Marie-Josée Gauvin s'ouvre sur sa belle histoire d’amour avec son conjoint

Photo : Bruno Petrozza / TVA Publications

Michèle Lemieux

2021-06-05T18:05:23Z

Inspirée par les peines d’amour, Marie-Josée Gauvin a lancé un balado qui retrace les chagrins vécus par des personnalités connues. Pour sa part, même si elle a déjà eu le cœur brisé, la chroniqueuse de Sucré salé a la chance d’avoir rencontré son homme, qui est aussi le papa de leur petite Joséphine. Retour sur son parcours et sa belle histoire d’amour.

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Marie-Josée, as-tu une belle saison estivale devant toi?
Oui, pour une sixième année, je participe à Sucré salé. Chaque fois, c’est un immense privilège. Je continue aussi à collaborer à Salut Bonjour, que ce soit avec mes chroniques sur la famille ou lorsque je fais des remplacements au culturel. Je terminerai aussi ma saison de radio autour de la fête nationale. Mon balado, Le cœur dans garnotte, est maintenant disponible. Je suis fière de ce projet. Il me représente bien. J’ai un cœur de cowgirl, j’aime parler d’amour, d’amour qui fait mal. Ce projet a été plus lumineux que je pensais. Le discours qui en ressort, c’est qu’on se remet des peines d’amour. 

Photo : Bruno Petrozza / TVA Pub
Photo : Bruno Petrozza / TVA Pub



L’idée du balado est-elle inspirée de ta propre peine d’amour?
Plus jeune, je me créais des peines d’amour avant même d’être en amour. Je suis avec le même homme depuis bientôt 13 ans. Avant de le rencontrer, j’ai eu beaucoup de peine. J’ai été l’autre femme, j’ai été rejetée. J’ai eu de la peine de ne pas être choisie. Je voulais aimer. J’aime l’amour et les peines qui en découlent. Ce projet m’a sortie de ma zone de confort. J’aime le country, Nashville. Je trouve que c’est la musique qui se prête le mieux à la peine d’amour, alors à la fin de chaque balado, nous offrons à l’artiste une chanson qui résume son chagrin. C’est une chanson que nous avons composée spécialement pour cette personne. C’est moi qui écris les paroles et qui interprète la chanson.

Dans quel contexte as-tu rencontré ton amoureux?
J’ai rencontré mon homme à Saint-Tite. Il était au festival pour le travail. Moi, j’y étais pour le party! Ça va bien entre nous. Je tripe sur lui. Vraiment. Nous sommes une famille. Nous avons une fille de six ans et demi, Joséphine. Nous sommes vraiment bien ensemble. Nous sommes à l’opposé l’un de l’autre. Il m’a beaucoup calmée. De mon côté, j’apporte des étincelles dans sa vie. J’avais 22 ans lorsque j’ai rencontré Yannick. Il en avait 33. À 22 ans, j’étais déjà dans ma vie: je travaillais, je vivais en appartement. 

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Tes parents ont-ils réagi à la différence d’âge qu’il y a entre vous?
Mon père a eu une petite réaction, mais comme j’étais déjà installée dans la vie, c’était peut-être moins stressant. De toute manière, quand on est en amour, personne ne peut nous raisonner... (sourire) Même si mon père m’avait dit qu’il était trop vieux pour moi, je ne l’aurais pas écouté. Je crois que c’est plus moi qui me mettais des barrières face à l’âge. J’avais peur de me dévoiler vraiment. Il habitait à Montréal. Je suis originaire du Lac-Saint-Jean, mais j’habitais alors à Sherbrooke, où je travaillais. Je ne conduisais pas à Montréal. J’ai dû apprendre à la vitesse grand V... 

