Charlotte Legault sur sa relation exceptionnelle avec sa mère, qui est aussi son agente

Photo : Julien Faugere / Les Pu

Carolyn Richard

2020-11-29T22:58:54Z

Après avoir fait sa marque dans District 31, Charlotte Legault, qu’on a vue plus récemment dans Transplanté, veut percer sur le marché américain. Et dans ce rêve, elle est secondée par sa mère, Johanne, qui est aussi son agente. Rencontre avec deux femmes qui mettent le plaisir au cœur de leur relation.

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Charlotte, vous avez conquis le public dans District 31 et vous avez joué Mélissa dans cinq épisodes de Transplant, diffusée sur la chaîne américaine NBC et actuellement sur Noovo en version française. Désirez-vous percer aux États-Unis?
C’était un rêve quand j’étais jeune et, au fil des ans, c’est devenu un but incontournable. Je suis très heureuse de laisser ma première trace auprès du public américain avec Transplant. Ç’a été une belle expérience de tournage. Cet été, j’ai aussi décroché un petit rôle dans un téléfilm américain, qu’on verra sur Lifetime le 6 décembre. Je me préparais depuis les 14 dernières années pour être 200 % prête quand l’occasion allait se présenter. Je commence tranquillement à réaliser mes objectifs. Comme dirait ma mère, une marche à la fois: c’est mieux de monter lentement que de descendre rapidement! (rires)»  

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Yan Turcotte
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Aetios production
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Votre mère occupe une place importante dans votre vie, mais aussi dans votre carrière.
Absolument; elle est mon agente. Plus jeune, j’ai fait de la danse et de la gymnastique artistique compétitive au niveau national. Pendant ces 16 ans, ma mère a toujours été à mes côtés. Elle faisait le taxi pour mes entraînements et les compétitions du week-end. Elle s’impliquait tellement! Quand j’ai fait mes débuts à la télé, j’avais 14 ans; comme j’étais mineure, un parent devait être avec moi sur le plateau. La vie a fait en sorte que ma mère avait un horaire de travail lui permettant de me suivre, et ça n’a jamais cessé.

Elle s’est donc révélée être une vraie bonne agente?
Oui, vraiment. Elle a investi beaucoup d’argent et a su trouver les bons coachs, les bons ateliers de jeu, de chant et de danse pour que j’apprenne mon métier. Elle m’a toujours soutenue moralement et financièrement dans tous mes projets. Ma mère, c’est mon bras droit. Elle a toujours cru en moi, et elle sait quoi faire et quoi dire pour que je me pousse à toujours viser plus haut. Je ne pourrais demander mieux. 

La frontière peut être mince entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Est-ce que ça cause des conflits, parfois?
Conflits, c’est un gros mot. Par moments, c’est normal qu’il y ait des montées de lait à cause du stress, entre autres. Mais on n’est pas rancunières et on déteste la chicane, alors on règle ça vite. Pour nous, la situation est très claire. Sur le plan professionnel, c’est mon agente, mon bras droit et ma partenaire d’affaires; sur le plan personnel, c’est ma mère et surtout ma grande chum — depuis que j’ai 17 ans que je l’appelle Jo! Nous avons dû tracer une ligne dans notre vie et non dans notre relation. On ne veut pas juste travailler ensemble, on cherche à vivre des moments ludiques. Nous avons statué que la voiture était un lieu de communication, un peu comme notre bureau de travail, et c’est génial! 

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Collection personnelle
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Comment décririez-vous votre relation?
On rigole tout le temps, on se comprend sans même se parler. En plus, on cohabite bien. Lorsqu’il faut partir à l’extérieur pour un contrat, c’est le bonheur. Notre relation est comme un road trip sans fin. On tripe vraiment!

Quelle est sa plus belle qualité, et quel est son pire défaut?
Je trouve qu’elle a une force mentale indestructible — c’est sa grande qualité —, et j’adore son ouverture d’esprit ainsi que sa capacité à s’adapter à toute situation. Mais elle a une intolérance au gluten et de l’arthrose aux genoux, et ça nous limite quand on voyage. Ce que j’admire chez ma mère et que j’ai héritée d’elle, c’est qu’on ne fait rien à moitié. Avec nous, c’est «tout plein» ou «pleinement», deux expressions qu’on utilise au quotidien. Je crois qu’elle m’a transmis sa volonté. Quand on s’implique, on se donne corps, âme et cœur.

Photo : Julien Faugere
Photo : Julien Faugere

Charlotte, où aimeriez-vous être rendue dans cinq ans?
Une femme m’a dit l’autre jour: «La patience crée les plus belles surprises.» Je crois que j’ai envie de me laisser surprendre par la vie et par l’inattendu. Je suis très claire quant à ce que je veux dans la vie, mais je ne sais pas quand ça arrivera. Je désire continuer d’évoluer comme actrice et je sais qu’un jour, je voudrai réaliser et produire aussi. Et si je n’ai pas assez de petits-enfants pour combler mes journées, je produirai alors un show de cuisine, car j’adore cuisiner!      

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Charlotte incarne Parker dans le film américain Christmas Ever After, qui sera diffusé le 6 décembre à 21 h, sur la chaîne Lifetime.

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