Maïka Desnoyers s’exprime sur sa crainte de l’influence des réseaux sociaux sur ses enfants

Photo : Bruno Petrozza

TVA Nouvelles

2021-10-06T21:58:31Z
2021-10-07T13:36:39Z

La plateforme sociale Facebook, et ses acquisitions comme WhatsApp et Instagram, ont fait couler beaucoup d’encre depuis le début de la semaine, et pas nécessairement pour les bonnes raisons. «Quand je regarde mes enfants, mon plus vieux qui est sur Instagram, sur Internet, oui, ça me met un peu à l’envers de voir tout ça», réagit Maïka Desnoyers, auteure, mère de famille, influenceuse, courtière immobilière et animatrice.

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Environ 30% des revenus de Mme Desnoyers proviennent d’Instagram. 

«Là-dessus, je suis très ouverte», dit-elle. «Chaque partenariat, je le dis. Oui, c’est sûr qu’il y a un pourcentage, mais j’ai quand même trois jobs, je suis courtière immobilière depuis 15 ans et j’ai l’émission Vendre ou rénover

Mme Desnoyers note que quand des compagnies la contactent, c’est très important pour elle de regarder le produit et de connaître la compagnie. 

«Ce que je fais, je le fais toujours en ayant conscience des répercussions, et jamais je ne vais aller faire de la publicité qui peut être nocive, mais je sais à quel point il y en a sur le Web», souligne Mme Desnoyers. «Je suis la première à dire à mes enfants d’aller voir leurs amis et de faire autre chose, d’arrêter de scroller pour le fun parce que tu vois tellement de cochonneries.»

Maïka Desnoyers prône la transparence sur les médias sociaux. 

«Présentement, je savais que j’avais une entrevue. Je ne me suis pas maquillée, je ne me suis pas arrangée, c’est ça la vie», dit Mme Desnoyers. 

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«Je suis comme ça sur Instagram aussi, et je pense que c’est ce qui fait que les mamans et les jeunes femmes se reconnaissent en moi, parce qu’elles se disent: “Elle me ressemble quand elle sort de la maison, elle pense comme nous autres”. J’utilise Instagram comme si c’est un journal intime.»

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L’impact sur la santé mentale

Malgré les éléments positifs que Maïka Desnoyers trouve à Instagram et aux autres médias sociaux, elle trouve aussi qu’ils ont un impact sur sa santé mentale, surtout depuis qu’elle a eu sa troisième fille. 

«Un troisième bébé, ça change un corps», dit-elle. «J’ai 35 ans, j’ai eu mon premier à 21 ans et la troisième à 32, ce n’est pas la même chose. Et oui, je trouve ça difficile des fois de voir des mamans qui ont trois ou quatre enfants qui sont plus minces que j’étais quand j’avais 18 ans. Donc, j’ai décidé de moins regarder ce genre de compte là, qui me rejoint moins et qui me fait plus de mal psychologiquement qu’autre chose.»

Elle souligne que quand elle était plus jeune, elle ne sortait pas de chez elle sans maquillage. 

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«Plus je vieillis, plus je prends confiance en moi, plus j’ai une stabilité dans mon couple, dans ma famille, et plus je me fiche de ce que les gens peuvent bien penser, mais ça vient avec l’âge, je pense», note-t-elle. 

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La gestion des écrans

Avec trois enfants à la maison, Mme Desnoyers doit gérer le temps d’écran de sa progéniture. 

«C’est sûr que présentement, on en a quand même deux qui sont très jeunes», note-t-elle. «J’ai Anna qui a 7 ans et qui commence à tripper un peu TikTok pour les danses, mais il n’y a pas que des danses là-dedans. Je dois m’asseoir à côté d’elle pour lui expliquer des choses.»

Maïka Desnoyers témoigne qu’il y a parfois des faux scénarios, comme des scénarios de kidnapping d’enfant. 

«Ma fille m’a déjà dit: “Mais maman, si je me fais kidnapper comme dans la vidéo...” Ça va très loin sur le Web, donc c’est très important d’avoir une surveillance accrue. Si ça m’affecte moi, je ne peux pas imaginer un enfant.»

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