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Comment as-tu traversé la dernière année avec ta fille?
Ça s’est super bien passé. Elle commençait la maternelle, elle n’avait donc aucune référence quant à la manière dont les choses se passaient avant. Je sens chez elle un grand besoin de voir ses amis. Elle aimerait pouvoir les recevoir à la maison. Nous allons beaucoup au parc, où elle peut les voir à distance. Elle s’ennuie de notre famille, de ses tantes. Nous passons de bons moments ensemble. Récemment, nous avons fait un «Yes day», une activité particulièrement tendance par les temps qui courent. Pendant toute une journée, elle a décidé de tout, en respectant certaines règles, bien sûr. Au début de la pandémie, j’étais crinquée: j’organisais plein d’activités. Maintenant, chacun s’organise... (rires) Vivement les vacances, d’ailleurs! J’ai hâte de m’étendre au soleil et d’en profiter. Nous avons loué un chalet sur le bord du Lac-Saint-Jean. Nous allons pouvoir voir la famille à l’extérieur. Je sens que ça va nous faire du bien d’être ensemble, de décrocher, de changer d’air. 

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C’est là que tu as passé une partie de ta jeunesse?
C’est là que j’ai passé toute ma jeunesse. Ma famille est encore là-bas. J’ai fait mon cégep à Jonquière en arts et technologies des médias. Ensuite, j’ai travaillé à la radio à Sherbrooke pendant trois ans. Puis, j’ai fait le grand move à Montréal. Toute ma vie, j’ai voulu vivre à Montréal. Mes amies, qui sont les mêmes depuis la maternelle, sont toutes ici.

As-tu su très tôt que tu voulais travailler dans les médias?
Ça s’est dessiné sur le tard. Je voulais être pédiatre. En quatrième secondaire, même si j’étais bonne à l’école, je détestais les sciences. Je voyais le chemin à parcourir. J’ai essayé d’identifier mon talent. J’avais, entre autres choses, participé à des concours oratoires. Alors j’ai décidé de m’inscrire en communications. J’adore les communications! Ma fille, elle, aime les arts. Ces temps-ci, elle me dit qu’elle veut devenir une artiste. Joséphine a une batterie et elle commence des cours de piano. De son côté, Yannick joue de la guitare, comme moi. Chez nous, nous sommes plus portés vers les arts que vers le sport... Le fait que Joséphine aime les arts, ça nous rapproche. Si elle voulait faire du ski, je l’accompagnerais dans sa passion. Mais je me souhaite de la laisser être, même si c’est challengeant... Elle choisit ses vêtements. C’est sa manière de s’exprimer et c’est important pour elle. Et je trouve ça magnifique! Je trouve ça inspirant d’avoir une petite fille à qui je répète qu’elle peut vivre toutes ses passions. Ça me rappelle d’appliquer moi-même ce que j’enseigne. 

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Photo : Bruno Petrozza / TVA Pub
Photo : Bruno Petrozza / TVA Pub



Et à quoi ressemblent ces passions?
L’écriture, entre autres. Cet automne, je publierai un autre livre pour enfants inspiré de Lana, notre chien. Pour nous, c’est un membre de la famille à part entière. Nous aimerions en faire une trilogie. À la même période, je publierai aussi un roman. Comme je m’ennuyais beaucoup de mes amies, j’ai replongé dans notre correspondance de jeunesse et ça m’a inspirée. Ces échanges valent de l’or pour moi!

Comment as-tu gardé le contact avec elles malgré les circonstances?
Avant la pandémie, nous devions faire un week-end de filles... qui n’a pas eu lieu. Je me suis découvert une passion pour les casse-têtes de 1000 morceaux. Alors j’en ai fait faire un à partir d’une de nos photos. Je me disais qu’à défaut d’être ensemble, nous allions nous voir. Je les ai ensuite livrés à mes amies, que ma fille considère comme ses tantes. Sinon, nous nous sommes vues au parc une fois de temps en temps. Mais mes amies me manquent beaucoup. Elles sont ma famille à Montréal. Cela étant dit, j’ai été très chanceuse, car puisque je travaille, je vois des gens. Ma pandémie n’est pas difficile comparée à ce que d’autres vivent. J’ai le sentiment de me réaliser. C’est une belle période pour moi...

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Salut Bonjour, du lundi au vendredi 6 h, à TVA. Sucré salé, du lundi au vendredi 18 h 30, à TVA. Le balado Le cœur dans garnotte est disponible sur les plateformes numériques.

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