Nicolas et Louise de L'amour est dans le pré sont toujours en amour

En 2020, ils ont fait battre le cœur des téléspectateurs en tombant amoureux sous l’objectif des caméras de la populaire téléréalité. Deux ans plus tard, leur bonheur grandit toujours. Nous avons recueilli les confidences du couple bien-aimé des Québécois: le producteur laitier Nicolas Laliberté et sa douce, Louise Grimard.

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Nicolas et Louise, vous aviez 57 ans et 56 ans lors de votre participation à L’amour est dans le pré. Encore à ce jour, vous êtes les doyens de l’émission. Votre coup de foudre a donné espoir à plusieurs quinquagénaires célibataires!
Louise: Sur Internet, des femmes de 50 et 60 ans m’ont écrit que notre histoire leur avait redonné espoir en l’amour. Des jeunes filles m’ont dit que leur mère avait réalisé, grâce à l’émission, qu’il n’y a pas d’âge pour trouver l’âme sœur! Autre confidence plutôt particulière: en écoutant la finale de l’émission, une dame s’est tournée vers son mari et lui a annoncé: «Toi et moi, c’est terminé!»
Nicolas: Cette femme a réalisé en regardant L’amour est dans le pré qu’elle n’était plus en amour avec son homme. De mon côté, parmi les témoignages qui m’ont marqué, il y a celui de Denis, un agriculteur de la présente saison. Inspiré par ma participation, il a décidé de s’inscrire à l’émission à 53 ans. 

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Justement, nous avons pu vous voir aller à la rencontre de Denis et de ses prétendantes sur sa ferme à Casselman, en Ontario, dans le cadre d’un récent épisode.
N.: Durant cette belle rencontre avec eux, Louise et moi leur avons conseillé de simplement prendre leur temps. Oui, nous sommes rapidement tombés en amour devant les caméras, mais une fois cette aventure derrière nous, nous avons tranquillement fait connaissance.
L.: La preuve: après deux ans et demi de relation, je n’habite pas à temps plein sur la ferme à Saint-Anselme. J’ai encore mon chez-moi à Sherbrooke, à deux heures et demie de route, et je travaille toujours dans le domaine de la médiation familiale.
N.: J’ai un bel exemple «thématique agricole» pour expliquer notre situation: transplanter une jeune pousse, c’est facile, alors que transplanter un gros arbre mature, c’est plus exigeant. Pourquoi? Parce qu’il vient avec de grosses racines qui représentent son passé, son bagage, son histoire.
L.: À 20 ans, quand on vit chez papa et maman, on peut déménager avec son amoureux sur un coup de tête. Si ça ne marche pas au bout de quelque temps, on efface et on recommence, sans grande conséquence. Mais à notre âge, c’est important de bien planifier les choses.

Qu’est-ce qui vous charme l’un de l’autre au quotidien?
N.: Loulou n’est pas incolore, elle est toute en saveur! Récemment, j’ai trouvé le mot parfait pour la décrire: aimante. Elle attire les gens vers elle, avec sa belle personnalité. Elle est une bonne compagne, une bonne mère et une bonne amie.
L.: Merci, mon amour! De mon côté, j’aime que Nicolas parle de ses émotions. Lorsque je vais le rejoindre à la ferme ou au champ, ça lui fait plaisir et il prend le temps de me le dire. Si quelque chose le tracasse, il m’en fait part immédiatement au lieu de garder ça en dedans.
N.: Il faut dire que je suis bien coaché avec Louise. Grâce à son travail, elle a une expérience en relation de couple qu’elle peut appliquer à notre vie amoureuse. Avec ma Loulou, j’apprends à construire les fondations solides de notre vie à deux.
L.: Et de mon côté, j’apprends plein de choses à propos de l’agriculture et de la production laitière. Nicolas est un excellent pédagogue, extrêmement patient envers la fille de ville que je suis.

Justement, dans La famille est dans le pré, nous avons pu voir que vous semblez avoir bien apprivoisé la vie sur la ferme, Louise!
L.: J’accompagne Nicolas à toutes les traites, même celle de 5 h du matin! Je m’occupe des petites génisses, je les aime beaucoup. L’été, je vais m’asseoir dans leur parc pour leur parler, les flatter, les brosser. Je me gâte aussi en les nourrissant au biberon.
N.: C’est merveilleux ce que fait Louise avec les animaux! Avec la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans le monde agricole, les producteurs laitiers n’ont plus le temps de donner de l’attention à leurs vaches comme avant. Le lien qu’elle développe avec les animaux, c’est précieux, parce qu’une fois rendus à maturité, ils apprécient la présence des humains.

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En plus d’être amoureux, vous êtes très complices!
N.: J’ai dit dans La famille est dans le pré: «Ce que je cherchais, ce n’est pas ce que j’ai trouvé. C’est pas mal plus beau que ce que je cherchais.» Ça reflète vraiment ce que je vis avec ma Loulou.
L.: Ah, qu’il est poète mon homme! Il a toujours sa façon à lui de décrire les choses, et je trouve ça magnifique. 

Après votre aventure à L’amour est dans le pré, vous souhaitiez refaire un voyage. Ce rêve s’est-il concrétisé?
N.: La pandémie a éclaté peu de temps après notre participation à l’émission. Lorsque les voyages ont recommencé, il y avait tellement de restrictions sanitaires que nous avons préféré attendre pour profiter au maximum du voyage.
L.: Il faut dire aussi que Nicolas a de la misère à s’éloigner de sa ferme. Nous avons commencé par un petit week-end pas trop loin, à L’Isle-aux-Grues. Petit à petit, il apprend à faire de la place à l’homme derrière l’agriculteur. 

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En terminant, le bonheur est synonyme de quoi pour vous?
L.: Un souper à deux, s’ennuyer l’un de l’autre quand on est chacun chez soi, avoir hâte de se voir, faire des projets, passer du temps en famille. N.: À nous deux, nous avons sept enfants et neuf petits-enfants. Louise a le tour avec les tout-petits, elle crée instantanément des liens avec eux. C’est beau de la voir aller. Lorsque j’ai ma belle Louise et tous nos proches réunis sous un même toit, je me dis que ce n’est pas plus compliqué que ça, le bonheur.      

Une réunion pour les 10 ans
Lors de l’épisode L’amour est dans le pré: les confidences, le 7 avril, à 20 h, l’animatrice Katherine Levac soulignera les 10 ans de l’émission en prenant des nouvelles de tous les couples des années passées encore ensemble. «Ç’a été un bonheur pour nous de participer à cette émission. Parce qu’on évolue dans le même domaine et qu’on a vécu la même aventure, on crée tout de suite des liens avec les participants», dit Nicolas. 

Voyez L’amour est dans le pré le jeudi à 20 h, à Noovo.

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