Normand D’Amour partagera la scène avec son amoureuse pour la première fois
Michèle Lemieux
Normand D’amour se promet un bel été à jouer et à rigoler, puisqu’il est de la distribution du Dîner de cons, présenté à Drummondville. Il a déjà hâte de jouer dans cette pièce qui s’annonce comme l’un des grands succès de la saison estivale. De plus, il aura l’occasion de le faire aux côtés de la femme qui partage sa vie, Pascale Montreuil. Un beau cadeau pour l’acteur, qui aura bientôt 60 ans et qui célébrera ses 25 ans d’amour avec sa blonde l’an prochain.
• À lire aussi: La fille de Normand D’Amour jouera aux côtés de Mélissa Désormeaux-Poulin
Normand, j’imagine que vous avez été emballé qu’on vous propose ce rôle!
Normand: J’étais aux Îles-de-la-Madeleine, à l’été 2018 ou 2019. André (Robitaille) m’a dit qu’il montait la pièce Le dîner de cons pour 2020. Je lui ai demandé qui jouait le con. Quand il m’a répondu que ce serait Laurent Paquin, je lui ai dit: «Parfait! Où est-ce que je dois signer?» Finalement, la production a été retardée avec la pandémie, mais là, on y est. André, qui a déjà joué dans cette pièce, a fait une super mise en scène. Il sait où il veut aller. Il l’a pas mal peaufinée et lui a donné tout un rythme. On a fait un dernier enchaînement récemment, et le producteur Mario a dit: «Je ne pensais pas qu’on pouvait aller plus loin que ce qu’on avait déjà fait!» On va jouer la pièce cet été, puis on devrait partir en tournée en 2023. Je pense qu’on va faire ça jusqu’en 2030! (rires)
Le public va s’amuser, mais vous aurez aussi beaucoup de plaisir sur scène!
N.: Oui! C’est drôle! C’est tellement un chef-d’œuvre d’écriture et de drôlerie, ce show-là! C’est du bonbon! Je me sens privilégié de jouer dans cette pièce.
Est-ce que ça fait du bien de jouer un bon gars?
N.: Mon personnage de Brochant n’est pas un bon gars, mais tout le monde est empathique envers lui parce que tout ce que lui fait vivre Pignon (Laurent Paquin) n’a pas de bon sens! Je ne pouvais pas passer à côté de ce genre de rôle. Ça va être vraiment un bel été. Ça va être très drôle, parce qu’avec Laurent Paquin, on ne peut s’empêcher de rire! On va avoir du fun. Ça marche, sur scène, Laurent et moi en Pignon et en Brochant. Et avec René Simard dans le rôle de Juste Leblanc, la pièce est à voir, ça va être très bon.
Avez-vous aussi des tournages cet été?
N.: Je continue les tournages de Contre-offre et de L’Échappée, et j’ai un autre projet. Et puisqu’on joue la pièce à Drummondville, qui est à une demi-heure de notre chalet, on va passer beaucoup de temps là-bas cet été.
Cet autre projet, est-ce Stat, la nouvelle série quotidienne de Radio-Canada?
N.: Oui. On commence à tourner au début de juillet. Cette série devrait durer quelques années. On verra bien où ça va nous mener. Je suis bien content. C’est un beau rôle: un oncologue, chef de département. Et on a une belle gang d’acteurs.
Pascale et vous allez jouer ensemble. Est-ce que ça fait longtemps que vous êtes en couple?
N.: Ça va faire 25 ans l’an prochain et, cette année, je vais avoir 60 ans. Et non, ce n’est pas du tout un choc de penser que je vais avoir 60 ans, ça va très bien! (rires)
Vous considérez-vous comme privilégié d’enchaîner les rôles ainsi?
N.: Oui. Après Ruptures, je me suis retrouvé dans L’Échappée et j’adore ça. C’est un défi pour moi de faire des affaires différentes. Et comme on me donne souvent des rôles de méchants, je ne veux pas que mes méchants se ressemblent. Sinon, ce serait plate.
Aussi, vous avez maintenant sept pubs Randolph au Québec, où on peut jouer à des jeux de société. Diriez-vous qu’avec la pandémie, ce type de jeux a gagné en popularité?
N.: Bien sûr! Pendant les premiers mois de la pandémie, la Boutique Randolph a vendu en 37 jours ce qu’elle vend en un an! Les gens se sont mis aux jeux de société, et on en est bien heureux.
De votre côté, Pascale, on sent que vous allez beaucoup vous amuser à jouer dans Le dîner de cons!
Pascale: Tous ceux qui l’ont jouée, et j’en connais beaucoup, disent que chaque fois, le public hurle! C’est sûr qu’on se réfère au film: à peu près tout le monde l’a vu. Quand j’étais enceinte de ma fille, il y a 20 ans, je travaillais dans un club vidéo et je mettais tout le temps Le dîner de cons en arrière-plan. Je connaissais pas mal les répliques!
Et vous allez incarner la femme de votre chum dans cette pièce, n’est-ce pas?
P.: Oui, c’est la première fois qu’on joue un couple, et c’est la troisième fois qu’on fait partie du même spectacle. On s’est rencontrés en 1998 sur Les sorcières de Salem, au TNM. Une dizaine d’années plus tard, on a joué ensemble dans Le blues de la Métropole. Et là, on se retrouve sur cette pièce à jouer un couple qui ne va pas très bien. Ça va être une saison extraordinaire.
En plus de jouer dans la pièce, vous aurez l’occasion de chanter.
P.: Oui, c’est vraiment super. Les producteurs André Robitaille et Mario Provencher avaient depuis longtemps l’idée de faire une première partie pour réchauffer la salle. Et comme Gabrielle Fontaine et moi sommes toutes deux chanteuses, ils nous ont offert ce cadeau. C’est Le cabaret des cons, donc on met la table pour la pièce. Et ça va montrer une autre facette de notre talent. En plus, on a «brainstormé» sur les chansons qu’on allait y retrouver, et Frédéric Reddy, qui fait la musique, s’est inspiré de toutes nos idées pour créer un medley.
L’an prochain, il y aura 25 ans que vous êtes ensemble. Prévoyez-vous quelque chose de spécial pour célébrer ça?
P.: Oui, effectivement, mais on fête déjà tous les jours! On a eu trois ou quatre projets de mariage, mais chaque fois, on était trop occupés; il y avait toujours un show ou quelque chose qui arrivait. Mon chum m’a demandée en fiançailles pour la vie, il ne m’a pas demandée en mariage.
La vie nous dira si ça arrivera!
Le dîner de cons est présenté à la Maison des Arts Desjardins de Drummondville à compter du 8 juillet. Pour en savoir plus ou se procurer des billets: monarqueproductions.com.
On peut écouter sur OhDio le jeu-questionnaire Oh! Le quiz, animé par Normand.
L’Échappée et Stat seront diffusées dès septembre.
