Une nouvelle émission pour retrouver le plaisir de cuisiner sainement et simplement

Vendredi 16 h à Radio-Canada / début: 18 septembre (nouveauté)

Photo : © Radio-Canada

Marie-Hélène Goulet

2020-08-20T04:00:00Z
2023-10-12T23:15:57.223Z

Pour Geneviève O’Gleman, une bonne recette ne doit surtout pas être compliquée! La nutritionniste anime Savourer, une émission qui aidera les téléspectateurs à retrouver le plaisir de cuisiner sainement et simplement.

Geneviève, dans quel état d’esprit présentez-vous Savourer aux téléspectateurs?

Je suis super emballée! Au cours des 18 derniers mois, j’ai énormément travaillé à mon magazine Web Savourer. Voir que ce beau bébé-là grandit et sera porté au petit écran me remplit de fierté!

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Cela a-t-il toujours été votre but que votre magazine Savourer devienne une émission?

Ce n’était pas un but, mais c’était un rêve, car j’adore animer au petit écran. Pour moi, la télévision est un média extraordinaire pour aider les gens à cuisiner plus simplement. Quand j’écris une recette, je peux mettre plusieurs détails pour expliquer à mes lecteurs comment procéder, mais mes explications ne seront jamais aussi efficaces que des images à la télévision. Ça simplifie tout!

En quoi l’émission vous ressemble-t-elle?

Je suis une fille curieuse et gourmande qui aime manger, mais qui déteste les choses compliquées: elles me font décrocher. Ce n’est certainement pas moi qui vais m’embarquer dans des projets culinaires qui me prendront toute une fin de semaine. J’aime les recettes simples et faciles, et c’est ce genre de recettes que je veux montrer au petit écran. Je tire une grande fierté de plats qui sont savoureux, mais qui ne contiennent que trois ou quatre ingrédients. Le mantra de mon équipe est: peu d’ingrédients, peu d’étapes, peu de vaisselle sale!

Selon vous, qu’est-ce qui fait une bonne recette?

Tous les plats que vous verrez à l’écran répondront à mes trois critères: ils seront à la fois simples, savoureux et santé. Je ne veux pas d’un plat simple et santé qui goûte le carton ou de quelque chose de facile qui n’est pas santé.

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Comment se déroulera chaque émission?

Il y a deux espaces sur le plateau: celui où nous cuisinons et une table pour échanger sur divers sujets. Je serai entourée de membres de l’équipe de mon magazine et d’invités qui ont des liens avec l’alimentation, par exemple, un boucher ou un apiculteur. Ces gens-là apporteront des informations différentes pour nourrir mes thèmes hebdomadaires.

Quels thèmes aborderez-vous?

Nous parlerons des allergies, de la façon de diminuer notre consommation de viande, de la manière d’organiser une cuisine pour être plus efficace, des lunchs et de trucs pour économiser. Le tout se fera dans le plaisir et sans complexe, car nous ne voulons surtout pas faire la morale à qui que ce soit. Si nous pouvons enlever un peu de la pression que nous subissons au quotidien, nous allons le faire!

Où l’émission est-elle tournée?

À Laval, car j’avais envie de me rapprocher de chez moi. Elle est tournée dans la maison mid-century où sont installés les bureaux du magazine. C’est là que nous cuisinons et que nous prenons nos photos. C’est magnifique, il y a de beaux grands plafonds. Je suis vraiment contente de l’espace que nous avons conçu et décoré.

Vous produisez Savourer. Est-ce la première fois que vous êtes productrice d’une émission?

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C’est la première fois que je le suis en solo, car je coproduisais Cuisine futée, parents pressés. Je dois avouer que j’adore être impliquée dans la production, que ce soit pour mes livres ou mes magazines. J’aime participer au processus décisionnel de chaque étape et faire les bons choix pour exprimer le mieux possible nos idées à l’écran. J’ai de la chance de pouvoir faire ça!

Au service des gens  

Il est très important pour Geneviève et son équipe de tourner les émissions peu avant leur diffusion afin qu’elles soient le plus utiles possible. «Je ne voulais pas tourner au printemps une émission sur les lunchs, parce que nous ne savons pas encore à quoi ressembleront les mesures sanitaires dans les écoles. Même chose pour l’Halloween: s’il faut réinventer la tradition, les gens auront besoin de trucs pour le faire», explique-t-elle.

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