Sarah-Jeanne Labrosse dévoile quel genre de maman qu’elle est

Patrick Delisle-Crevier

2022-09-18T13:00:00Z

Maintenant que Sarah-Jeanne a les deux pieds dans la trentaine, la comédienne et animatrice amorce une nouvelle vie, puisqu’elle est depuis quelques mois la maman du petit Lawrence, qu’elle a eu avec Marc-André Grondin, son conjoint des trois dernières années. Elle s’entretient avec nous de son nouveau rôle de mère et de la conciliation travail-famille, alors qu’elle a passé son été sur les plateaux de ce qu’elle appelle «mes deux Révo», soit l’émission Révolution, mais aussi Révoltés, une toute nouvelle série dans laquelle elle tourne ces jours-ci.

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Sarah-Jeanne, tout d’abord, comment ça va?
Je vais super bien. Je suis dans un beau jus en ce moment: je suis maman depuis quelques mois de mon petit Lawrence, je tourne Révolution et je joue aussi dans la toute nouvelle série de Louis Choquette, Révoltés, avec mon ami Pier-Luc Funk, et nous sommes au cœur des tournages. J’ai donc un horaire rempli, mais ça va mieux que jelepensais.Ilyaeuunmomentoùje me suis dit: «Qu’est-ce qu’on a fait là?» puisque tout arrivait en même temps pour Marc-André et moi. Nous tournons tous les deux actuellement sur des fictions, et je me disais qu’on n’allait jamais y arriver. Mais finalement, oui. C’est beaucoup, mais ça marche.      

Parle-moi de cette nouvelle saison de Révolution...
Je suis tellement ravie par cette nouvelle saison, tout simplement parce que la qualité des danseurs ne baisse pas du tout. Au contraire, on dirait que le bassin de talent est inépuisable et qu’il se renouvelle sans cesse. Les maîtres sont tous fidèles au poste, ce qui est un gage de confiance et un bel honneur pour une émission de télévision. Toute la production a le milieu de la danse à cœur, et on fait tout pour que l’émission soit à la hauteur. Aussi, je pense que tout est fait pour que chaque style de danse soit bien représenté. Il y a un grand souci de faire honneur aux danseurs et à leur milieu. Je pense que c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles Révolution marche bien. Même que plusieurs danseurs nous disent que Révolution a eu un grand impact dans le milieu de la danse depuis son apparition. Ça me rend fière. Et cette nouvelle saison sera grandiose.

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On m’a dit qu’il y avait un nouveau dans l’équipe cette année. Il semble que celui-ci soit le coup de cœur de tout le monde!
Oui, mon fils, Lawrence, m’accompagne sur le plateau, puisque j’ai commencé à travailler sur Révolution alors qu’il n’avait que trois semaines. C’est encore le cas maintenant, et ça se passe très bien. Au départ, ç’a été ambitieux et périlleux, mais je collaborais étroitement avec la production. On a bien évalué les choses pour finalement croire que c’était possible et que, au pire, on se laissait la chance de s’ajuster si c’était nécessaire. J’ai fait toute la première partie de Révolution sans beaucoup dormir, mais on dirait que le plaisir d’avoir un enfant me donnait de l’énergie. Je me suis même beaucoup amusée dans ce beau chaos. Lawrence est avec moi chaque journée de tournage et il m’accompagne aussi sur le plateau de la série de fiction Révoltés en ce moment. Il sera assurément aussi avec moi sur les tournages du Bye Bye.

Comment se passe ton nouveau rôle de maman?
C’est tellement le fun à vivre. Ça me remplit de bonheur! Ça me garde aussi dans le moment présent. Je suis comme dans une belle bulle, je suis moins dans l’anticipation, dans la performance et dans ce besoin de faire plus de choses et de penser constamment à ce qui s’en vient. Mon fils me garde dans le moment présent, et j’aime ça. Des fois, entre deux prises, je passe un peu de temps avec lui. Pour moi, juste un changement de couche est un moment précieux, puisque j’ai plein de contacts visuels avec lui et que ça m’énergise quand je retourne sur le plateau. 

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Parle-moi de Lawrence...
Il a quatre mois, et c’est un petit bonhomme qui a énormément de joie au cœur. Il sourit à longueur de journée et il est ricaneur. C’est un enfant facile qu’on peut amener partout. Je ne pouvais pas espérer mieux, mon fils est adorable!

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Et quel genre de maman es-tu?
C’est une bonne question, parce que je n’avais pas vraiment fait de scénario sur le genre de maman que j’allais être. Par contre, je réalise que j’ai beaucoup plus de structure que je pensais en avoir, parce qu’avec un enfant, on en a besoin. Habituellement, je suis quelqu’un d’assez bordélique, je n’ai aucune routine et je suis celle qui laisse toujours les choses traîner à différents endroits. Mais l’arrivée de mon fils a amené une structure dans ma vie, et j’en constate les bénéfices. Je suis donc une maman qui a une bonne routine. Je ne pensais pas être ce type de maman là.

Est-ce que c’était prévu d’être maman maintenant?
Je voulais des enfants et ç’a toujours été clair pour moi que j’en aurais. La rencontre avec Marc-André est venue rendre ça possible dans un avenir pas trop lointain, et c’est arrivé. Je suis une fille de famille, je suis très proche de mes parents, de mes frères... Je savais aussi que Marc-André allait être un bon père, car je le voyais faire avec sa fille de sept ans. 

