Sébastien Plante: trouver l'amour à 50 ans

Photo : Julien Faugère, Groupe TVA

Nathalie Slight

2020-03-15T04:00:00Z
2023-10-12T22:55:59.701Z

Tout en continuant sa route avec son groupe Les Respectables, il a un album solo en préparation et le tournage d’un documentaire, La route du blues, au programme. Les projets s’enchaînent pour Sébastien Plante. À 50 ans, le chanteur et musicien a vécu un coup de foudre des plus inspirants avec la réalisatrice et animatrice Jessyka Lapierre. Une relation qui les nourrit l’un l’autre dans la création.

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Sébastien, outre vos différents projets, il y a ceux avec Les Respectables. Qu’est-ce qui attend le groupe ces prochains mois?

Sébastien: Notre cœur bat toujours aussi fort pour le rock and roll, mais ces temps-ci nous évoluons surtout sur la scène musicale anglophone. Nous avons lancé un album de chansons originales en anglais l’an dernier. Nous avons deux shows de prévus en mars, dans des salles parmi les plus en vue de New York. 

L’album a été réalisé par Bernard Fowler. Comment en êtes-vous arrivé à collaborer avec ce musicien de renommée mondiale?

S.: J’ai rencontré Bernard en 1998, quand il était de passage à Québec avec The Rolling Stones, puisqu’il est leur choriste attitré. Nous sommes devenus amis. Voilà comment il s’est retrouvé à collaborer avec nous. On peut même l’entendre chanter avec moi sur The Power of Rock N’Roll. C’est un vrai pro de l’harmonie vocale!

Par ailleurs, l’amour s’est de nouveau pointé dans votre vie...

S.: Tout à fait! J’ai rencontré Jessyka Lapierre, qui est productrice, réalisatrice et animatrice, lors d’un spectacle des Respectables à Saint-Sauveur. Elle m’a interviewé en coulisses avant notre entrée en scène. J’ai tout de suite eu le feeling que je la connaissais depuis des années. Je n’avais jamais ressenti ça!

Jessyka: C’est pareil pour moi! J’avais préparé une entrevue-concept, avec des questions inspirées de cinq succès du groupe. Ça nous a permis d’aborder différents aspects de la vie: une discussion étrangement profonde dans le brouhaha d’une entrevue faite backstage! Les gens étaient convaincus que nous étions des amis de longue date!

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Photo : Julien Faugère, Groupe TVA

Peut-on parler d’un coup de foudre?

J.: Oui, tout à fait. Seb et moi, nous nous sommes rencontrés au bon endroit, au bon moment dans nos vies, comme si nous étions destinés l’un à l’autre. Et le coup de foudre s’est confirmé quand nous nous sommes revus, un mois plus tard. C’était une évidence. 

S.: Jessyka est mon amoureuse, mais aussi ma confidente, ma meilleure amie. Nous connectons sur tous les plans. Nous avons les mêmes inspirations, et elle partage mes aspirations... 

J.: J’ai toujours admiré les couples créatifs, qui s’inspirent et se complètent l’un l’autre. C’est précieux d’avoir quelqu’un à mes côtés qui m’encourage, me relance la balle et pousse ma créativité encore plus loin. 

S.: Savez-vous ce qu’il y a de plus beau? C’est que je vis ces belles émotions dans la sobriété. Je partagerai un jour mon expérience, pour aider d’autres personnes, mais j’ai fait de grands changements dans mon style de vie, qui était plutôt rock and roll ces dernières années. Ça ne m’a apporté que du positif. 

Vous avez d’ailleurs un projet emballant ensemble... 

S.: Oui, en avril et mai, nous allons tourner de Chicago à La Nouvelle-Orléans un docuréalité de huit épisodes, La route du blues, pour suivre les traces de cette musique mythique. Je suis passionné par l’histoire musicale, et Jessyka a un talent pour mettre ce projet créatif en images. 

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J.: Nous allons faire ce pèlerinage à bord d’une roulotte vintage, aller à la rencontre de musiciens, visiter les festivals de blues dans la région de La Nouvelle-Orléans... Bref, plonger au cœur des racines du blues. Je travaille avec le meilleur partenaire: Sébastien est une vraie encyclopédie musicale. 

Et sur le plan personnel?

S.: Nous parlons d’emménager ensemble. Je suis installé à Québec, puisque mes filles de 15 ans habitent cette région. Mais je prévois déménager à Morin-Heights avec Jessyka, où elle vit avec ses enfants, qui ont 6 et 9 ans. Quand j’ai enregistré mon premier album au studio de Morin-Heights, il y a 25 ans, j’ai été charmé par la région et je m’étais promis d’y vivre un jour. Grâce à l’amour, c’est sur le point de se réaliser. 

Un disque personnel

Tout en travaillant avec le groupe et son amoureuse à d’autres projets, Sébastien Plante planche aussi sur un album solo. «J’écris des chansons depuis que j’ai 16 ans. Au fil du temps, j’ai mis plusieurs tounes de côté, parce que la vibe musicale et les sujets abordés ne cadraient pas avec l’énergie d’un groupe rock comme Les Respectables. Je me suis toujours dit qu’à 50 ans, j’enregistrerais un album dans lequel je réunirais ces pièces plus personnelles. Jamais je ne me suis autant livré dans des chansons. Les mélodies sont épurées, ce qui met en valeur la guitare acoustique ou le piano. Vous devriez entendre un premier simple avant le printemps! Et ma belle Jessyka documente le tout, afin d’illustrer le processus de création dans un documentaire et du contenu Web.»

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Photo : Gracieuseté
  • Pour suivre le chanteur, rendez-vous à sebsmusicshop.com ou sur le site du groupe Les Respectables, respectables.ca.
  • Le court métrage Dormir avec Mathilde, réalisé par Jessyka Lapierre, qui a été présenté partout dans le monde, a même remporté un prix en Russie.
  • Pour voir son entrevue avec Sébastien Plante, rendez-vous sur Jessyka.tv
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