ont vu papa jouer dans des petits clubs, le plus petit que j’ai fait ne pouvant accueillir que 40 personnes. Il y a même des tables sur la scène! Je trouvais ça beau comme message que mes enfants me voient sur scène, qu’ils voient que je n’avais pas peur de me lancer dans cette aventure et de recommencer à zéro. Peu importe ce qui arrive là-bas, si je peux avoir une carrière le fun, voyager et partager ça avec eux, je trouve ça génial!» Au sujet de ses enfants, Maxim ajoute: «J’ai vraiment une belle bulle familiale, hallucinante. Livia et William n’ont pas la même mère, et les voir tous les deux, en même temps, à Paris, c’était vraiment le fun. Mon gars, qui a 14 ans, a capoté. Et, surtout, on a eu des discussions. À la base, les Martin n’ont pas beaucoup de filtres; on a nos jardins secrets, mais on se raconte vraiment tout. Oui, il y avait mes spectacles, qu’ils venaient voir, mais ma fille voulait magasiner et on est allés dans des endroits où elle habillait son frère et son père. On a aussi passé du temps dans des cafés où on s’est raconté des affaires. Certains parents doivent travailler et fouiller pour être capables d’avoir des confidences de leurs enfants. Les miens me racontent ces choses, ça se fait naturellement. On se raconte les hauts et les bas, ce qu’on vit, ce qu’il se passe. On a la tête pleine de projets. Et nos projets artistiques, ce n’est pas tant: “Ah, on veut être la famille Martin dans le show-business.” Ce n’est pas ça, c’est plutôt une autre façon de passer du temps ensemble.» L’humoriste a vécu un moment amusant avec eux, lors de leur visite à la tour Eiffel. «Le soleil se couchait, c’était juste magique, et derrière nous, j’entendais parler des Québécois, deux couples dans la cinquantaine. Quand nous nous sommes retournés, les deux femmes se sont exclamées: “Ah! mon Dieu! C’est Maxim Martin!” Et tout de suite, elles ont ajouté: “Oh! mon Dieu! C’est Livia!” Elles ont commencé à lui parler, à lui dire qu’elles avaient eu de la peine quand elle avait été éliminée de Sortez-moi d’ici!. Je les écoutais parler, lui dire à quel point elle était bonne, qu’elle était une femme extraordinaire, et j’ai trouvé ça tellement beau! C’était comme une espèce de passage de flambeau. Je t’en parle et j’ai la voix qui tremble.» Bref, l’homme n’est pas peu fier de sa progéniture. «Je n’ai pas forcé Livia à faire du show-business et, on le voit aujourd’hui, elle était juste née pour ça. William, c’est autre chose. Il a fait ma première partie deux fois! Ça le tente, il s’amuse et il a des idées, mais je ne le force pas. Comme je leur dis, c’est un beau terrain de jeu, et si ça vous tente, papa va vous aider. Ce que je trouve le fun, c’est qu’en très peu de temps, Livia est passée de “la fille de Maxim Martin” à “Livia Martin”. Dès la deuxième saison de Max et Livia, c’était réglé.» 

DES PROJETS ET ENCORE DES PROJETS!

À son retour en sol québécois, Maxim a eu un emploi du temps plutôt chargé, comme il s’est plu à nous le raconter. «Je suis revenu de Paris le 10 novembre, puis j’ai fait des conférences et des spectacles dans un horaire de fou! De la Beauce à Gatineau, en passant par l’Abitibi, Montréal et le Lac-Saint-Jean. Ça s’est terminé par une semaine dans le Sud avec Chantal Lacroix et sa gang de SOS Santé. Honnêtement, ç’a vraiment été un automne assez particulier, avec des shows à Paris, le retour ici, pour ensuite me retrouver à faire du yoga sur la plage à Cuba. Je peux dire que la vie est bonne!» L’année 2024 s’annonce passablement occupée pour Maxim, qui dit complètement laisser place à l’improvisation pour la suite des choses. «On discute de ce qui s’en vient, Sébastien Hatte et moi. On se ressemble beaucoup dans notre façon de voir la vie et il se passe des choses, mais je travaille sur mon spectacle de l’an prochain, que je vais présenter ici. Par contre, je sais que je vais retourner en France au printemps et à l’automne. Je travaille aussi beaucoup sur mon podcast, parce que je trouve que c’est un univers hallucinant. Et à travers ça, je vais partir durant deux mois en van avec mon chien, pour aller faire des triathlons aux États-Unis et y présenter des shows, des micros ouverts, dans de petits endroits.» Pour les prochains mois, Maxim a de nombreux spectacles au Québec à son agenda, jusqu’à la mi-avril, tout en travaillant sur ce qu’il pourrait faire outre-Atlantique. «On place des choses du côté de la France, l’humour m’appelle là-bas. Il y a même des portes qui s’ouvrent pour aller y faire des conférences. On met des bûches dans le feu, et on va voir ce qui va se passer.» 

Pour connaître ses dates de spectacles: maximmartin.com.

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