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Pourquoi avoir choisi de ne pas prendre de congé de maternité?
J’y ai pensé, mais j’ai décidé de ne pas en prendre. Ce choix n’a pas été fait pour être dans la performance, mais c’était le temps de faire la prochaine saison de Révolution, et j’avais envie d’y être. On m’a offert de belles opportunités, j’ai eu envie de les accepter et le timing était possible pour moi. C’est certain que si je termine l’automne la langue à terre, je saurai que je devrai appuyer sur la pédale de frein la prochaine fois. Mais si je sors de l’automne chargée de bonheur, ce sera tant mieux! C’est une période test pour Marc-André et moi en ce qui concerne la conciliation travail-famille et, jusqu’à maintenant, ça fonctionne encore mieux que je le pensais. Mais je vais faire attention à mon énergie. C’est un tourbillon, mais un beau tourbillon. Marc-André vient de finir de tourner Doute raisonnable et commence une autre fiction prochainement, mais tout s’emboîte bien. De toute façon, autant lui que moi nous aimons ça quand ça va vite, quand ça bouge. Et moi, quand je n’ai rien, je rénove, alors aussi bien travailler!

Est-ce compliqué la vie de deux comédiens en couple avec un enfant?
C’est certain qu’en ce qui concerne la gestion du temps, c’est plus difficile, puisque nous avons tous les deux des horaires atypiques avec des heures de tournage un peu folles. Mais au quotidien, dans la vie, c’est très le fun. On se comprend, on s’aide, on se conseille l’un l’autre. Je ne pouvais pas espérer un meilleur complice.      

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Parle-moi de ta relation avec Marc-André...
Ça fait trois ans que nous sommes ensemble, mais ça fait très longtemps qu’on se connaît. Un jour, il m’a appelée pour me parler du projet de série documentaire Espaces. À ce moment-là, je n’étais pas certaine, j’étais dans le rush et je n’avais pas le temps. Mais on s’est parlé au téléphone, j’ai trouvé la proposition de l’émission intéressante, et j’ai surtout trouvé que Marc-André avait vraiment l’air d’un gars intéressant et le fun. On s’est vus et on s’est aimés tout de suite. En plus, Marc-André revenait à Montréal durant cette période et il est venu habiter chez moi. Tout s’est fait vite, mais ça arrive souvent dans la trentaine que tout se passe vite; et c’est ce qui est arrivé pour nous.

Tu as décidé de ne plus animer le Bal Mammouth, un projet que tu portais depuis les débuts. Pourquoi?
J’ai fait une profonde réflexion à ce sujet et j’ai eu beaucoup de discussions avec le réalisateur. Je me demandais en toute franchise si j’étais encore la bonne personne pour faire ça. J’ai envie que cet événement qui me tient à cœur se rapproche encore plus des jeunes, et moi, j’ai 31 ans, je suis maman et je pense que d’autres personnes plus proches de la réalité des jeunes du secondaire peuvent mieux faire le travail. Je vais toujours avoir cet événement à cœur, mais Pier-Luc (Funk) et moi, on s’est dit qu’il fallait peut-être céder la place. Ce seront donc 10 animateurs qui vont y participer au lieu de nous deux. C’est une année où j’ai beaucoup de projets et où je vis des changements. Je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour passer le flambeau. Je dois aussi ménager mon énergie et choisir mes projets pour ne pas être surchargée. Ç’a été difficile, mais ça s’est fait naturellement et de façon réfléchie. Au moins, je retrouve Pier-Luc sur la fiction Révoltés.

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Que peut-on dire de cette série?
Je joue une avocate qui a pour nom Éléonore Saint-Laurent, et il y a Jacob Gravel-Duquette, un journaliste joué par Pier-Luc. Bien qu’ils soient différents l’un de l’autre, ils ont comme intérêt commun de défendre les individus contre les institutions. Ils sont la voix des laissés-pour-compte, de ceux que la société laisse tomber dans les craques. C’est une série bien ficelée, et j’ai beaucoup de plaisir à jouer ça. Mon personnage est une avocate de sa génération, elle est très sociable, elle n’est pas à l’argent et fait beaucoup de pro bono. Elle est beaucoup sur le terrain et elle défend le monde. 

Elle te ressemble un peu, non?
Oui, sur le plan des valeurs, effectivement, elle me rejoint beaucoup dans ses priorités et dans ce qu’elle défend.

Tu as 31 ans; comment envisages-tu la trentaine?
J’ai toujours eu hâte d’avoir 30 ans et j’aime la trentaine. C’est une période où on se cherche un peu moins. On a moins peur de manquer certaines choses. Et on ressent moins le besoin de tout faire et de faire ses preuves. Je me sens bien et je suis heureuse dans ce début de trentaine. Je ne sais pas de quoi la vie sera faite dans les prochaines années, mais j’aimerais peut-être avoir au moins un autre enfant. J’aimerais aussi avoir la chance de me transformer dans mon travail et d’essayer des choses qui sont loin de moi, comme Révolution, par exemple. Je veux concilier travail et vie personnelle, et passer le plus de temps possible avec ma famille. 

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Révolution, dimanche 19 h 30, à TVA.
La nouvelle série
Révoltés sera disponible en exclusivité sur Club illico en 2023.

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