Une publication de Rihanna seins nus provoque l'indignation sur le web
Vanessa Hébert
Rihanna est au centre d'une nouvelle polémique, après avoir publié une photo d'elle, seins nus.
• À lire aussi: Cardi B publie une photo de ses seins nus par erreur
• À lire aussi: À 48 ans, Gwyneth Paltrow pose complètement nue sur Internet
C'est principalement en Inde que les internautes se sont insurgés, car sur sa photo, la chanteuse pop de 32 ans porte simplement des shorts de sa compagnie de lingerie, Savage Fenty, ainsi qu'à son cou, un pendentif de Ganesh, qui est sans contredit la divinité la plus vénérée du pays.
«C’est scandaleux de voir comment Rihanna se moque honteusement de notre Dieu bien-aimé #Ganesh. Cela montre à quel point elle n’a aucun respect pour la culture et les traditions indiennes», a tweeté Ram Kadam, un parlementaire membre du parti nationaliste du premier ministre Narendra Modi.
Le Conseil mondial hindou (Vishva Hindu Parishad, VHP), groupe rattaché au parti nationaliste hindou au pouvoir Bharatiya Janata (BJP), affirmé avoir déposé des plaintes pour obtenir de Twitter et Facebook le retrait de l’image et des mesures contres les comptes de Rihanna.
• À lire aussi: Les bleus au visage de Rihanna inquiètent la toile
• À lire aussi: Le défilé de Rihanna sème la controverse
Il faut aussi savoir que le gouvernement indien ne porte pas Riri dans son coeur depuis quelques semaines. Au début du mois, le ministère indien des Affaires étrangères avait reproché à l'interprète d'Umbrella de s’immiscer de façon «sensationnaliste» dans le dossier des réformes agricoles du pays, après que la star ait dénoncé les coupures d’internet à Delhi pendant les manifestations d’agriculteurs, prenant la défense de ceux-ci.
why aren’t we talking about this?! #FarmersProtest https://t.co/obmIlXhK9S
— Rihanna (@rihanna) February 2, 2021
«Pourquoi ne parlons-nous pas de cela?! #FarmersProtest» (#ManifestationDesAgriculteurs)», avait écrit la star en repartageant un reportage de CNN.
Son tweet a été partagé plus de 230 000 fois et commenté par près de 80 000 personnes, dont la jeune activiste Suédoise Greta Thunberg.
